Arrestations, interdictions de réunions, une justice transformée en machine à broyer les dignes filles et fils du Hirak/Tanekra, le Front contre la répression et pour les libertés a rendu public un communiqué dans lequel il tire la sonnette d’alarme.
Depuis plusieurs semaines la situation politique nationale du pays est rythmée par plusieurs arrestations et de multiples procès politiques intentés à des dizaines et dizaines de militants politiques, associatifs, syndicalistes, activistes, journalistes, blogueurs…
Les tribunaux de la république sont transformés en machine broyant le multipartisme, les libertés d’opinion, d’organisation, de presse et de pensée.
Cette politique liberticide et d’abus n’a épargné aucune forme d’action politique. Tahar Khouas, membre fondateur du Front contre la répression et pour les libertés ainsi que d’autres militants es qui agissent par des moyens pacifiques pour la libération des détenus politiques et d’opinion et et solidarité avec les familles des détenus sont arbitrairement emprisonnés avec de lourds chefs d’inculpation qu’autorisent l’article 87 bis du code pénal qui assimile des activités politiques ordinaires à des faits terroristes.
Le même article de démolition des libertés est brandi contre le journaliste Kadi Ihsène poursuivi pour “appartenance à une organisation terroriste”.
L’espoir de voir un début d’apaisement après la re-qualification de chefs d’inculpation pour certains détenus dont la suppression d’accusations d’ordre criminelle, l’abandon de poursuites ou la relaxe prononcée dans plusieurs cas, s’est aussitôt dissipé avec de nouvelles convocations et condamnations de citoyens pour des faits souvent liés à leur participation au Hirak révolutionnaire.
Le Front contre la répression et pour le libre exercice des libertés réitère l’exigence démocratique de libération de tous les détenus politiques et lance un appel pressant à l’arrêt de la répression sous toutes ses formes et à l’ouverture du champ politique et des médias à tous les Algériennes et Algériens.
Il appelle l’ensemble des patriotes à renforcer le Front pour aider au combat nécessaire pour les libertés et la démocratie.
Alger, le 29 mars 2022
Chers frères et soeurs victimes de l’arbitraire du régime de Tebboune et Changriha,souffrez en silence et patience car l’heure de rendre des comptes par les tyrans arrivera tôt ou tard et elle sera terrible pour eux. »Ya saâdek ya faâl lkheir » comme dit l’adage car l’abus de pouvoir stade suprême de l’injustice n’est jamais impuni car la justice immanente existe bel et bien et elle est terrible et inimaginable.Pendant le hirak en 2019 tous les vendredis et mardis la rue bouillonnait et je me trouvais devant un groupe de jeunes manifestants qui criaient « Tebboune m’zaouar,djabouh alaâskar,makanche char3iya » ou encore « Tebboune cocaïne » et d’autres slogans.J’ai dit au groupe de jeunes que ce n’est pas lui mais son fils qui y est impliqué et c’est alors qu’un des jeunes me répond que s’il est incapable d’éduquer son fils comment veux-tu qu’il dirige tout un pays.Ca m’a sidéré et on comprend tout avec ce qui s’en est suivi.Notre pays auquel je souhaite un avenir meilleurs navigue à vue sans ancre ni boussole au jour le jour et selon la volonté des rentiers grabataires inconscients et autistes à la fois.Ils oublient que ce pays est composé à 70% de jeunes de moins de 30 ans souvent instruits qui ne demandent qu’à développer leur pays au lieu de partir à l’aventure sur des barques pour souvent mourir noyés…Ce pays de rentiers au pouvoir qui accumulent les privilèges et les passe-droits sans se soucier du reste et qui ne connaissent qu’un seul langage:celui de la force et de la répression.