28 avril 2024
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L’engagement politique de l’ANP : quel avenir ? 

La perspective de la présidentielle 2024 remet inévitablement à l’ordre du jour le débat sur l’engagement de l’Armée dans la vie politique. Les conditions de ce débat sont jusqu’ici balisées par deux points de vue.

Le premier soutient le rôle politique actif de l’Armée. Il considère que c’est la garantie pour éviter un glissement de l’État vers un régime totalitaire islamiste. Il brandit pour preuve l’arrêt du processus électoral de 1991, processus qui portait au pouvoir le FIS (front islamique du salut).

Il porte également au crédit de l’action politique de l’Armée, la mise en échec de l’insurrection islamiste. Cette opinion a donc l’avantage de faits réels qui lui donnent du crédit. Cependant, elle fait l’impasse sur l’accompagnement autoritaire de cette présence militaire dans le champ politique. Et surtout, elle ne présente pas de perspective de sortie de l’État autoritaire.

Le deuxième point de vue aborde la question sous l’angle de la contradiction « État militaire – État civil ». Cette contradiction se résout par la satisfaction de la revendication d’un État civil. L’Armée est ainsi invitée à renoncer à sa suprématie dans la direction de l’État. Cette approche a mené, lors du Hirak, à la confrontation. Elle s’est soldée par le lot de poursuites policières et judiciaires et d’emprisonnements d’opposants politiques. Elle a conduit à une impasse.

La constitution algérienne : un mille trous

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Le reflux du mouvement de la société civile intervenu après le Hirak porte un coup sérieux à cette stratégie. D’autre part, la revendication d’un État civil indéterminé est sous-tendue par la sous-estimation ou l’ignorance du risque d’instauration d’un pouvoir islamiste totalitaire.

Ces deux points de vue opposés tournent le dos à la question fondamentale qui est posée à l’Algérie depuis l’adoption de la Constitution de février 1989 : Comment faire passer l’Algérie à la vie démocratique sans lui faire courir le risque d’une instauration d’un régime totalitaire islamiste. Le premier point de vue qui défend l’engagement de l’Armée dans la vie politique, sacrifie les libertés pour interdire l’État islamique. Le deuxième, qui veut exclure l’Armée de la vie politique entretient l’illusion de l’alternance politique avec la possible accession au pouvoir de l’islamisme radical.

Il a été suffisamment opposé d’arguments à cette deuxième opinion. Sa critique se résume dans l’assimilation abusive de l’État civil avec l’État de droit ou dans la promesse d’une évolution automatique de l’État civil vers l’État de droit. (Cf article « vers la présidentielle 2024, la question fondamentale »). Il s’agira ici de privilégier la critique du premier point de vue.

Comme affirmé plus haut, les partisans de l’engagement politique de l’Armée mettent en avant le barrage dressé contre l’instauration d’un État islamique. C’est un argument qui a de la consistance parce qu’il traduit une réalité vécue. Malheureusement, la souveraineté populaire qui s’exprime par les élections, ne garantit pas au pays l’interdiction d’un régime islamiste totalitaire. Il en est donc conclu que l’État autoritaire avec l’engagement politique de l’Armée demeure le seul rempart face au danger islamiste radical. Peut-on, pour autant, conclure également que c’est la solution définitive et absolue ? Personne ne le soutient ouvertement.

Mais dans les faits, rien n’indique la reconnaissance du caractère transitoire de cet état de fait et une volonté de créer les conditions pour en sortir. C’est là que devrait se situer le cœur du débat public national. Car l’alternative est la suivante : s’inscrire dans la contradiction « État civil – État militaire » avec son lot d’affrontements ou organiser le dialogue pour une évolution progressive et garantie vers l’État de droit.

Il parait plus avantageux pour le pays et son devenir de s’inscrire dans la conception de l’évolution de l’État autoritaire vers l’État de droit. Cette conception prend acte de la réalité qui s’est imposée depuis l’accession à l’indépendance voilà 60 ans. Elle prend également acte de l’alinéa 4 de l’article 30 de la Constitution de décembre 2020 qui consacre « la défense des intérêts vitaux et stratégiques du pays » par « l’Armée nationale populaire ».

La formule est vague et autorise donc des interprétations larges sur l’étendue de l’intervention de l’Armée. Cette approche de la réalité du pouvoir en Algérie s’écarte totalement de la conception qui suppose la résolution de toute contradiction par l’élimination d’un des deux termes de la contradiction.

Bien au contraire, ce qui primera, c’est la conjugaison des efforts de toutes les forces politiques nationales et de toutes les institutions pour faire évoluer l’Algérie vers les standards internationaux de liberté et de démocratie. L’évolution de l’Algérie dépendra des progrès de la société civile, de son organisation pluraliste et multiforme, de l’imprégnation en son sein des idées de libertés individuelles et du renforcement de la volonté de vivre ensemble. Elle dépendra de l’accompagnement dont la société civile bénéficiera de la part des institutions de l’État et de l’Armée en particulier. Un consensus national évolutif soutiendra le processus d’extension des libertés individuelles et de démocratisation de la vie politique.

Ce consensus national marquera la sortie de ce statu quo qui tient à l’écart de nombreuses forces vives du pays. Il reposera sur la reconnaissance de la nécessité d’un processus qui doit faire évoluer l’Algérie vers l’État de droit.

Au centre de ce processus se trouve l’évolution du rôle de l’Armée dans la défense de la constitution. Dans la situation actuelle, l’Armée jouit d’une autonomie dans ses choix politiques. Elle s’inscrit dans la tradition du nationalisme. Elle pèse fortement dans les moments de crise ou lors de la désignation ou du parrainage du candidat à la présidence de la République.

Elle influe sur la politique gouvernementale par ce biais et par sa représentation dans des institutions comme le haut conseil de sécurité. L’état-major de l’Armée exerce une direction hiérarchique sur des services de sécurité. L’Armée dispose également d’une grande influence sur les partis-États (FLN et RND) et sur les membres du parlement. Le pouvoir et le rayonnement dont elle dispose ont conduit à éviter à l’Algérie une dictature religieuse mais également à asseoir un État autoritaire.

Il est illusoire de croire qu’un tel résultat se maintienne indéfiniment. Il serait contraire aux enseignements des sciences sociales et des sciences politiques de considérer que des institutions et les personnes humaines qui les composent ne changent pas ; qu’elles ne subissent pas les effets de la démographie, du développement des connaissances et du changement de mode vie ; qu’elles échappent à différents déterminismes non maitrisés sur la personnalité et les opinions.

Pour ce qui est de l’Armée, toutes ces transformations ne se dévoilent pas spontanément. L’organisation pyramidale de l’armée fondée sur la discipline et l’obéissance à la hiérarchie favorise l’uniformité et un comportement normatif. Ce n’est qu’une fois franchi les différents échelons menant au haut commandement que les personnalités s’affichent. Il n’est pas exclu alors que le haut commandement se trouve alors sous l’influence d’officiers généraux acquis à des idéologies particulières et pourquoi pas à l’idéologie politique religieuse. Comme toute armée dépend de l’autorité de son commandement, l’orientation générale du pays se trouvera dépendante des choix idéologiques des officiers influents du commandement militaire.

Dans la période récente, sans bouleverser l’ordre idéologique régnant, le défunt chef d’état-major Gaïd Salah a marqué de son empreinte autoritaire renforcée l’issue de la crise politique consécutive à la fin de règne du défunt président Bouteflika. Le mode de recrutement et de promotion des militaires obéit au fonctionnariat. Il ne prémunit pas contre des influences idéologiques latentes. Malgré son implication dans la vie politique, l’Armée ne peut pas être une organisation démocratique.

C’est le haut commandement qui constitue l’élite dirigeante. L’accès se fait sur une base technique. C’est au bout de cette ascension professionnelle que s’ouvre le rôle politique. Le danger ne parait pas immédiat compte tenu des traditions nationalistes encore solides dans l’ANP. Mais l’avenir peut réserver des surprises. C’est pourquoi, la réflexion à long terme s’impose, le rôle actuel de l’armée doit être envisagé comme transitoire. Cette réflexion reste à mener dans la société et dans l’armée. Le processus d’évolution de l’État autoritaire vers l’État de droit va donc de pair avec la transformation progressive du rôle constitutionnel de l’armée.

Une des premières améliorations consiste en une plus grande prise en compte du pluralisme politique. Depuis l’élection de Abdelmadjid Tebboune, la présidence de la République et le commandement de l’Armée montrent des relations serrées. Elles dépassent le cadre constitutionnel parce qu’elles sont érigées en collaboration politique étroite.

Les déclarations du chef d’état-major de l’ANP, sa présence symbolique multipliée dans les différentes activités présidentielles et les éditoriaux de l’organe de l’ANP, El Djeich, affichent une sorte de fusion. Le commandement de l’ANP exprime un soutien au pouvoir politique au-delà de sa disposition à appliquer dans ses domaines les orientations du président de la République.

Le soutien est total alors que de nombreux secteurs de la vie du pays, l’économie, le social, le culturel, les finances et d’autres sont soumis, dans le cadre du pluralisme politique, à des options qui découlent d’écoles politico-idéologiques différentes. Tout en assurant son rôle de gardien vigilant des choix constitutionnels du pays, il semble indiqué que l’état-major de l’ANP se tienne au-dessus des choix opérés dans ces domaines ; qu’il adopte une forme d’impartialité qui traduit le respect du pluralisme politique.

C’est d’ailleurs l’esprit qui a prévalu quand l’ANP s’est retirée du comité central du FLN à la suite de l’instauration du pluralisme politique par la constitution de 1989. Cette neutralité bien comprise découle des statuts différents de la présidence de la République et de l’Armée. La présidence de la République est soumise à des mandats de 5 ans renouvelables une fois ; L’Armée nationale populaire est une institution pérenne de l’État algérien ; elle ne doit pas être soumise aux variations programmatiques des présidents élus.

Elle montrerait ainsi sa disponibilité à respecter l’expression pluraliste de la société algérienne dans les limites définies par la Constitution. Cette prise en compte par l’armée du pluralisme politique est capitale. Elle militerait pour l’extension des libertés individuelles et des libertés politiques et elle favoriserait une plus grande intervention de la société civile.

Plus fondamentalement, et dans une perspective plus lointaine, la relation de l’Armée avec la politique ne peut être envisagée que comme moyen, un moyen au service d’un but. Ce but, c’est la société algérienne, son épanouissement dans la liberté et la démocratie. Pour cela, les standards internationaux des libertés et de la démocratie sont précisés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 et le Pacte international relatif aux droits civils et politique de 1966 ratifié par l’Algérie le 12 septembre 1989. C’est donc à ce but, l’avenir de la société algérienne, que doivent être rapportés les moyens de réalisation.

L’intervention de l’Armée et de son commandement dans la vie politique exprime dans le fond une réserve sur la capacité de la société algérienne à faire les bons choix quant à son avenir. Les élections législatives de 1991 qui devaient porter le FIS au pouvoir, avec comme programme l’État islamique, donne de l’argument à cette appréhension.

Ce point de vue est partagé par de larges secteurs de la société algérienne. Inscrite dans la durée, la volonté de protéger le choix républicain de l’Algérie, de le rendre irréversible, nécessite une évolution de la société civile et une consolidation du rôle des institutions de l’État par leur immersion dans le droit.

L’évolution de la société civile se mesurera à sa capacité à s’organiser d’une manière autonome. Elle est inséparable d’un exercice plus large des libertés individuelles et politiques. Elle est mesurable à son niveau d’appropriation des espaces de la démocratie représentative dont le parlement. Complémentairement, les prérogatives du président de la République seront progressivement réduites. C’est une évolution qui doit être encadrée par la constitution dans le cadre de l’irréversibilité du choix républicain. Les institutions de l’État et l’Armée et les services de sécurités en particulier devront également se placer sous l’autorité de la Constitution.

Ainsi, le long chemin à parcourir pour faire passer l’Algérie à l’État de droit sera constitué d’avancées dans la suprématie du droit, du droit universellement défini, des droits humains fondamentaux. C’est le plus grand chantier de cette évolution parce qu’il faudra refonder le socle juridique. Cela suppose l’acceptation d’un changement des normes juridiques.

Le droit algérien actuel comporte des éléments du droit universel mais il reste grandement marqué par l’influence des idéologies collectivistes qui nient l’individu. Le nationalisme étroit, le socialisme et le communautarisme religieux fournissent au droit algérien les conceptions autoritaires qui fondent l’oppression de l’individu. La rénovation du droit algérien passera donc par un toilettage progressif qui le rendra en plus grande conformité avec le droit universel. Cette rénovation pourra se faire par un grand travail de formation.

Les Nations-Unies, l’Union européenne et l’Afrique du Sud dont le système constitutionnel garantit l’indépendance de la justice apporteront une aide précieuse. Cet immense chantier suppose l’adhésion de la société civile et des principales institutions de l’État. L’Armée et les services de sécurité pourront grandement contribuer à cette œuvre.

Au service de la constitution contenant le droit algérien rénové, conforme au droit universel, ils se mettront au service du pays et de sa société. L’image de ce chef de la police londonienne refusant de céder à une demande du ministre britannique de l’intérieur qui voulait interdire une manifestation de solidarité avec les Palestiniens est significative de la suprématie du droit.

Ce chef de la police a agi au nom de la constitution libérale du Royaume Uni. Le ministre de l’Intérieur britannique a été contraint à la démission. Cet épisode illustre l’impact du droit et les limites qu’il impose au gouvernement. Il donne une idée des transformations que devra subir l’État algérien pour devenir un État de droit.

Said Ait Ali Slimane

Cette analyse a été publiée par l’auteur sur son réseau social.

23 Commentaires

  1.  » quel avenir ?’

    Je pense qu’Addi a répondu à cette question. Addi, lui y est allé à l’avenir, et de loin il a vu de quoi ça retournait. Il a rebroussé chemin tout désespéré. 

    Donc , l’avenir ce n’est pas de son coté qu’il faut regarder.

    Bien que cette judicieuse analyse ait embrouillé ma pauvre cervelle d’abruti , car comme tous les regards des minbaristes elle prend le problème par le haut et par le bout où il se prend le plus facilement. N’ayant pas les compétences pour pour prendre ma place dans ce débat ésotérique , mais ne pouvant réprimer l’envie d’y mettre un grain de selles,

    Avant même qu’Addi, ne reviennent de son Odyssée complètement déçu et désespéré, et ayant compris que l’état actuel de notre société ne nous conduira nulle part ,avant de nous proposer la régression profonde, comme contre-pied ou à contre-tête à cette analyse, j’ai toujours dit que nous avons d’abord un problème de culture et de société.

    C’est ce problème de culture et de société qui fait que mécaniquement que le pouvoir ne saurait être qu’autoritaire. Autoritaire et pas totalitaire à cause de la fragmentation de la société et partant delà de l’espace politique. La preuve historique nous a été donné lorsque nous avons essayé.

    Ensuite, je ne comprends pas cet enfermement dans l’alternative démocratique comme chemin obligatoire vers le Paradis. Jusque là tout ce que nous avons obtenu c’est une fragmentation inconciliable de notre société qui fait que quel que soit celui qui arrivera au pouvoir sera obligé d’être autoritaire avec le risque que n’importe quel zozo pourrait le plus démocratiquement du monde arriver au pouvoir.

    voilà pourquoi, j’ai arrêté de cramer mes derniers neurones à essayer de vous comprendre et j’ai définitivement renoncé pour prendre le train d’Addi.

    • Je pense que le militaire en hibernation jouant a la mouche éléctronique est sortie de sa tanière.
      Votre vrai casse-tête est que vous êtes tous vieux, personne ne vous croit et personne ne vous fait plus confiance ! Vous êtes seuls et entre vous.

      • Donc selon toi, la mouche encore active, seuls les vieillards fossils qui vivent encore en 1970 sont capables de gouverner le pays en dilapidant l’argent du peuple pour le controller 24H/124H ?

        • Vous avez le choix entre les vieillards fossiles qui vivent encore en 1970 ou les jeune pétillants qui rêvent de vivre comme en l’an 622.
          Et c’est là justement que le train de 3addi qu’évoque Hend Uqaci prend tout sens, comme idée et comme vecteur de transport transgénérationnel et transtemporel.

    • Azul @ Hend tu dis : « mais ne pouvant réprimer l’envie d’y mettre un grain de selles, » ta langue a encore fourché ou c’est voulu? Any Way, alors, grain de sel pour grains de selles, j’ajouterai le mien :
      Certes le pb est sociétal et culturel mais, cette jeunesse algérienne comme africaine en général d’ailleurs (regardez le Sénégal, dernier havre de stabilité) exprime bien son désir, certes paradoxal mais bien réel : adopter le model occidental tel que décliné dans l’artic. sans renoncer à la régression féconde de AADI (que d’ailleurs on a pas entendu depuis son retour d’odyssée).
      Dans ce paradoxe, pitet que cette jeunesse (à l’image de Nora) entrevoit un paradigme novateur qui nous échappe à nous autres la vieille carne du siècle dernier.

  2. le pays qu’on nomme Algérie n’a pas d’avenir, le point de bascule ,le point de non retour est atteint,le ralentissement du phénomène de la dislocation est encore ralenti par l’existence d’une rente pétrolière qui donne un peu d’air au régime, et la fin de l’ère des hydrocarbures,sonneras le glas pour le régime er ses ouailles.

  3. C’est ce régime militaire qui a fabriqué l’islamisme qui malgré leur hégémonie se retrouvent à partager le pouvoir, le domaine social pour les islamistes et le reste pour l’armée. Il faut rappeller déjà que c’est cette anp qui a assassinée l’aln surtout en terme de vision de l’Algérie indépendante. L’Algérie est non seulement construite sur du mensonge mais aussi et surtout le sang du pauvre peuple qu’il ont détruit méthodiquement sur ts les plans notamment en matière de reperes à tel point c’est vrai que s’il y a élection libre demain, ce peuple ( sauf le peuple Kabyle ) va changer la dictature militaire par la dictature islamiste cad en pire. Il ne sert à rien de rafistoler une maison bancale contruite sur du faux mm avec la meilleur version de la démocratie ,  » yetnahaw gaâ  » ne doit pas juste être en direction des dirigeants mais aussi du peuple qu’il faut en urgence réeduqué à tel point que c’est un danger pour lui mm. Aucune révolution polique ne réussira à redressé l’Algérie si elle n’est pas accompagnée d’une révolution culturelle et sociale. Pour ce qui est de  » état civil et non miltaire  » , pour les islamistes ce n’est pas une ambiguïté, ils savent de quel état civil il s’agit…l’islamisme avec lequel les généraux s’accomode ne leur suffit pas, ce qu’il veulent c’est un état comme l’Iran avec une armée de gardiens de la révolution, une armée de gardiens des moeurs plus l’armée conventionnelle. L’Algérie est non seuleument dans la merde, qu’on pourrait à la limite nettoyer mais pour son atteinte de schizophrénie il faudrait une thérapie.

    • J’ai oublier de dire que pour moi l’anp est une armée d’occupation dirigée par des tyrans au mm titre que les islamistes déjà sans avoir le pouvoir avaient fait un massacre avec la participation de cette anp pour se maintenir au pouvoir.

    • C’est un Constat absolument CORRECT. La therapie qu’il faut est celle administre’e a Gaza, mais a plus grande echelle. Mais pas en Algerie seulement, mais aux environs aussi, au nords surtout. Les Europeens occidentaux doivent bouger leur luc ou disparaitre, avec beaucoup de Poutine a l’Est et autant de Mouh au Sud. Contrairement a Biden, Trump les a mis face a leurs responsabilite’s individuelles et celle collective. Voila une autre raison de soutenir les sans-papiers, surtout ceux d’entre-eux bourre’s de vis de moeurs occidentaux, c.a.d. viceralement disconnecte’ de allah, mouh et companie. Mais la cure va venir naturellement. Ils continuent a exister par le trabendo de ressources naturelles non-renouvellables au profit des Europeens et Asiatiques, qui ne les critiquent jamais, car il faut bien reconnaitre qu’avec un Sud Libre et emancipe’ la vie Europeenne serait plus rude. Au bout du compte, ils ne sont que les chiens de guarde des pays Europeens, c.a.d. leurs Multi-Nationales. La bonne nouvelle est que Wagner arrive au Sahel, probablement qu’il y a de precieuses matieres premieres, et seront bientot au polisario aussi. Mais, la ou il y a Wagner, il y a l’OTAN. Tot ou tard, ca chauffera labas aussi.

  4. La doctrine des militaire est le jihad islamique. Malheur a eux, il y a plus islamique qu’eux. L’Islam est une Jurisprudence qui n’aboutira qu’a un Etat Ismique dont l’ombrillon est deja sur-pieds. Sa jauge de profondeur? Meme les Islamistes Orientaux, voir les Talibans ne sont pas assez islamistes. Pour les musulmans, islamistes ou pas, non-arabes, comme les kurdes, et bien ils a fallut compter sur leurs filles pour combattre, car elles ont plus a perdre. L’Afrique du nord toute entiere n’est qu’un butin de jihad. Vous n’avez qu’a voir a cote’, au Maroc. Les ancestres de M6 ne sont ni Arabes ni montants ni descendants de la rasul. Ils se sont cree une filliations arabe pour finir avec les guerres pour le pouvoir absolut. Et pourquoi croyez-vous que la poule benbella s’est vite declaree zarabe zarabe et en francais, svp !!!
    Une guerre civile et religieuse est devenue une necessite’ que les points soient remis sur les i. A la fin, ca sera definitivement laic ou islamique, et le monde occidental ne pourra tolerer un etat islamique a ses portes. La seule issue de sortie est l’arret des subventions de la religion islamique, de la langue et culture Arabes. Je ne pense pas que les islamistes le seraient si ce n’etait pour le gain aupres des depenseurs, c.a.d. le regime. Commencer par supprimer le monopole de cette religion est un premier pas. Par example, en exposant les jeunes Algeriens aux hommes de savoir en la matiere, que leur pays a produit – et libre choix – comme une realite’ historique. C.a.d. arreter de mentir.

  5. Croyez-vous qu’au sens moderne du terme l’Algérie est un ETAT. Moi j’y vois plus une population totalement hétérogène que l’on prétend unie sous un drapeau (lui même très controversé) et dirigé par la matraque, la géôle et les dessous de table pour les plus dociles. L’absence d’homme d’Etat digne de ce nom renforce encore plus la déliquescence et l’isolationnisme du territoire. Ce pays du malheur et de la pseudo-nostalgie révolutionnaire (les vrais révolutionnaires ont tous été liquidés ou exilés) cultive tous les paradoxes (défenseur de la falestine, du polisario, de toutes les causes les plus loufoques mais bizarrement jamais de citoyen lambda). La jeunesse est coincée entre la vision dépassée des faux militaires et la vision mortifère des islamistes de merde. La seule échappatoire c’est l’implosion de ce pays ….que les kabyles reprennent leur destin en main …se débarrassent du joug islamiste et du clientélisme arriéré résidu du FLN pour une KABYLE MAJEURE ET MEILLEURE! Au diable l’ânegérie de malheur personne dans le monde n’aime ce pays et ses dirigeants ….et peut-être même un jour son peuple !

    • Amazigh@ La Kabylie pose un double problème au pouvoir, le rejet de la dictature militaire et sa doctrine arabo musulmane qu’elle partage avec les islamistes et avec laquelle le peuple en dehors de la Kabylie s’accomode très bien. La vision de la Kabylie basée sur des valeurs unerselles de droit et de liberté religieuse est à l’opposé de la doctrine arabo musulmane basée sur les valeurs musulmanes qui fait bien sûr une grande place à l’islam et à l’islamisme.

      • « La vision de la Kabylie basée sur des valeurs unerselles de droit et de liberté religieuse est à l’opposé de la doctrine arabo musulmane basée sur les valeurs musulmanes qui fait bien sûr une grande place à l’islam et à l’islamisme.

        C’est le probleme mon pote. C’est cette histoire-la qui a fait que la contamination soit possible. Cette religion et culture s’est impose’e de force. C’est un fleau/maladie respiratoire comme le covid. Soit pas de masque obligatoire pour tous et les faibles passent et les forts l’integrent, soit le masque et la quarantaine. La facon de proceder est l’exclusion des contamine’s et fermer le perimetre. Ce n’est que sous cette condition qu’un tel perimetre peut se passer du masque et la 40aine a l’interieur du groupe. La Kabylie n’etant qu’une serie de villages et petites villes, il faut proceder par village. Il s’averera vite qu’il n’y a pas de village pollue’ sans familles pollue’es, et il n’y a de famille pollue’e que parce qu’il y a des parents pollue’es, c.a.d. des peres pollue’s, c.a.d. FAIBLES. Et par faibles, je ne veux pas dire des bras, mais d’esprit.
        La question alors devient, pourquoi y a-t-il de telles personnes, faibles d’esprit, dans les villages Kabyles ?
        La reponse est simple: Abattus par une competition materialiste sans pitie’ de la part d’autres villageois, IMMIGRE’S en France au debut puis en Al-kharia. Et ca se fait VOIR a l’OEIL NU qu’ALLER AILLEURS PAYE BIEN. Et voila ou se situe la mesure de la zomme chez-nous. Le materialisme. Et c’est la que les occidentaux perdent justement . . . Car plus materialiste qu’un Musulman tu meurs. C’est la raison d’etre meme de l’Islam – la Soumission des autres, plus specifiquement les non-Arabes, que sont les nord-africains, alors la toutes, meme les impostures.

  6. Nighak a Urfan , Addi , le prophète de la régression profonde, a soudainement disparu dans le train qui nous conduisait au jurassique. Waqila, comme tous les prophètes que Dieu a aimés, ourtoufi3a. Iih , akmala lana dinouna et on l’a ascensionné.

    Quant aux mioches de vinta, qui veulent vivre à l’orientale en Occident, ils ne sont pas à une contradiction près. Je ne dis pas que tout est définitivement irrémédiable car je crois au forces de la matière et de la biologie, la mutagenèse peut fonctionner à l’envers. Mais il faut du ta , beaucoup de ta. Il y a aussi la sélection naturelle.

    Je ne cherche pas non plus à désespérer Nora, la tigresse, car, elle, elle croit mordicus, Que les chats arrêteront soudainement à faire des chats et se mettront à faire des lions bi idni Allah. Rappelle-toi toutes les rengaines qu’on nous a chantées, et celui qui s’est trompé de société. Sauf qu’il n’a pas été conséquent ,car en vérité il a été loin d’avoir la trempe et l’extra-lucidité des prophètes , comme Addi. Moïse a cassé les tables de la loi, quand ses zébreux lui ont fait dans le dos un veau.

    • Tu dis une chose intéressante à hend : « je crois aux forces de la matière et de la biologie » à croire que tu es passé par hasnaoua à ses heures de gloire😂
      Tonton « Mitterand » à dit apipres la même chose mais sas contraire en l’occurrence il a dit « je crois aux forces de l’esprit » mais venant de lui va savoir si c’est sincère ou si c’est une farce pré posthume.
      Bref tout ça pour dire que c’est la que se situe la ligne de démarcation : entre ceux qui croient au paradis terrestre et les autres.

  7. C’est la pagaille totale qui se dégage. C’est la faillite du systeme, qui sait qu’il est le coeur du probleme, mais qui ne peut pas se défaire, car il est tres conscient que c’est un chateau de cartes. La base du systeme est tres fragile. Ceux qui l’ont bati en 1962 ont placé des « Yes Men » avec des petites récompences ou des nananes comme pour dresser des chiens, a chaque recoin de ce chateau. Aujourd’hui, on se retrouve avec un systeme dirigé par des yes men incompétents, corrompus et souvent violents, formatés comme dans une secte, prets a se suicider que de faire un petit et simple effort de sauver le bateau Algérie. Je vous demande juste de regarder le petit dictateur Chingriha accompagné de son idiot de Taboune, pensez vous vraiment qu’ils ont une quelconque, ne serait ce qu’une petite vision, de ce qu’est gérer un pays. Créer de la richesse, de l’emploi pour le peuple, garantir la liberté pour stimuler la création, développer l’économie. Ce n’est pas dans leurs cordes, ni de leur compétence mes amis. Le meneur est un militaire dépassé qui ne pense qu’a détruire, l’autre est un petit suiveur qui n’obeit qu’aux ordres du premier, qui de toute facon est un idiot qui n’a rien dans le crane. Constatez par vous-meme, au rythme ou vont les choses, on aura tous les pays du monde comme ennemis, si ca continue.

  8. Avec des articles comme ça, je vais finir par changer d’avis, et à 180 degrés. Si, en plus, avec force commentaires Addi et chocolats, c’est certain, ce pas l’état algérien, c’est à dire l’armée, qui a créé l’islamisme. C’est même que, grâce à l’état algérien, le pays n’est une immense xouandjerie.

  9. Non je n’ai pas fait Hasnawa , a Urfan, je suis parti bien ava qu’il y ait des universités à Les-Zoizos.
    Quant à l’esprit , lumière, ce ne sont pas des abstractions pures même dans  »l’esprit » de Mitira. Il faut bien qu’il y est un substrat matériel, biologique. Ou chayen akhara du genre matière noire , matière grise, anti-matière .

    • Notre obscurité en plein jour (thafath nagh yechvan at’llam) en revanche c’est bien une vue d’esprit. Ce ne pas être vrai, dites nous que cela n’existe pas réellement. Il ne pourrait y’avoir un substrat matériel quelconque à ça, comme une prédisposition ou  » chayen akhar du genrr »! De la matière noire peut être qui, d’entre tous les chemins et les moyens de transport possibls, nous attirerait inexorablement à prendre avec force Conviction le train de Addi vers abîmes?
      PS. Notre seul espoir maintenant estvque ceux qui ont connu et a fortiori ceux qui ont fait l »âge d’or de hasnaoua (re)prennent le manche. À moins que cette « âge d’or  » de hasnaoua ne soit aussi qu’une vue d’esprit. Juste de la nostalgie des temps passés. Comme a l’habitude d’entre chez nous depuis la nuit des temps.

      • Bien d’accord @ si positoir, c’est purement nostalgique et pas moins une vue de l’esprit mais c’était pour rire! Bref, mwa je pense que sans la biologie (le vivant), il n’y pas d’esprit et ceci échappe à l’équation poule=œuf du paradigme existentiel.

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