23 avril 2024
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Le FFS s’enfonce dans une autre crise interne

DECRYPTAGE

Le FFS s’enfonce dans une autre crise interne

Alors même que l’encre de la dernière résolution du conseil national n’a pas encore séché qu’une nouvelle crise  éclate au grand jour au FFS et vient chahuter les dernières annonces du parti. 

Cette-fois, est contre toute attente, ce sont les membres de l’instance présidentielle qui ont étalé au grand jour leurs divergences.

C’était lors de renier conseil national, tenu à Alger le 25 janvier dernier. Alors que tout le monde se focalisait sur la position que le FFS comptait adopter en perspective des prochaines présidentielles qui s’approchent à grand pas, Hayat Tayati, membre de présidium, a pris la parole pour vilipender le secrétaire nationale Djillani.

« Sa nomination est illégale », a-t-elle asséné devant une assistance qui ne s’attendait guère à une telle réaction de la part de l’ancienne députée, d’habitude taciturne et « disciplinée ». Elle a par ailleurs insisté sur « l’ambiguïté de la gestion financière du parti ».

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Selon certains militant du FFS, Hayat Tayati « n’a pas vraiment vidé son sac ». « A vrai dire, on ne sait pas d’où vient l’argent que le FFS dépense », nous révèle un membre du conseil national. 

S’agit-il d’une accusation fondée ? Ou c’est juste un reproche de la part d’un clan du parti contre un autre ? De toutes façons seul un bilan financier rendu public  pourra clarifier la situation financière du FFS. Jamais auparavant les militants ont entendu de telles accusations. Le FFS a été toujours transparent de sa gestion financière. Mais cette fois, les accusations fusent de partout et Ali Laskri et Chérifi, deux membres de l’IP influentet essayent tant bien que mal de résister et d’endiguer le flot de critiques.

Depuis déjà quelques mois, la crise est latente au sein du parti, selon plusieurs militants du FFS. La lune de miel entre les membres de l’instance présidentielle n’a duré que le temps d’une brise de mer, pour ainsi dire. En jeu ? Le tenue d’un congrès ordinaire de parti. 

Deux membres du conseil national sont montés au créneau. Sofiane Chouikh, un autre membre de l’instance présidentielle du FFS a rallié le « camps des insurgés ». Les militants ne savent plus sur quel pied danser. Ils sont dans l’expectative.

A cette série d’accusation, s’ajoutent celles des membres de l’ancienne direction. Ils réclament un congrès national comme le stipule la loi et les statuts du parti.

Plusieurs autres élus du FFS, députés, maires, sénateurs,……ne cachent plus leur désaccord avec l’actuelle direction. La direction nationale est sous pression et plus que jamais fragilisée.

Paradoxal. Au moment ou la scène politique nationale est en effervescence, le FFS, se distingue par son absence total.

L’appel au boycott actif des présidentielles est presque passé inaperçu devant l’ampleur de la crise qui range le parti. Plus personne ne croit à la capacité de mobilisation de ce parti qui enchaîne les crises internes depuis la mort de son ancien leader Hocine Aït Ahmed.

Pour autant, des voix l’assurent. « Les militants de base sont restés soudés. C’est le plus important », nous dit-on.

« L’actuelle direction est dans l’obligation de convoquer un congrès national et on est certain que nous allons que notre parti sera récupéré« , estime un jeune militant du FFS qui croit à la résurrection de ce vieux parti de l’opposition.

Auteur
Abdenour Igoudjil

 




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