Six mois après « Autopsie d’une Algérie jamais en paix », Kacem Madani nous revient avec un ouvrage culturel de plus de 450 pages dont le titre, à lui seul, suffit à en résumer le contenu.
« Légendes Kabyles, impérieuse culture de mon terroir » est un hommage rendu à de nombreux chantres qui ont fait les beaux jours de la culture kabyle, pré-et-post indépendance.
Il suffit de lire la quatrième de couverture pour en délimiter la teneur :
« Le livre est un hommage aux artistes qui ont fait la gloire de la chanson kabyle avant et après la guerre d’indépendance. Il se focalise essentiellement sur ces géants qui ont fait connaître leur talent en dévoilant la férocité de l’exil en France pendant les années de braise. Ce travail a pour objectif de faire connaître aux jeunes générations un grand pan de la culture kabyle. Une culture riche menacée de disparition par la grâce d’une hégémonie moyen orientale qui se donne comme objectif d’éradiquer jusqu’à nos racines. »
Voilà qui est on ne peut plus clair !
Le livre est divisé en deux chapitres. Le premier se focalise sur la génétique amazigh en général, et kabyle en particulier, démontrant, analyses à l’appui, que le gène nord-africain est une ramification singulière de l’arbre généalogique de l’homo-sapiens. Celle-ci ne pouvant être rattachée aux envahisseurs de tous bords qui ont occupés nos terres, des romains aux roumis, sans omettre nos cousins d’Arabie. Le second chapitre contient des hommages puissants à ces artistes qui ont fait la gloire de notre culture : de Bahia Farah à Cherifa, de Cheikh Nourredine à Zerrouki Allaoua, de Rouiched à Mohamed Iguerbouchène, en passant par Youcef Abjaoui ou encore Lla Yamina.
Ce sont plus de soixante artistes kabyles qui sont référencés dans cet ouvrage. Avec, cerise sur le gâteau, leurs plus grands succès présentés avec la traduction en français et/ou la transcription originale, et que l’on peut écouter sur YouTube à satiété.
La nouveauté dans ce livre est qu’il existe en version numérique pour un prix dérisoire (*). L’auteur n’ayant pas d’autre objectif que celui de servir de modeste courroie de transmission d’une culture millénaire qu’il serait dommage de laisser périr. Il appartient aux nouvelles générations de la chérir et de la transmettre à leur tour !
Zik wa i’hadriţ i-wayeḍ,
Ass-a di-elkaɣeḍ,
aţ-idafen inegura !
Lounis Aït Menguellet, « Tibṛatin »
Sofiane Ayache
(*) https://www.leseditionsdunet.com/livre/legendes-kabyles
Bravo et surtout TANMIRT !
Ca c’est de la Politique Nucleaire!
La substance elementaire d’une personne, c.a.d. sa Psychee est son Imaginaire, ou la facon qu’il/elle se concoit. Ou son roman prive’. En fait plus comme un role d’un personnage dans roman, une histoire – avec ses reperes, possibles et impossibles, les limites et aspirations, les lieux, paysages, et que sais-je. Les legendes sont exactement les plats d’une table voir des tables entieres de plate d’ou qu’on ramasse tous les ingredients qui constituent ou construisent une psychee.