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 Leïla Aslaoui nommée présidente de la Cour constitutionnelle

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Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a procédé ce mardi à la nomination de Madame Leïla Aslaoui (79 ans) à la tête de la Cour constitutionnelle. Cette décision intervient en application des dispositions des articles 91 (alinéa 7), 92 (alinéa 1), 186 et 188 de la Constitution.

Jusqu’à sa désignation officielle, Leïla Aslaoui assurait l’intérim à la présidence de l’institution en sa qualité de membre le plus âgé, conformément à la procédure prévue. Elle succède à Omar Belhadj, dont la démission a été acceptée à sa demande. Ce dernier a été ensuite nommé ambassadeur de l’Algérie auprès de l’État du Koweït.

Leïla Aslaoui possède un parcours marqué par une longue expérience au sein de plusieurs gouvernements successifs durant les années 1990. Elle est nommée ministre de la Jeunesse et des Sports le 18 juin 1991 dans les premier, deuxième et troisième gouvernements dirigés par Sid Ahmed Ghozali. Par la suite, elle occupe les fonctions de secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée de la Solidarité nationale et de la Famille, d’abord dans le gouvernement de Mokdad Sifi, puis dans celui de Redha Malek.

C’est notamment durant cette période qu’elle est confrontée à des dossiers sociaux sensibles, en lien avec l’assistance aux familles durement éprouvées par les violences de la décennie noire. Son implication dans ces questions à haute portée humaine et politique a renforcé son profil technocratique et son ancrage dans le paysage institutionnel.

Bien qu’écartée de la scène politique durant les mandats successifs du président défunt Abdelaziz Bouteflika, Leïla Aslaoui est restée proche des cercles décisionnels. Son retour à un poste de haute responsabilité témoigne d’une forme de continuité dans la gestion des affaires de l’État, et souligne la confiance que lui accorde l’exécutif.

La Cour constitutionnelle, instituée par la révision constitutionnelle de 2020, est chargée de veiller au respect de la Constitution, au bon fonctionnement des institutions et à la régularité des opérations électorales. On se souvient en septembre dernier, c’est la Cour constitutionnelle qui a annoncé les résultats finaux de la présidentielle. Omar Belhadj, son président, avait annoncé que la participation s’est élevée à 46,1 %. Un écart considérable avec les 23 à 25 % annoncés par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), objet de nombreux commentaires ironiques.

Le nombre de votants a été quasiment doublé, passant de plus de 5,6 millions, selon l’ANIE, à 11,2 millions selon la Cour constitutionnelle. Un tour de passe-passe qui a sauvé la face à Tebboune. Ce gonflement a induit une baisse du score du vainqueur, qui passe de 94,1 à 84,3 %, tout en lui accordant plus de 2,3 millions de voix supplémentaires. 

Eu égard à cette affaire, qui a éclaboussé la réputation déjà bien entamée de la présidentielle, le profil de Leïla Aslaoui, alliant expérience, loyauté institutionnelle et connaissance fine des rouages de l’État, répond aux exigences de stabilité qu’impose la présidence de cette haute juridiction.

La cérémonie de prestation de serment devant Abdelmadjid Tebboune est attendue dans les prochains jours.

La rédaction

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7 Commentaires

  1. Elle sera nomme’e Berzidante SUPREME si elle arrive a 100 et se passera d’un ministre de la jeunesse et des sports.

    « dossiers sensibles de la decennie bla bla bla… » – Et la tyrannie avec boucherie terroro-terroriste, c.a.d. leurs sbirs qu’est-ce que vous en faites ? La difference entre les terros de la hakouma et ceux independents est la conviction ! SInon c’est la meme recette, la meme theorie, la meme ecole et la meme methode !

    • J’attends l’arrive’e de Trump labas, apres le Senegal et la Mauritanie.
      Je vous decode d’avance le resume’ de ses differents commentaires, sans tete ni queue, par design:
      Sahara Occidental?
      Tout ce qui est OCCIDENTAL c’est a MOI ! – Le reste pour poutine(ca inclus vous les socialo-merdattes) – l’Atlantique ma picine PRIVE’E !!! Et le SAHARA aussi, c’est a moi, ce n’est pas rentabilise’, quel gachi !!! Mais je vous comprends, vous etes fatigue’es les VIEILLES MDR, meme votre Q en a marre, toujours en l’air. Maintenant vous ne vous occuperez plus que de la mouradia, le SAHARA C’est a MOI ! Poutine prend le Mali.
      Et vous les vieilles turkettes, vous pouvez Kawder 24/7 avec khomeni et son pote turk. Ils ont les kurds vous avez les kabishes et les chwiyas. M6 restera le guardien de la saloperie.
      Ca, c’est les messages que transmet Witkoff, le traducteur de Trump.
      Example de Traduction:
      Trump: « le dirigeant de ce trou de mdr est interessant… »
      WITKOFF: « On a enttendu parler que vous avez des mineraux de valeur, on va les localiser. »
      TRUMP: Le dirigeant est gentile et va venir a la maison blanche. »
      WITKOFF: « Le dirigeant est maintenant ma bitch, il venir embrasser la bague et s’applatir. »

      Est-ce un hasard que se soit les pauvres Americains qui ont elu le DOnald???
      Non ! C’est ceux qui ont ete’ exploite’s par les disettes khoroties des socialisettes !

  2. Omar Belhadj : 85 ans qui devient ambassadeur au Koweït !

    Cette petite dame Mme Aslaoui, 79 ans, devient présidente du cour constitutionnelle qui n’a que le nom !
    Elle est fatiguante cette gerontocratie algérienne !
    Place aux Jeunes !

  3. Bientôt ils vont nommer leurs copains d’el alia aux postes stratégiques à titre posthume.
    Car de toutes les façons tout se fait et se défait au tagarin. Donc jeune où grabataire cela n’à aucune importance.

  4. Des postes budgétivores et inutiles à une période où le pays a besoin d’économies pour investir dans une économie créatrice de richesse au profit du peuple.

  5. Je trouve Mme Aslaoui relativement sympathique. Tout ce qu’on peut dire c’est qu’elle ne porte pas dans son coeur les intégristes islamistes , ceux-là même qui ont assassiné son mari dentiste à la rue Babazzoun dans la basse Casbah d’Alger. Elle m’avait dédicacé son livre à la librairie du Tiers Monde consacré aux ravages de cette idéologie macabre en Algérie. Malheureusement comme dit l’adage une hirondelle ne fait pas le printemps, la mauvaise herbe couvre tout et se propage en se drapant de la « légitimité » divine…

  6. Tebboune le prestidigitateur. Il fait l’éloge des jeunes à longueur de discours mais distribue les postes aux jeunes de 75 ans et plus, quitte à rameuter ceux à la retraite, très souvent forcée. Comme chantait Brassens, les copains d’abord, les copains d’abord!

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