19 mars 2024
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L’endettement est un « suicide politique », soutient Tebboune

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L’endettement est un « suicide politique », soutient Tebboune

 Dans la foulée de ses déclarations, Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé, dimanche, le refus de l’Algérie de recourir à l’endettement extérieur, un choix qui serait un « suicide politique ».

Pas de rééchelonnement de la dette. Ni quelque emprunt qui pourrait être lourd. Le Président Tebboune a indiqué que « le Fonds monétaire international agit comme s’il préparait le terrain à l’endettement. Nous n’opterons jamais pour ce choix, c’est impensable. Nous ne mènerons pas le pays vers un suicide politique ».

A cet effet, Tebboune s’est dit sceptique vis-à-vis des recommandations du FMI qui prône le report de la mise en oeuvre des réformes structurelles, affirmant que « l’Etat algérien poursuivra ces réformes en toute souveraineté ».

Le Président Tebboune s’est, en revanche, félicité des rapports de la Banque mondiale qui a salué « la résilience de l’économie algérienne dans un milieu instable ».

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L’économie algérienne devra enregistrer un taux de croissance de près de 4%, dépassant, ainsi, les prévisions de la Banque mondiale (2,6%), a-t-il soutenu. 

A la fin de l’année, les recettes de l’Algérie couvriront toutes ses acquisitions de l’étranger, sans toucher aux réserves de change, a encore affirmé Abdelmadjid Tebboune. Il ajoute : « Nous ne connaîtrons pas de situation exceptionnelle, nous pourrons atteindre l’équilibre financier vers la fin 2021, sans toucher aux 44 milliards de dollars de réserves de change, qui étaient estimées à 57 milliards USD à la fin 2020 ».

Revenant sur les résultats de l’économie nationale en 2021, le Président Tebboune prévoit des exportations hors-hydrocarbures estimées à 4,5 milliards USD, un chiffre jamais atteint « depuis 25 ans ». Un chiffre difficile à soutenir. Et surtout ridicule au regard des besoins du pays.

Il a évoqué la rationalisation des importations en vue de réaliser l’équilibre de la balance commerciale du pays, faisant état par la même de la révision « structurelle et sans créer de pénurie » de la politique d’importation. Une telle démarche a fait passer la facture d’importation de 60 milliards USD à 32 milliards USD.  

Auteur
L.M/APS

 




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