22 novembre 2024
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Le Comité du Centenaire de Krim Belkacem informe

Nous, comité du centenaire de la naissance de Krim Belkacem et organisateurs de la rencontre à l’Académie de Géopolitique de Paris du 20 mars 2023 dans le cadre du centenaire Krim Belkacem, un des pères fondateurs du soulèvement de 1er novembre 54, avons le regret  de dénoncer des pratiques peu orthodoxes émanant du canal de presse « The Times of Kabylia », qui depuis le 21 mars 2023, à l’occasion de la rencontre inaugurale, relaie des informations équivoques et sorties de leur contexte pour des intérêts politiques évidents.

Notre comité constitué d’un nombre d’intellectuels (es) indépendants (es) s’est mobilisé pour faire connaître des figures historiques de l’Algérie (dont Krim Belkacem) dans toutes ses composantes  et sa pluralité linguistique, culturelle ou religieuse  sans adhérer en aucune manière à un jeu politique quel qu’il soit.

En effet, soixante ans après l’indépendance de l ‘Algérie, il est important de travailler sur les archives  sans les inscrire dans des jeux partisans. Notre but consiste à être dans la démarche objective de la vérité historique. Toute utilisation malveillante, de textes ou de conférences (sans autorisation écrite) sera systématiquement démentie.

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A Paris le 22 mars 2023, pour le Comité centenaire de Krim Belkacem

1 COMMENTAIRE

  1. Au lieu de dénoncer des pratiques qu’il qualifie de « peu orthodoxes émanant du canal de presse « The Times of Kabylia » », ce comité devrait plutôt éclairer nos lanternes sur ces révélations explosives, qui discréditent et réduisent la dimension nationale (au sens algérien) de ce grand Homme qui a marqué – plus que tous les autres – l’histoire de ce pays damné, qui l’a assassiné après l’avoir voué aux gémonies et condamné à mort par contumace.

    Nous connaissons tous le sort de Benaï Ouali, lâchement assassiné par ses frères et nous n’oublierons jamais la sentence d’exécution, en mars 1956, des trois révolutionnaires Amar Ait Hamouda, M’barek Aït Menguellet et Salah Aït Mohand Saïd, prononcée par un tribunal de l’ALN, alors qu’ils étaient pleinement engagés dans la révolution. Leur exécution est restée comme un épisode noir dans l’histoire de la révolution algérienne et le moins que l’on puisse affirmer est que les chefs kabyles de la révolution, Abane Ramdane, Krim Belkacem et Amar Ouamrane, sont les premiers responsables de ces abominables crimes et les plus virulents anti-berberistes.

    Krim Belkacem, devenu « par la force des choses » un indépendantiste kabyle, comment pourrait-on donc imaginer une telle monstruosité? Cela ne sert à rien de faire l’autruche et ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait tomber la fièvre! Si la première victime d’une guerre, c’est toujours la vérité (Rudyard Kipling), il va falloir aujourd’hui – plus de 60 ans plus tard – réfuter les mensonges et les diffamations pour réhabiliter la vérité.

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