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Le président tunisien Kaïs Saïed remanie le gouvernement

Le président tunisien Kaïs Saïed a procédé ce dimanche 25 août à un vaste remaniement avec le remplacement de 19 ministres, dont ceux des Affaires étrangères et de la Défense, a indiqué la présidence dans un communiqué.

« Ce matin (…) le président de la République a décidé de procéder à un remaniement ministériel », selon le communiqué, qui ne donne aucune raison à cette décision, à l’approche de l’élection présidentielle du 6 octobre, précise l’Agence France-Presse.

Mohamed Ali Nafti, ancien diplomate ayant exercé dans plusieurs ambassades tunisiennes, notamment en Grèce, en Espagne et en Corée du Sud, est le nouveau chef de la diplomatie. Il occupait le poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères lorsque Kais Saied l’avait démis de ses fonctions en 2021.

Khaled Shili, également ex-diplomate et ancien responsable au ministère des Affaires étrangères, est désigné ministre de la Défense. Il a notamment été ambassadeur en Jordanie. Selon la présidence, les trois nouveaux secrétaires d’État assisteront le ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Agriculture et des ressources hydrauliques et celui de l’Emploi. 

Kais Saied, 66 ans, démocratiquement élu en 2019, s’est accaparé tous les pouvoirs lors d’un coup de force le 25 juillet 2021. Arrestations d’opposants, censure, harcèlement de la presse, limogeages à tout-va, tous les instruments chers aux dictatures sont employés par ce président qui s’est mué en autocrate en l’espace d’un mandat.

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Il est régulièrement accusé de dérive autoritaire par l’opposition et ses détracteurs. Il brigue aujourd’hui un second mandat présidentiel dans le cadre de ce qu’il a qualifié de «guerre de libération et d’autodétermination» visant à «établir une nouvelle république».

Face à lui lors de cette présidentielle prévue le 6 octobre, les deux autres candidats sont Zouhair Maghzaoui, un ex-député de la gauche panarabe, et un industriel quadragénaire, Ayachi Zammel, chef d’un parti libéral.

Mardi, l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait affirmé qu’«au moins huit candidats potentiels ont été poursuivis en justice, condamnés ou emprisonnés» et, de facto, «ont été empêchés de se présenter».

Il s’agit notamment des dirigeants de l’opposition Issam Chebbi et Ghazi Chaouachi, et de la cheffe du Parti destourien libre Abir Moussi, une figure de l’opposition nostalgique des anciens régimes de Habib Bourguiba et Zine El Abidine Ben Ali.

«Après avoir emprisonné des dizaines d’opposants et de militants de renom, les autorités ont écarté presque tous les concurrents sérieux de la course à la présidence, réduisant cette élection à une simple formalité», a déclaré Bassam Khawaja, directeur adjoint de la division Moyen-Orient/Afrique du Nord pour HRW. 

Avec AFP

1 COMMENTAIRE

  1. Vivement que les Israeliens en finissent avec leurs freres de labas et qu’ils viennent continuer leur BAISE KOSHER et BENIE PAR TOUS LES DIEUX, incluant celui des ZARABES, en Lybie, TuniKhfafa et Al-Kharia. Vous les enttendrez toutes gemir comme des mules… rien que l’ide’e fait du bien !!!

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