19 février 2025
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Le sommet des BRICS aura lieu à Rio en juillet

Le sommet des dirigeants des BRICS se déroulera les 6 et 7 juillet 2025 à Rio de Janeiro, comme l’a annoncé le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira. Cette rencontre revêt une importance particulière, car le Brésil assure cette année la présidence tournante de ce groupe d’économies émergentes, qui inclut des pays influents tels que la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

Les BRICS, acronyme désignant un bloc de pays en développement, ont été fondés en 2009 dans le but de promouvoir la coopération économique et politique entre ses membres. Au fil des ans, le groupe a élargi son horizon en intégrant de nouveaux pays, et il compte aujourd’hui des membres tels que l’Indonésie, l’Iran, l’Égypte et les Émirats arabes unis.

En plus de ces membres à part entière, une douzaine de pays partenaires, dont Cuba, la Bolivie, le Nigeria, l’Algérie et la Turquie, participent également aux discussions et aux initiatives du groupe. L’Algérie est devenue membre partenaire de l’alliance des BRICS le 23 octobre 2024, lors du sommet BRICS+ à Kazan, en Russie.

En rejoignant les BRICS en tant que membre partenaire aux côtés de 12 autres pays, l’Algérie pourrait, selon les experts, se rapprocher d’une adhésion pleine et entière et ce, même si en désespoir de cause, Abdelmadjid Tebboune avait renoncé à l’adhésion à ce bloc. « Pour les autorités algériennes, le dossier de l’adhésion aux Brics est clos. Mieux encore, l’Algérie a définitivement tourné la page, même si elle est membre de la banque des Brics », annonçait El Moudjahid fin septembre 2024.

Mauro Vieira a précisé que lors de ce sommet, les chefs d’État des vingt pays membres, qu’ils soient à part entière ou associés, se réuniront pour prendre des décisions cruciales concernant le développement et la coopération entre les nations. L’objectif principal de cette rencontre sera d’améliorer les conditions de vie des populations des pays membres et de renforcer les liens entre les pays du Sud.

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Le contexte international est également marqué par des tensions, notamment avec les États-Unis. Le président américain Donald Trump a récemment réitéré sa menace d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays du BRICS s’ils poursuivent leurs efforts pour réduire la domination du dollar sur le marché mondial. Cette déclaration fait suite à des discussions sur l’utilisation de devises non américaines lors du dernier sommet des BRICS à Kazan, en Russie, en octobre dernier.

Sous la présidence de Luiz Inácio Lula da Silva, le Brésil a mis l’accent sur la nécessité de réformer les institutions multilatérales et de renforcer la coopération entre les pays du Sud. Parmi les priorités du gouvernement brésilien figure le développement de moyens de paiement alternatifs pour faciliter le commerce et l’investissement entre les membres du bloc. Eduardo Saboia, le négociateur en chef du Brésil pour le groupe, a souligné qu’il ne s’agissait pas de remplacer le dollar, mais plutôt d’explorer l’utilisation des monnaies locales dans les transactions commerciales.

Ce sommet à Rio de Janeiro s’annonce donc comme un moment clé pour les BRICS, où les dirigeants auront l’opportunité de discuter des défis communs et de tracer des voies pour un avenir de coopération renforcée. Les décisions prises lors de cette rencontre pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique économique mondiale et sur la position des pays émergents sur la scène internationale.

Le bloc des Brics représente 26,2 % du PIB mondial se positionne comme un concurrent stratégique d’organisations occidentales telles que le G20.

La rédaction avec AFP

3 Commentaires

  1. « « Pour les autorités algériennes, le dossier de l’adhésion aux Brics est clos. Mieux encore, l’Algérie a définitivement tourné la page, même si elle est membre de la banque des Brics », annonçait El Moudjahid fin septembre 2024 ». Ou l’art de prêcher le faux pour avoir le vrai. Dans la nouvelle Algérie il ne faut jamais dire jamais. La nouvelle Algérie n’étant pas à un retournement de veste près, toute éventuelle proposition d’adhésion, fut-elle symbolique, sera considérée comme un succès retentissant du deuxième mandat qui fera oublier l’échec humiliant du premier mandat.

  2. Sans la nouvelle algérie mais avec ses 5 milliards de dollars offerts comme cadeau.
    Sinon quel bénéfice le pays en tirera en déposant 5 milliards de dollars d’argent du peuple dans leur banque ?
    Peut on aller si bas que ca alors que les BRICS qui les ont réjeté sont en train de dorloter d’autres pays pour les rejoindre ?
    Cela ne veut dire qu’une chose et une seule: On ne vaut absolument rien a leurs yeux et aux yeux du monde.

    • Tu as tout compris. L’Algérie doit se concentrer sur son environnement immédiat : le Maghreb y compris le Maroc frére, la méditerrannée et l’Europe ! Cela fait 63 ans que les algériens rêvent de liens étroits avec l’Europe et l’Occident mais que notre armée de merde nous impose des relations étroites avec tous les looser de la terre : Russie, Iran, Syrie, Hamas etc… Les algériens veulent être en paix avec le monde entier ! Les algériens ne veulent être en conflit ou en concurrence avec personne ! Les algériens veulent un Président comme Chadli Bendjedid ou Zeroual : quelqu’un qui est soucieux de l’image de l’Algérie à l’international, quelqu’un qui est soucieux de l’image des algériens. Kelboune et les généraux corrompus et criminels sont en train de faire de nous les parias de la terre. Ils sont en train de nous diaboliser, de nous déshumaniser e nous savons tous ce qui vient après cette diabolisation. Nous devons nous soulever. Je pense qu’il sera moins mortel pour le pays d’affronter l’armée algérienne que d’affronter une coalition internationale

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