21 novembre 2024
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Le projet de Banque postale en Algérie relancé

Voilà un projet bancaire qui ferait l’affaire des épargnants algériens. Avec un réseau postal connectés, couvrant toutes les régions du pays, il participe grandement dans l’inclusion financière.

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a annoncé, avant-hier en marge de la Journée d’information, intitulée Trésor public et modernisation du secteur économique et financier, que le projet de création d’une banque postale en Algérie est officiellement relancé.

Ce projet est un véritable serpent de mer. Cette Banque Postale devrait démarrer en 2009, juste après son agrément par le Conseil de la Monnaie et du Crédit, malheureusement les choses n’ont pas abouti pour des raisons qu’on ignore jusque là. L’agrément ne vint pas et l’initiatrice du projet a été démise de ses fonctions. Aujourd’hui, les choses semblent prometteuses selon Laaziz Faid, qui a indiqué que «les choses avancent très bien» en collaboration avec le ministère de la Poste et des Télécommunications.

Il faut dire qu’avec un réseau postal, totalement connectés, couvrant toutes les régions du pays et qui participe grandement dans l’inclusion financière avec plus de 27,5 millions de comptes courants postaux, un recensement qui date de l’année dernière, Algérie-Poste à travers son service des chèques postaux (CCP) est de fait, la plus grande banque de dépôts du pays.

Pour rappel, l’idée de créer à partir de cette matrice, une Banque Postale est donc viable et Algérie-Poste avait bouclé dès l’entame de l’année 2007, un dossier portant ouverture d’un « créneau de services postaux » au sein de l’institution.

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Ce créneau auquel devait être donné le nom de banque Postale ou, de Banque Populaire, au regard du nombre important de petits déposants qui y sont domiciliés, devait avoir pour vocations de gérer les dépôts rémunérés de toutes ces « petites bourses » et d’octroyer des crédits (notamment des crédits à la consommation) sur ces fonds cumulés.

La Banque Postale vivrait alors de ses propres avoirs déposés par ses clientèles auxquels s’ajoutent les commissions légales et les intérêts sur crédits octroyés.

Il n’est nul besoin, comme c’est actuellement le cas, que la Banque d’Algérie intervienne pour lui fournir du cash pour payer les clients venus retirer l’argent qu’il y avait déposé.

Avec agence

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