Vendredi 1 février 2019
Le RCD rejette cette « énième désignation d’un chef d’Etat »
Dans sa résolution, le Conseil national du RCD estime qu' »il importe avant tout de refuser la reconduction du statu quo ou de valider un rapport de force de circonstance dans un système en crise structurelle ».
Même si le mot boycott n’est pas écrit dans le communiqué, le parti s’achemine directement vers ce choix.
Aussi, en droite ligne du discours de son président, Mohcine Bellabas, le conseil national constate que « la disqualification populaire du rendez-vous du 18 avril ne fait que consacrer les multiples violations de la Constitution, la fermeture sans précédent des espaces politiques et médiatiques et la répression permanente des libertés ».
Après avoir averti sur les risques d’un « désordre périlleux », le RCD déclare rejeter « cette énième opération de désignation d’un Chef de l’Etat et en garde contre la tentation d’un règlement de comptes entre chapelles par institutions interposées ».
Dans une déclaration d’ouverture des travaux du conseil national, le président du RCD a estimé d’ailleurs que “le quadruple quinquennat de l’actuel chef de l’Etat se termine comme il a commencé : dans une crise politique et morale qui risque à terme de déboucher sur des désordres qu’aucune force nationale, à l’intérieur ou extérieur du système, ne peut canaliser.”