Certainement les réseaux sociaux contribuent fortement à la redistribution des canaux de communication dans le monde.
Bien après la libération par l’Etat en France des ondes avec l’apparition des radios libres et plus tard des télévisions satellitaires, l’émergence de nouveaux canaux de la communication a permis l’éclosion d’une pléiade de réseaux de l’information. Il ne revient pas ici de statuer sur le droit d’accès surtout pour les enfants mineurs aux réseaux ou sur l’interdiction d’émettre émise par tel ou tel Etat.
Ainsi, nous laissons de côté les débats de société engendrés par ces réseaux pour nous remettre à l’actualité mondialisée de la géopolitique internationale.
Pour preuve, nous proposons pour exemple, la guerre d’Ukraine et le conflit palestino-israélien.
Pour les gens de ma génération qui ont baigné dans l’atmosphère de la guerre froide, il n’y avait que deux blocs idéologiques qui s’affrontaient et puis avec l’accélération de la décolonisation, l’apparition d’un conglomérat -les pays non-alignés- composé pour la plupart de pays affranchis du colonialisme.
Ainsi c’est sur les décombres de la décomposition de l’URSS et la focalisation de l’unilatéralisme américain que s’institue l’ordre du monde considéré à tort par Fukuyama comme la « fin de l’histoire ».
Si d’un point de vue diplomatique, les Nations Unies comme cadre politique des Etats affiliés se prononcent sur telle ou telle légalité internationale sur les conflits (occupation du Koweït, intervention américaine Irak et en Afghanistan et tant d’autres, on constate amèrement que la faiblesse de la Russie post-soviétique a avantagé la puissance occidentale dirigée par les USA et réduit les autres Etats à un rôle de spectateurs du jeu du monde.
En l’occurrence, la bannière de la communauté internationale est un ordonnancement géopolitique qui sert après tout le discours de l’Occident pour répandre son modèle économique et social. Par bien des aspects, l’arbitraire sur l’exécution des décisions des Nations Unies, avantage les membres les plus puissants au détriment de la légalité internationale.
La non-exécution des résolutions du Conseil de sécurité ou de l’assemblée générale par Israël est un facteur discriminant dans l’application du droit international. Bien que le tremplin politique ne soit pas réalisé à cause des événements de Tiananmen au désespoir de démocrates chinois, le tournant économique libéral opéré par ce pays sous l’instigation de Deng Xiaoping est l’exemple contraire de l’ouverture politique de la Pérestroïka suivie de la Glasnost de Gorbatchev, dernier dirigeant communiste de l’URSS.
Avec le recul, il faut bien admettre que c’est bien la puissance économique acquise par la Chine communiste dirigée par le parti unique qui a globalement enrichi une catégorie de Chinois alors qu’en Russie, on a assisté au délabrement économique du pays au seul profit des oligarques et qui dans une certaine mesure étaient en accointance avec l’élite occidentale au détriment d’une large partie de la population qui s’est considérablement appauvrie.
Du coup, l’émergence de la Chine comme puissance économique a exacerbé la tension entre les USA et la Chine au sujet de Taiwan et surtout en mer de Chine et au-delà dans toute l’Asie du Sud Est avec la mise en place d’une alliance entre le Japon, l’Inde l’Australie et les USA en soutien du pacte qu’ils ont contracté avec l’Australie et le Royaume Uni, l’AUKUS pour contrecarrer l’ambitieux projet de la route de la soie.
Ainsi, l’élargissement de l’alliance atlantique à de nouveaux pays pour la plus part issus du bloc soviétique a de facto contribué au déclenchement en Europe de la guerre d’Ukraine. En nous limitant au traitement médiatique de cette guerre tout en laissant de coté les liens historiques tissés entre la Russie à l’Ukraine, nous voulons mettre en évidence le discours politique occidental appelé le « narratif » par quelques spécialistes non otanisés selon le qualificatif employé par Jacques Hogard (Emission d’Ormeta sur le net) envers ses anciens collègues et amis de l’armée française.
Tout d’abord, il faut bien reconnaitre qu’au début de la guerre, les médias comme Russia today permettaient la diffusion des avis ou analyses controversés sur la guerre alors que de sitôt les médias occidentaux ont interdit la diffusion de la version russophile des événements pour mettre en place tout un système de contrôle généralisé des médias russes allant jusqu’au leur interdiction de diffusion totale dans les pays occidentaux.
Au fur et à mesure des événements, le discours normatif désigné « narratif occidental » des élites officielles qui obstruent toute analyse objective de la guerre alliant le triomphalisme de la démocratie et le déni de la réalité. Par bien des aspects, l’instauration de cette forme d’expression dans les médias occidentaux officialise la censure feutrée de l’opinion toujours au nom du marché de la démocratie. Ces esprits otanisés se servent des plateaux de télévision pour administrer des leçons de démocratie au lieu de parler de la réalité de la guerre. Quelques fois, ils dévergondent en direct sur la réalité de la guerre en méprisant la Russie comme adversaire jusqu’à la rabattre au niveau d’une simple puissance moyenne. Bien sûr que l’élite politico-militaire occidentale par la profusion de propos mensongers se délecte dans un confort déroutant qui se délabre au fur et à mesure où émergent de puissances nouvelles opposées à l’ordre géopolitique issu de la seconde guerre mondiale. Il y a certainement dans les circuits informationnels, des personnes issus des cercles dirigeants qui font une analyse objective de la réalité du monde. A ce titre, sur les réseaux sociaux, on trouve une série d’interventions ou d’interviews qui fournissent des arguments beaucoup plus plausibles que le narratif occidental. Considérés à tort ou à raison comme des suppôts ou des idiots au service de la Russie, ces derniers interprètent objectivement le monde changeant sans se contenter d’aucune autosatisfaction.
Bien que nous nous limitons à donner des noms, des commentateurs comme Jacques Baud ou caroline Galacteros, tous d’eux issus pourtant du sérail sont d’un avis très différent du narratif occidental.
A titre d’exemple pour la guerre palestino-israélienne, Jacques Baud (Opération déluge d’Al-Aqsa, Max Milo, 24 mars 2024) dans une l’interview consacrée à la guerre de Gaza, il ne dit pas plus ce qui est généralement admis par tous les connaisseurs du Proche-Orient mais qui hélas relève du non-dit occidental par le simple transfert topographique du syndrome de Shoah qui a eu lieu pourtant nulle part ailleurs qu’en Europe.
En ce sens tout ce qui critique le sionisme est considéré forcément antisémitique, servant d’idéologie en soutien à l’Etat d’Israël.
Dans l’entretien, il admet que l’Etat d’Israël a été fondé par un groupe terroriste sioniste sous l’instigation des vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Plus que tout, il observe que la population israélienne actuelle est majoritairement composée d’Européens ou d’origine diverse et variée qui dans presque sa totalité n’a rien de commun avec les mœurs et coutumes du Moyen Orient.
Et, il remarque en substance que même pour les Juifs qui revendiquent une ancestralité remontant à 2000 ou 3000 ans, rien ne justifie une transplantation politico-religieuse dans un environnement hostile causant la Nekba, catastrophe considérée comme politique volontaire de la disparition par la mort ou l’exil du Palestinien selon l’expression d’Elias Sanbar. Certes, en suivant les enseignements de Thomas Romer du Collège de France (Milieux bibliques), il est louable d’admettre que l’histoire ancienne du judaïsme ne peut pas se comprendre sans l’histoire ancienne du Moyen-Orient.
Par contre, rien ne justifie l’expansion du sionisme contributif de l’occidentalisme imposé dans cette partie du monde.
C’est par ce biais que nous introduisons le problème contradictoire introduit par des régimes autoritaires comme la Chine et la Russie. En effet, il faut bien reconnaitre que la guerre directe ou indirecte qui oppose les pays occidentaux à ces deux pays embarquant dans leur sillage de nombreux pays sous la bannière d’une nouvelle appellation, le Sud Global est un enjeu majeur pour le devenir du monde.
Ainsi les BRICS constitutifs par adjonction de nouveaux Etats, ne relève pas seulement de la Géopolitique mais aussi d’une querelle sur les valeurs de civilisation. Ainsi, Caroline Galacteros (Emissions Paix et Guerre) pourtant transfuge du complexe militaire français, propose une analyse objective de la réalité du monde changeant et qui parfois exhume avec ténacité des documents fort intéressant pour comprendre les relations internationales. Parmi, les documents cités, « The Day After.
Postwar US strategy Towward Russia », et la lettre du VIPS (Vétéran Intelligence Professionals for Sanity) dont la traduction française a été reproduite par Breizh-Info, par ailleurs tous deux disponibles sur le net, sont de remarquables témoignages de la lucidité des auteurs qui alertent le président Biden sur les risques d’un anéantissement total au cas où il y aurait une guerre nucléaire entre la Russie et l’Otan que l’intervenante devait nécessairement citer pour établir un argumentaire convaincant d’une géopolitique analytique.
Par ailleurs, l’article de la Rand Corporation qui est un Think tank très influent aux USA et après avoir longtemps prodiguait des conseils au service de la surpuissance américaine; propose une série de recommandations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Toutefois, concernant les rapports entre les USA et la Chine connus sous le nom du « syndrome de Thucydide » terminologie servant à décrire le processus de la décomposition de la puissance américaine et la montée de la Chine comme puissance en référence à l’antiquité grecque illustrée par la rivalité entre Sparte et Athènes, il faut bien admettre que la couverture médiatique des guerres de Gaza et d’Ukraine voilent les écrans de télévision et ombragent les ondes de la radio.
Et, il en faut de beaucoup pour zapper telle ou telle chaine pour dénoncer comme le font les étudiants européens et américains contestataires ce qui se passe à Gaza, en rappelant les deux poids deux mesures de la couverture médiatique.
Et à juste raison, ils se détournent des grands médias pour se saisir des nouveaux moyens de communication accessibles et immédiats pour montrer au monde les massacres perpétrés par Tsahal.
Enfin, dire tout ceci revient à reconnaitre que le champ libre de l’information est obstrué par le cadrage médiatique sous les ordres des gouvernements même démocratiquement élus.
Remarquablement, ACRIMED (Israël-Palestine : un naufrage médiatique) dénonce les accointances de ce qu’elle appelle les « chefferies éditoriales » avec le pouvoir politique pour rendre invisibles les Palestiniens ou faire disparaitre carrément le méchant Russe des écrans. Apparemment, tout ça s’organise autour du réactionnisme occidental?
Fatah Hamitouche
Si vous pensez a semer la propagande Orientale en Occident, au nom de la Liberte’ et du liberalisme, alors vous vous trompez. La liberte’ a ses guarde-fous !
Que se soit l’Ukraine ou la Palestine, vous oubliez les causes fondamentales de ces affreuses scenes. En fait, il n’y a pas que ces 2, tant d’autres conflits a de moindre intensite’s sont d’autant d’interet et sont de meme nature que ceux-la que vous choisissez d’etaler. Ils le sont du fait du denominateur commun – La Corruption – Corruption non seulement a travers des transactions illicites, c.a.d. de commerce d’influence, mais celle de toute une culture et ses fondements de base – ses axiomes directeurs, ou ce que les « savants » appelent « Les Valeurs. » Des societe’s auquelles ces differents parties(acteurs) cite’es appartiennent; ou ce que Mr Huntington appele « les guerres de civilisations. » Ca me derange d’y faire reference sans l’espace d’en etablir tous les elements, mais je vous fait confience de les passer en revue a votre rythme.
Non, ce n’est pas que le monde Occidental soit sans corruption, du tout ou que les autres mondes manquent d’Integrite’. Dans tous ces monde, on a faire a des melanges, des Cocktails si vous voulez, avec chaque cas son potentiel explosif. Cependant, tandis que dans le monde occidental il y a beaucoup de personnes et petits groupes d’interet obscures et corrompus dans une culture aux fondements(valeurs) integres, dans les autres mondes, ce sont les cultures qui sont corrompues, et les personnes ou groupes integres sont les exceptions.
Considerons par example ce paragraphe, de votre essai:
« Avec le recul, il faut bien admettre que c’est bien la puissance économique acquise par la Chine communiste dirigée par le parti unique qui a globalement enrichi une catégorie de Chinois alors qu’en Russie, on a assisté au délabrement économique du pays au seul profit des oligarques et qui dans une certaine mesure étaient en accointance avec l’élite occidentale au détriment d’une large partie de la population qui s’est considérablement appauvrie.
Ce que vous dites est que dans tous ces mega-poles, emergent des groupes qui s’enrichissent plus que et au depourvu d’autres – que se soit chez les occidentaux, les Russes, les Chinoix ou les autres apprenti-sorciers du tier-global. Je suis d’accord avec vous. Mais si vous relisez le debut de mon/ce commentaire, vous verrez qu’ils ont emerge’ de ou les produits de processus differents et des origines differentes. Ce sont des acteurs dans chacune des societe’s(groupes sociaux) ou les cultures produisent des mouvements d’Assension Sociale, vers un certain niveau d’elevation par rapport a la societe’. Et, il ne vous echappere pas que chacune de ces cultures, voir civilisations a ses Icones, du Tzar Nocolei a Mao au Fermier General Washington, Gandi et d’autres.
Reconsiderez les conflits que vous avez cite’ et considerez les acteurs principaux implique’s et leurs cliques respectives.
Je n’omettrai pas le cas qu’il vous fallait absolument inserrer dans toute cette histoire… le conflit Israelo-Palestinien. Celui-ci etait presque tout resolu, ficelle’ et pret a mettre en oeuvre. Mais quelqu’un a eut besoin de devenir un hero, a l’image d’une figure historique. La paix ne pouvait pas advenir sans lui. Apres moi le deluge s’est-il vraissemblablement dit. Qui aurait raconte’ cette histoire telle qu’elle est vraiment dans le monde tier-mondial et sa clique a 29 jamahiriates, ou en Chine, Russie et ailleur meme?
Vous parlez des Lois internationales – que disent-elles du droit de defense? Et bien qu’un agresse’ a le droit de se defendre et d’aneantir son agresseur. Cette Loi-la a ete’ ratifie’ par tout ce monde que vous citez, les Chinoix, Russes et tous les autres inclus. Meme les Palestiniens et leurs leaders sont prets a sacrifier des millions de leurs enfants pour pouvoir exprimer leur attachement a ce principe de que le plus fort guagne !
Quand a la Presse, votre Poutine a bien eut une heure toute entiere au primee-time pour s’exprimer a tout le monde Occidental . . . Il n’a impressionne’ personne !