Site icon Le Matin d'Algérie

Le général Laribi à la tête du protocole de Tebboune

Le général Belkacem Laribi assure l’intérim à la direction du protocole, dont l’ancien patron a été brutalement limogé le 5 juin dernier, révèle Jeune Afrique.

Le général Laribi (62 ans) est par ailleurs chargé de la direction de la protection présidentielle. Aucune information officielle n’est venue confirmer cette nomination par intérim. Le silence est devenu une pratique habituelle.

Ainsi, le général Abdelkader Haddad, connu sous le pseudonyme de « Nacer El Djinn » aurait été installé à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon plusieurs youtubeurs versés, pour certains, dans l’information sécuritaire.

Pour autant, aucune image ni communiqué n’est venu infirmer ni confirmer cette information. Comme au demeurant l’arrestation et semble-t-il la libération de Kamel Bencheikh, l’ancien DGSN. Tout est dans non-dit. Le secret.

En attendant la nomination d’un nouveau patron de cette direction sensible, le général Belkacem Laribi assure, selon JA, l’intérim du directeur du protocole à la présidence de la République après le limogeage sans aucune explication le 5 juin de Mohamed Bouakkaz.

Belkacem Laribi a fait une bonne partie de sa carrière au sein du Groupement d’intervention spéciale (GIS). Il en est membre jusqu’en 1992. Autrement dit au tout debut des massacres de masse opérés par les terroristes.

Il a été admis à la retraite à l’âge de 58 ans, ajoute Jeune Afrique. Le général, Belkacem Laribi a été nommé en avril 2020 au poste de Directeur général de la sécurité et de la protection présidentielles (DGSPP) par Abdelmadjid Tebboune.

« Faute grave » 

Mohamed Bouakkaz pourtant réputé proche du chef de l’État a été viré sans ménagement et jeté à la vindicte populaire avec les termes utilisés par le communiqué annonçant son limogeage.

« Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a mis fin, ce jour, aux fonctions de M. Mohamed Bouakkaz, conseiller auprès du président de la République chargé de la Direction générale du protocole, pour fautes graves et manquement à la déontologie de la profession », lit-on dans le communiqué rendu public le 5 juin.

A deux mois de la présidentielle, Tebboune désignera-t-il un nouveau conseiller du protocole à temps plein ? Et qui ?

La rédaction

Quitter la version mobile