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Le pouvoir « temporel » des morts, le silence « religieux » des vivants 

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Le non du peuple

Imaginez un vaste paysage désertique où le temps est la monnaie d’échange. Au centre de ce désert, il y a un ancien cimetière, un lieu où reposent les morts.

Ces morts, dans leur tombe, détiennent ce que l’on pourrait appeler le « pouvoir temporel ». Ils ont accumulé des années, des décennies, voire des siècles de temps tout au long de leur vie, et maintenant, dans leur mort, ils détiennent ce précieux bien.

Pendant ce temps, en dehors du cimetière, se trouve une société vivante, mais elle est enveloppée dans un silence religieux. Les vivants semblent avoir été captivés par une croyance profonde en quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes. Ils sont silencieux, presque soumis, et leur silence est dicté par une foi aveugle en un pouvoir supérieur. Cette foi les empêche de remettre en question la répartition inégale du « pouvoir temporel » détenue par les morts.

Ce paysage désertique est une métaphore d’une économie « rentière ». Les vivants, au lieu de créer activement de la richesse et d’investir dans l’avenir, dépendent des ressources accumulées par les morts. Les morts, en quelque sorte, continuent de contrôler le destin de la société à travers leur pouvoir temporel. Ils dictent les règles du jeu, et les vivants, sous l’égide de cet autoritarisme tacite, se contentent de leur sort.

Le « régime » autoritaire » symbolise la force qui maintient ce statu quo en place. C’est un pouvoir invisible, mais omniprésent, qui protège les intérêts des morts et maintient les vivants dans leur silence religieux. Il est enragé car il résiste à tout changement, à toute remise en question de l’ordre établi.

Dans cette métaphore, on peut voir une critique de sociétés où une élite économique ou politique détient un pouvoir excessif, souvent hérité du passé, et où les masses restent passives, presque soumises, en raison de diverses formes de contrôle social. La réflexion souligne la nécessité de remettre en question ces structures de pouvoir et de promouvoir une plus grande équité et une plus grande responsabilité collective pour façonner l’avenir.

Dr A. Boumezrag

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