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Le général Ghediri se rendra-t-il à l’évidence ?

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DEBAT

Le général Ghediri se rendra-t-il à l’évidence ?

Un général ne se rend jamais, même à l’évidence. C’est cette fameuse citation que l’on doit à Jean Cocteau qui semble se confirmer dans l’histoire de Ali Ghediri, ce général candidat à la candidature à l’hypothétique présidentielle d’avril 2019.

Candidat à la candidature, car encore faut-il  que le Conseil constitutionnel valide son dossier lui qui avait pris sa retraite en 2015, il y a de cela moins de 5 ans.

Les personnalités qui avaient donné du crédit à sa candidature controversée viennent de le lâcher, l’un après l’autre, le laissant seul, avec pour seules troupes deux généraux et quatre colonels. Alors que le peuple se révolte, armé de son courage et de sa détermination, contre le 5e mandat insultant et surréaliste, prenant ses destinées en main, exigeant un processus constituant et une 2e République, le général Ghediri tient mordicus à aller au bout de sa bataille électorale.

Le virevoltant H’mida Layachi a été le premier à déserter le front du général Ghediri, lui reprochant sa gestion en solo de la bataille électorale, son mépris pour ses lieutenants et ses déclarations qui, loin d’incarner la rupture tant promise, augurent d’un futur pacte avec l’ennemi !

Vient ensuite le magnanime Mokrane Aït Larbi qui a tenu stoïquement sa tranchée, malgré les tirs croisés et fournis des ennemis et des amis, réussissant la prouesse de gagner sain et sauf le Conseil constitutionnel et d’y déposer fièrement, comme un trophée, le dossier du général Ghediri.

Sauf que là, le vaillant lieutenant-avocat, sénateur à ses temps perdus, voyant l’adjudant Assoul et ses troupes déserter le champ de bataille pour rallier le peuple, a compris que l’heure était grave et, c’est sur un ton ferme qu’il interpelle publiquement son chef : « Ce n’est pas une révolte mon général, c’est une révolution ! »

Imperturbable, toujours droit dans ses bottes, le général Ghediri fonce, sans troupe, sur El Mouradia, rêvant de rééditer l’exploit de Napoléon qui, laissant son armée dans la lointaine expédition égyptienne, avait marché sur Paris à la rencontre de son destin un certain 18 brumaire. Difficile de se rendre à l’évidence quand on a le nerf de la guerre encore solide et la bénédiction de l’impassible Rebrab.

Cettee chronique a été publiée dzvid.com

Auteur
Amélia Guatri

 




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