Décédé en Espagne où il était originaire, au courant de cette semaine, l’ami de la révolution algérienne, le moudjahid Villar Raphaël Luc a été enterré, en début d’après de ce jeudi 14 novembre, au village Ighil Tazart, non loin de Larbaa Nath Irathen, ville où il avait décidé de s’établir, juste après l’indépendance de l’Algerie.
Conformément à ses vœux, le défunt qui a tiré sa révérence à l’âge de 86 ans, a été enterré, dans sa propriété privée, sise au village Ighil Tazart, situé quelques encablures de la ville de Larbaa Nath Irathen.
Né le 15 décembre 1938 en Espagne, Villar Raphaël Luc s’était engagé dans la légion étrangère française, en 1960. Affecté dans une caserne de la ville de Skikda, il ne tardera pas à la déserter au courant de la même année, pour rejoindre avec armes et bagages le maquis de la révolution dans la wilaya II historique où il militera sous le commandement de Salah Boubnider.
De là, il rejoindra la Base de l’Est jusqu’en 1962. Il décidera de s’établir dans la ville de Larbaa Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Complètement intégré à la vie communautaire, Villar Raphaël Luc contribuera au développement de plusieurs activités citoyennes au profit de la jeunesse locale.
La rédaction
Je ne connais pas ce personnage. Il est pourtant fort probable qu’il ne s’est jamais vu lui même comme Moudjahid.
Cette pratiquer qui consiste à islamiser post-mortem est éprouvée : des dizaines de milliers de résistants morts ou survivants à la guerre se sont vus rebaptisés chaid ou de moudjahid. Tout comme l’histoire dans son ensemble.
La nouveauté est que même le MDA s’est y mis.