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Le RCD dénonce l’étouffement du débat public et met en garde contre le chaos 

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Réuni la veille dans la capitale, le Secrétariat national du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a rendu public un communiqué où il dresse un constat sévère de la situation politique, économique et sociale du pays.

Le parti d’opposition, qui devait tenir son Université d’été à Melbou (Béjaïa), dénonce l’interdiction de l’événement par les autorités locales et y voit « une peur maladive de la liberté » et une nouvelle illustration du « verrouillage du champ politique ». Une seconde demande a été déposée pour organiser cette rencontre à Zéralda, près d’Alger.

Sur le terrain électoral, le RCD rappelle que la question des scrutins n’a de sens que dans le cadre d’un « processus authentique de refondation démocratique » et non à travers des « simulacres destinés à prolonger artificiellement un système à bout de souffle ».

Le communiqué revient également sur la rencontre du président de la République avec la presse, présentée comme une opération de communication déconnectée de la réalité sociale. Pour le parti, l’écart entre discours officiel et vécu des Algériens – chômage, harga, inflation, effondrement des services publics – ne fait que mettre en lumière « l’incapacité du régime à engager une véritable réforme ».

Sur le plan économique, le RCD tire la sonnette d’alarme face à la « gestion catastrophique des finances publiques ». Chute des exportations, inflation persistante, recul des réserves de change et déficits budgétaires creusés par l’endettement interne constituent, selon le parti, des menaces directes pour la stabilité du pays. La crise des pneus automobiles, suivie d’un accident mortel à Alger, est citée comme exemple des effets d’une politique « improvisée et restrictive ».

La rentrée scolaire et universitaire est également décrite comme un moment de « précarité et de désarroi » pour des familles confrontées à la hausse des prix et pour des institutions éducatives fragilisées par le sous-financement et les « pressions idéologiques ».

Au plan international, le RCD salue la reconnaissance croissante de l’État de Palestine mais déplore les tensions diplomatiques répétées, évoquant notamment les propos controversés de l’ambassadeur de Turquie sur « l’origine » des Algériens ou encore les accusations du Mali en matière de terrorisme.

En conclusion, le Secrétariat national appelle à un « sursaut national salvateur » afin de « rassembler les forces démocratiques, la société civile et les acteurs progressistes » autour d’un projet de refondation démocratique et nationale. Cet élan, estime le parti, n’est plus un choix mais « une exigence historique » pour éviter le chaos et reconstruire un État « civil, moderne et de droit ».

La rédaction

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2 Commentaires

  1. Tous les algériens doivent se réveiller. Chaque algérien devrait être terrifié d’avoir à la tete de l’Etat et de l’armée deux vieux fous séniles et cruels totalement dénués à ce point d’honneur et d’humanité. Quel espoir nourrir quand on à un Président complètement dénué d’humanité ? Quel espoir entretenir quand on a un chef d’Etat major complètement dénué de patriotisme. L’ennemi intérieur n’est pas dans la rue ou en Kabylie, l’ennemi intérieur est à El Mouradia et aux Tagarins. Les fils Kelboune sont en train de mettre à sac le pays. La Issaba Kelboune est la pire mafia que l’on puisse connaître.

  2. Le RCD comme le FFS ne sont pas crédibles. Ce sont deux partis qui ont trahi la Kabylie. Ces deux partis ne luttent que pour bénéficier de quelques malheureux dinars que veut bien leur accorder leur emhoum kelboune. Le régime de kelboun et changriha, n’a pas pris que quelques jours ou quelques heures pour déclarer, officialiser et appliquer dans l’enseignement, l’anglais, langue étrangère, alors que le kabyle, langue amazigh depuis plus de 2000 ans, est encore ignorée, méprisée et rejetée. Les kabyles ont libéré l’Algérie. Mais leur langue est ignorée, méprisée et rejetée. Pendant ce temps, ces deux partis jacassent sur des futilités, qui ne nous concernent pas, ce qui contribue malheureusement à donner de la crédibilité à un régime fasciste, raciste, mafieux qui nous colonise. Ce qui est encore plus malheureux c’est de voir que ce régime colon méprise tout ce qui est kabyle, alors que ces deux partis ne semblent même pas voir les faits. J’arrive à conclure que ces deux partis, ne sont là, que pour nuire à la kabylie, que pour faire disparaitre la langue kabyle. Ces deux partis n’ont aucune gêne à s’exprimer en francais ou en arabe, mais jamais se lever pour que le colon daigne au moins s’addresser quand il est au moins chez nous, en kabylie et aux kabyles dans notre propre langue.

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