2 décembre 2024
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AccueilA la une« L’épopée berbère », un livre renversant !

« L’épopée berbère », un livre renversant !

Mahieddine Khelifa vient de paraître aux éditions Arabesques (Tunis) « L’épopée berbère ». Un ouvrage qui fera date.

Mahieddine Khelifa n’est pas un inconnu, il est ancien avocat au barreau d’Alger et chercheur indépendant. Auteur d’un ouvrage intitulé « Le manuscrit, histoire d’une famille juive en terre d’Islam » il est aussi collaborateur de plusieurs journaux algériens.

Dans cet ouvrage fort documenté, Mahieddine Khelifa revisite l’histoire de l’Egypte antique sous un aspect qui renverse toute la littérature que nous ont servis les spécialistes de cette civilisation.

Il faut dire que depuis l’avènement de l’internet, les langues se délient et des chercheurs indépendants, de plus en plus, viennent apporter un éclairage nouveau sur certains aspects que les égyptologues officiels ont occulté ou pervertis.

On le savait, l’égyptologie a toujours été le domaine réservé des chercheurs français, et ce depuis Napoléon et Champollion.

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Archéologues et historiens se sont toujours contentés d’étudier l’Egypte antique sous le prisme de la civilisation grecque, qui, depuis Alexandre Le Grand, est tombée dans l’escarcelle de l’empire dit gréco-romain.

Les Grecs et les Romains avaient cette propension à modifier les noms pharaons, des villes, et de la toponymie… L’empire arabo-musulman aussi en avait rajouté une couche.

Pour exemple, le pharaon Amen’as (le propriétaire des eaux du Nil) devient Meni ou Menes, la ville de Amen’efer (cachée  dans les eaux) devient Memphis.

Mahieddine Khelifa, muni de sa loupe berbère, réussit à restituer les noms originels de dizaines de villes, de montagnes, de fleuves et de pharaons, qui sont non seulement à consonnance amazighe, mais leur traduction en devient même plus claire, et plus sensé.

Il a fourni un travail de fourmis ! Il affirme que si Champollion à son époque maitrisait le berbère, il aurait revu complètement son travail de traduction.

Mahieddine Khelifa recense également plusieurs noms de lieux, de villes ou de pharaons, qui sont similaires à ceux que l’on trouve un peu partout en Afrique du Nord.

A titre d’exemple, Tunis, Tenès, djerdjra, Issouane, Djanet, In Amenas, Frenda, Ifren, mezghena se retrouvent en Egypte sous les appellations de Thanis, Djer, Amen’as,Djanet, Aman’efer, Mazghouna…

Autant d’exemples !

L’on demanderait à n’importe lequel des spécialistes de l’Egypte ou même à ses habitants d’aujourd’hui, de donner l’origine ou la signification du mot Misra (le nom que l’Egypte a gardé jusqu’à maintenant), ils donneraient leur langue au chat.

Alors qu’en tamazight, ce nom veut tout simplement dire le pays des « fils de Râ ». Poussons le bouchon plus loin, demandez la traduction du mot Râ, ils vous répondront en union que c’est le dieu soleil des Egyptiens de l’antiquité. Mais ils seront incapables de donner la signification du mot Râ. Alors qu’en tamazight, Râ signifie tout ce qui est doré ou brûlant (Irgha ou Aouragh).

Tout au long de sa démonstration d’une logique imparable, Monsieur Khelifa nous emmène dans une visite de l’Egypte des Pharaons, non comme des touristes aux chemises bariolées, mais comme des élèves qui redécouvrent une histoire occultée. Un monde amazigh honteusement caché, alors que plus de douze pays allant des Canaries à la mer Rouge, en passant par le sahel partagent cette culture si mystérieuse.

Après ce livre, nous pouvons regarder nos maîtres dans les yeux et leur dire, vous nous avez mentis !

Il faut absolument lire ce livre.

C’est un vrai pavé dans la mare, il pose de vraies questions.

Saïd Ouidir

40 Commentaires

  1. « Pour exemple, le pharaon Amen’as (le propriétaire des eaux du Nil) devient Meni ou Menes… »

    Si le nom était Amenasif, et que nous savions par d’autres sources par ailleurs que ça veut bien dire “maîtres des eaux du fleuve” ou simplement “maître du fleuve”, je n’aurais aucun doute que c’est du berbère pur. La cause est que “am” veut bien dire “maître” ou “propriétaire” chez les touareg, “n” veut dire “de” et “asif” veut dire rivière ou fleuve. Comme le mot targui “amenoukal” (le roi) vient de am-n-oukal, maître de la terre, maître du pays.
    Mais s’il n’y a rien de systématique, on ne peut pas se baser sur la traduction “possible” d’un mot parce qu’il ressemble à un autre. Par exemple, thamellalt (un œuf) en kabyle et omelette en français se ressemblent par pur hasard. L’éymologie de l’un n’a rien à voir avec celle de l’autre. Et le nom de Sidi Valoua, le village au dessus de Tizi Ouzou ressemble exactement au Valois de France, mais c’est un pur hasard.

    Je n’ai pas lu le livre dont parle l’article, donc je ne le critique pas. J’espère seulement qu’il se base sur autre chose que la ressemblance des noms de lieux ou de personnages.

    • Les 2 mots se ressemblent par pur hasard dites vous??!
      Et les mots: tabburt= porte; tusut = la tous? .., et on peut en touver d’autres. Ça c est du hazard aussi?
      La vraie question ici serait: ces ressemblances sont due à quoi?. Peut être c est du à un rayonnement de la civilisation berbere dsns une certaine periode? N est ce pas?
      Les français eux mm disent leur langue a emprunté de l arabe, que dire alors du berbere?

      Il ne faut tomber dans la précipitation et le complexe

      • Azul, a Dda Hend! Je pense que tu as eu la même idée parce qu’elle s’impose d’elle-même à celui que ça intéresse de savoir autant qu’il est possible de savoir, et si on ne sait pas, eh bien il faut se rendre à l’évidence qu’on ne sait pas, ipicitou.

    • C’est tout de meme bizarre, vos critiques !
      Vous le braquez comme si les traductions des tablettes d’ou tous ces termes sont tire’s etaient(traductions) indiscutables !!! Mais pas du tout ! Beaucoup de ces traductions sont base’es sur des approximations et projections sur des langues assume’es locales et utilise’es a l’epoque. Pas si sur que ca !!! c.a.d. pas 100% etabli !!! Les Ethiopiens ont tout un film monte’ sur des scenarios et languages primitifs/anciens de la sorte. Mais dites-moi que si un Emir roulait un beau billet autour de son biberon que la recherche ne changerait pas d’Azimute ? Puis enfin le vocabulaire « berbere » auquel vous aposez cela lui-meme est reconstitue’ a travers de pareil approximations.
      J’ai vu et ecoute’ pas mal de documentaires sur les excavations d’Egypte, et franchement je ne suis pas le seul a sentir un certain malaise, de voir qu’a chaque fois qu’on trouve une tablette, on construit un petit scenarion de scene funeraire ou assument que les locaux de l’epoque avaient dresse’e des commomerations a leur sdieux, rois, etc. Qui dit que ce n’est pas un Chikour Predateur qui est arrive’ d’ailleur et poste’ Un Decret, et dans quelle langue? Du coup, chercher une traduction dans une langue NON-LOCALE est logique non? Moi je dis que c’est mon N-ieme grand-parentE(une femme tiens !) qui a tout dicte’ – les zommes a l’epoque etaient encore comme des poules, comme l’histoire nous l’apprend – on n’avait d’acteurs que des femmes. Bref, les chercheurs Martiens qui tombent sur la place Maurice Audin, sont de plusieurs categories. Ceux qui font des rapprochement avec le kabyche, d’autres avec le Chawiche, etc. et quand quelqu’un leur dit que Maurice ne veut pas dire MAU(moi)-Rice(Rais/berzidan), mais juste Jeune Homme venu d’ailleurs !!!!

      Bref, pour moi, la facon dont les egyptologues procedent dans leurs traductions est Approximative. La raison pourquoi on ne peut/arrive/essaye de dechiffrer/traduire moyennant une langue de chez-nous est que la Grammaire originelle de chez-nous qu’on appele Tamazight) est MAL RECONSTITUE’E. On colle des sons, tonalite’s qui se rapprochent a des circonstances d’apparence semblables tire’es de differents parlers dans la region, mais ne nous sommes pas encore focuse’s sur une grammaire-mere de laquelle ces parlers regionaux sont originaires/genere’s.

      Les scenes decrites autour de ces tablettes-meme semblent ignorer et pousser de cote’, les realite’s de l’epoque – CONFLICTUELLES ENTRE DES PERSONNAGES CLAIREMENT DE CULTURES ET RACES DIFFERENTES – de part leurs caracteristiques physionomiques, que culturelles(Habits, comment se tiennent, coiffent, etc. Certaines des scenes depictent clairement une interaction entre personnages de 2 voir plus, dans une situation ceremoniale.
      Quelle sceremonie ? Dieuze sait ! Mais, vu l’histoire conflictuelle, il doit bien en avoir une de CONVENTION DE CESSEZ-LE_FEU(Accord de Paix) ou « Agreement de frontieres, et telles…

      Une des assumptions extraordinaire qui se repete sans arret est celle que les ecrits etaient ceux du Rab local dont l’ecrit est projette’ sur un parler local ou des environs, meme quand on est en presence de personnages d’au moins 2 cultures, races, etc. differentes. Surtout quand un(personnage) est assied, il devient automatiquement le pharon local. Ma question est: POURQUOI PAS LE CONQUERANT si Mhand ou mhand? Et pourquoi pas le texte dans sa langue? Quelle est-elle ? Et qui dit que meme si ce qui est dit est dans une langue, l’alphabet est dans une autre ? Par example, quand les francais declarent Abdekka Emir, ils ne le declarent pas Colabo !
      Bref, si on ne peut apporter des preuves contraires absolues aux declarations/speculations de Mr Mehieddine – il y a lieu de les(preuves) chercher . . . Ou de RECLAMER une telle recherche.
      ——————–
      Note: La tendance mondiale actuelle est la recherche de liens des anomalies(technologies raffine’es a des temps lointains d’avant l’homme-a-4-pattes, decouvertes recemment avec des technologies d’ailleur/hors de la planete. Certains cherchent les reponses dans des mythes anciens(anges aux ailes qui atterissent du ciel, etc.) et d’autres favorisent des eternels recommencements dus a des interruptions provoque’es par des deluges naturels ou provoque’s. Le dernier dont on a beaucoup d’information verife’e grace a la technologie moderne est le deluge d’il y a pres de 10 000 ans qui a provoque’ le Sahara. Autrefois, la chaine de l’Atlas etait une presque-ile paradisiaque, c.a.d. tropicale. Genetiquement, nos proches cousins au fil qu’on retourne en arriere sont les Peuple 1ers de la cote Atlantique de haut en bas. L’Atlas serait a la peripherie d’une suite d’Iles dans l’Atlantique, avec une civilisation distincte du reste du monde Oriental. C’est la Civilisation Atlante – dont les Amazighs ne sont que les survivants, de cet apocalyse.
      Ass Amediaz ydwen Awk

  2. Cet article met en lumière une perspective fascinante et souvent négligée de l’histoire de l’Égypte antique, réinterprétée à travers une lentille berbère. Il est vrai que l’histoire, telle qu’elle est écrite, est souvent façonnée par ceux qui détiennent le pouvoir ou les outils pour la raconter, et ce processus peut occulter des vérités importantes.

    L’ouvrage de Mahieddine Khelifa, « L’épopée berbère », semble être un exemple de ces voix indépendantes qui osent revisiter des récits établis et poser des questions dérangeantes. Ce travail montre qu’il n’est jamais trop tard pour réexaminer l’histoire, pour révéler des connexions oubliées et remettre en question les récits dominants.

    L’affirmation selon laquelle les chercheurs européens, notamment français, ont abordé l’Égypte antique à travers le prisme de leur propre civilisation, est un rappel que toute interprétation historique est influencée par des contextes culturels et idéologiques. Les exemples donnés par Khelifa sur les noms des lieux et des pharaons, qui trouvent des correspondances en tamazight, sont une invitation à reconsidérer les origines culturelles partagées de régions que l’on a trop souvent fragmentées artificiellement.

    Il est crucial de reconnaître que l’histoire est un espace de dialogue et non de monologue. Comme le souligne cet article, à l’ère de l’Internet, les barrières à l’information se brisent, et des chercheurs indépendants comme Khelifa offrent des perspectives qui enrichissent notre compréhension collective. Ces contributions montrent que l’histoire n’est pas figée : elle peut et doit être revisitée pour inclure toutes les voix, même celles que le courant dominant a longtemps ignorées.

    Enfin, cet ouvrage rappelle que la quête de vérité est un chemin continu. La vérité historique ne peut pas être effacée pour toujours ; elle trouve toujours des porteurs pour la ressusciter. Cela illustre une chose essentielle : les civilisations se croisent, se superposent et se complètent, et il appartient à chaque génération de redécouvrir ce qui a été perdu ou caché.

    • To AR
      Si tu n’es pas capable d’écrire un commentaire il vaut mieux SE CONTENTER DE lire CEUX des autres.
      L’IA CHEZ TOI C’EST L’IDIOTIE ASSUREE

  3. En tout cas, ´aman’ (eau) s teqvaylit, ´amnis’ (cours d’eau, fleuve en latin) ‘amen-as’, on est dans le même domaine de l’eau et apparenté.

  4. Le travail de M Khelifa est d’une valeur inestimables. Il a remis en place toutes les pièces du puzzle dont certains avaient quelques pièces mais sans pouvoir les assembler. Heureusement que la toponymie est là pour attester de l’amazighité de toute l’Afrique du Nord, des Canaries jusqu’en Égypte. Et les fossoyeurs de l’Histoire qui voudraient faire venir les Imazighen du pôle nord ou du Yemen n’ont qu’à ….. Alors que les ossements les plus anciens de l’humanité ont été découverts en Libye puis au Maroc.
    Au travail de M. Khelifa, on peut ajouter ceci: dans les hiéroglyphes, le fils du Soleil, Râ, est représenté par le symbole O. Dans l’alphabet tifinagh, la lettre O se lit Ra.

  5. Que dire sinon que les alKhaRiens en general ne voient que la semelle de fransa, depuis le fake-emir(Emirise’ par des franchis) c.a.d. abdelkader s’est mis a genoux et s’est vu comme une vierge qui attend son prince frenchy. Merde alors, ils auraient put lui dedier une rue speciale « rue Abdekka » parallele a la rue St. Denis, di paris ! bref,
    Sinon, ailleurs dans le monde, surtout aux environs de l’Atlantique, tout le monde sait qu’il y a quelques 11 000 ans, l’Atlantique etait plein d’iles du nord au sud popule’e d’une race distincte des autres. depuis l’Egypte et ailleurs, on les appelait les Gens de la mer tout un temps et les Atlandes plutard. Ils etaient si differents qu’on ne parlait pas seulement d’une autre culture ou apparence mais d’une autre CIVILISATION. Ils avaient etabli des ports et petites cite’s tout le long de l’Atlantique depuis l’Afrique du sud jusqu’aux glaciers du nord. La ligne de contact descend depuis la Finlande jusqu’en Egypte. Je ne me souviens plus ou est-ce que je l’ai lu, il y a quelques temps deja, mais parait-il « l’Atlantide » ou la race Atlante, etc. etait le nom du projet de Hitler !!! Parait-il aussi que lui et son entourage proche s’etaient refugie’s sur une petite ile en Argentine. Moi, j’ai tendance a croire aux histoires qu’on fait disparaitre plutot que leur apporter une contre-verite’ !
    Bref, entre cette ligne et l’Atlantique on aura donc toute une zone tompon entre les Atlandes et le reste du monde meuble’/popule’. Leur plus grande cite’ capitale des terrains conquis etait donc l’Ile de l’Atlantide, construite par le fils aine’ de leur Roi(quelque part dans l’Atlantique) qui s’appelait ATLAS.
    Jusqu’a il y a 11000 ans, le Sahara etait un vast lac et de lien avec le monde oriental que la presque-‘Ile qu’on dit maintenant une chaine montagneuse. Ca a toujours ete’ la gueguerre entre les Egyptiens et les Atlandes, jusqu’au twist/changement de la polarite’ magnetique qui s’est produite il y a 11 000 ans et qui a cause’ une un mouvement des plaques tectoniques, provoquant des volcans le long de l’atlantique (visualisez le fond de l’Atlantique avec google earth/maps et vous pouvez observer les cicatrices. Cela s’est suivit d’un Mega Tsunami, dont les traces sont visibles encore, allant des cotes Lybiennes jusqu’a l’Atlantique Mauritanien en diagonale, avec les plantes arache’es a leur racine. Cela engendra un sechage des terres entre 8000 et 5000 A.J.
    Ceci est une hypothese emise, sur un site dont j’ai perdu le lien. Au Delta entre Egypte, la Mediterannee et la Lybie connue de nos jours la Siwa, se trouvait une tribu d’Atlandes partis de l’Atlas, a la recherche de terres vierges a occuper. Le Tsunami les aura separe’s des autres Atlandes. Ils seront decouverts par les Egyptiens et pris comme prisonniers et esclaves, a construire les pyramides et a apprendre la civilisation Atlande aux Pharons. On les appelent les Jouifs. Il composerent durant la captivite’ La Tora, ou Thira. A leur liberation, il y a 3000 ans, ils continueront leur marche vers leur terre promise. Certains, semble-t-il, auraient rebrouse’ chemin ! La partie de ce groupe fait prisonniers parait-il est vraie, mais personne ne sait leur provenance ou qu’elle guarde’e secret. Serait-ce une tribu chasse’e par les Atlantes de l’Atlas pour une quelconque raison? Un poste militaire avance’ des Atlantes? A part ceux des pays de l’Est, les autres avouent un affection inexplique’e envers l’Afrique du nord.
    Quoi qu’il en soit, je comprend parfaitement comment l’auteur s’est perdu dans la recherche de cette histoire occulte’e a des endroits, trafiquote’e a d’autres…
    Une question qui s’est pose’e est comment se fait-il qu’a la vitesse de devolepement des humains, vous n’etes qu’a ce niveaux au bout de 4,5 Milliards d’anne’es? La reponse parait-il est la vie Humaine a ete’ ramene’e d’ailleurs. On trouve des objects fabrique’s avec intelligence, qui datent de 5 millions d’anne’es. L’hypothese est que ce sont les instruments de ces extra-terrestres venus planter l’Humanite’. Le dernier de ces etres venus d’ailleur est justement Atlas, notre ancestre.
    Voici une presentation qui presente l’histoire jusqu’au grand deluge.
    En Anglais.
    https://www.youtube.com/watch?v=JZLL3X6DC90

  6. Réponse à Kichi Duoduma.
    Il est vrai que l’on peut trouver des ressemblances ou des apparentements faux ou pas entre toutes les langues, comme il y a aussi des emprunts entre les langues. Mais la linguistique va à la racine du mot pour l’étudier dans sa génétique.
    Pour exemple, le mot « âne » en français viendrait du mot berbère « asnous », car le mot âne s’écrivait auparavant avec un « S » donc « asne »qui vient de asnous…
    Mr. Khelifa est loin d’avoir céder à la facilité de transformer Shakespeare en Cheikh Zoubir !
    Je vous invite également à faire un jeu qui ne demande pas grand chose, juste un dictionnaire en Arabe. Prenez tous les mots que l’on utilise dans l’arabe populaire dit dardja, vous ne trouverez même pas 20% d’arabe, et pourtant on la qualifie d’arabe. Parler en arabe se dit el kalam alors que el hadra c’est du berbère. Tu dis farmache, fakroun, hidoura, karmous, à un moyen oriental il faut un traducteur. D’ailleurs dans notre dardja beaucoup de mots viennent de l’Égypte ancienne.
    Quel langue parlaient les égyptiens de l’antiquité ? Pour une civilisation qui a marqué l’Histoire de l’Humanité, on est incapable de le dire …Et si c’était tout simplement le berbère ? Mr. Khelifa nous donne le bout de la corde, aux chercheurs de la tirer. Mais là on tire le gros poisson !
    Comme dirait un autre chercheur indépendant, Djamel Laceb  » J’ai voulu tirer la corde de l’Histoire, la montagne a bougé ».

    • Il se trouve que le ´asnus’ en berbère veut dire exactement la même chose que le ´asinus’ latin et ti’fires’t (poiré) c’est la même chose que ´pirus’ en latin (tenir compte que le p n’existe pas en berbère et est souvent remplacé par ´f’) comme dans ´pullulé’’s’est (petit d’un animal) et afillus (petit d’une poule, poussin), ‘mespilum’ (nèfles) et L’masevli’ (là, le p devient v), etc.
      Dans le domaine de la ruralité, vous serez étonné de voir combien il y a de mots communs entre le berbère, taqvaylit en tout cas, et le latin.
      Dans le vocabulaire qui se rapporte au mode de vie ancien, il y a plein de mots qu’on tenir pour certains d’avoir été le même mot.
      Il faut tenir compte des coïncidences bien entendu, il faut tenir aussi en compte les 6 siècles de présence romaine massive et des six autres siècles de persistance du latin dans la région.

      • salut, Bon pour moi : Il y a un bon nombre de mots de vocabulaire kabyles qui proviennent du latin. Certains sont bien connus, d’autres moins. Pourquoi dis-je qu’ils proviennent du latin et non que le latin les a empruntés à nos ancêtres ? J’ai donné la réponse à Iridou : les probabilités sont très largement en faveur de l’origine latine parce que Rome a occupé nos contrées pendant huit siècles, et on sait bien que le dominateur impose toujours sa langue au dominé, presque jamais l’inverse.

        • @Kichi, je désigne ces mots par « mots communs » pour ne pas entrer dans ce débat de qui a emprunté quoi à qui.
          Je pense la même chose que vous et ça ne me gène pas du tout; bien au contraire. Il se trouve qu’on a collectivement « callé » depuis la perte de contact avec la méditerranée. Il se trouve que les langues plus performantes sont celles qui empruntent ou qui dérivent du Grec ou du latin.
          Comme on dit, Rroda (en berbère et en dardja), ‘rota’ (en latin) et ‘roda’ (en grec) tdour. Peut-être que eux aussi ont emprunté des traits ou des mots de la langue. Qui sait ? Difficile à savoir tant que les inscriptions libyques ne sont pas déchiffrées
          Les mots qui dérivent du latin sont ceux qui sont, de toute évidence, très anciens, relatifs à l’agriculture, la nature, le corps humains (quelques uns), la domesticités (quelques uns).

          • @Bon pour moi: L’anglais est la langue dominante sur terre aujourd’hui, on le sait bien. Pas moins de 80% de son vocabulaire a été emprunté à d’autres langues, principalement, et de loin, du français. Sans avoir fait de recherches poussées, juste au pifomètre, je dirais que 60% du vocabulaire anglais provient du français. Beaucoup de mots empruntés par le français moderne à l’anglais sont en fait des mots français à l’origine. Par exemple le mot “cash” : il vient de “caisse”. Beaucoup de mots anglais ne ressemblent pas au français de leur origine parce que c’est du vieux français du moyen-âge, du temps où les normands occupaient l’Angleterre et avaient imposé le français comme langue officielle. L’anglais, si fort aujourd’hui, a bien failli disparaître pour de bon avant la Renaissance.
            Est-ce que ça gêne les locuteurs anglais de savoir que leur langue est si truffée de mots étrangers? Nullement. Ils n’ont pas cet esprit de pureté linguistique si chère à d’autres.

            • Tout à fait.
              Il me semble que les emprunts anglais au latin (via le français) gardent mieux la forme latine que le français.
              Si on prend l’exemple de «student» anglais et «étudiant» français: ils dérivent tous les deux du verbe «studere» (étudier), dans sa forme de participe présent «studentes» (étudiant ou en étudiant), la forme anglaise est bien plus proche de la racine latine.
              Au dictionnaire bilingue, on a toujours quelque chose du genre «from late latin via ancient french» ou les mots anglais sont paradoxalement plus ´transparents’ vis à vis des mots latins que les mots français.
              Et il y a des tonnes d’exemples comme ça.

        • Je quote: « … les probabilités sont très largement en faveur de l’origine latine parce que Rome a occupé nos contrées pendant huit siècles, et on sait bien que le dominateur impose toujours sa langue au dominé, presque jamais l’inverse. »
          1. Il y a occupation et il y a occupation. Ce n’est devenu une occupation qu’apres Jugurta. Mais vous le dites, ils sont venus prendre. Ils ont peut-etre pris ca aussi, non? Comme ils ont l’essentiel de cette langue, la doctrine judeo-Chretienne ! » Ils l’auraient peut-etre exploite’ le Latin, si c’etait leur exclusivement. Il n’y a pas que l’Amazigh et le Latin. Il y a aussi d’autres langues le Guanche, le Basque, le Gailic(irelandais) et probablement d’autres, avec beaucoup de melange… que d’autres interesse’s renvoient a toute une civilisation multiple Atlante anterieure.

          2. Cela ne remet-il pas en cause le sujet en question? Si vous avez raison, l’occupant entre Egyptiens et Amazighs repondrait a la question ! C’est pourquoi personnellement je remet en question la nature des plaques decode’es ou scenes decrites dans pas mal de recherches… Une autre perspective est totalement justifie’e. Ce qu’entreprend l’Auteur justement.
          Azul.

    • @iridou : Le mot asinus, d’où provient le mot français « âne » et le mot “ass” en anglais (il a pris le sens de cul plus tard) se dit « asni » chez les rifains et d’autres amazighs du Maroc.
      Maintenant, la question de savoir si le mot a été emprunté par les romains de l’amazigh ou l’inverse, on ne peut pas être sûr à 100%, mais les probabilités sont écrasantes que nos ancêtres l’ont emprunté au latin et non l’inverse. Pourquoi dis-je ça? Ce n’est pas parce que je méprise mes ancêtres ou leur langue ou que j’aie un complexe d’infériorité, c’est parce que l’histoire et la sociologie nous enseignent que les dominants n’apprennent presque jamais la langue des dominés, alors que les dominés apprennent très souvent la langue du dominateur. Or, notre pays a été sous occupation romaine pendant huit siècles. Le dominateur peut bien emprunter quelques mots au dominé, mais pas beaucoup. Par exemple, combien de mots le français a-t-il emprunté aux algériens, arabes ou amazighs? Un nombre ridiculement bas, et encore la plupart sont des mots d’argot. Tandis que l’inverse, les mots empruntés par les algériens au français ? Pas besoin d’en parler, nous le savons tous.
      Le schéma se retrouve aussi entre l’arabe et l’amazigh en Afrique du nord. Combien de (soi-disant) arabophones apprennent le kabyle ou thachawit ou thachelhit ? Je n’en connais pas un seul, personnellement.

      Quant à ce que dit Djamel Laceb, c’est une vieille devinette kabyle: Que veut dire “jevdeghd amrar yendeh wedrar” (j’ai tiré une corde et ça a fait retentir la montagne)? La réponse est un fusil : je tire la détente et le coup de feu fait tout trembler aux alentours.

      • Détrompez-vous les conquérants apprennent des peuples qu’ils dominent. Les Romains ont apprit et prit beaucoup de choses de chez les berbères. Ils ont eu même des des empereurs ….

        • Ah, d’accord, ay amdakoul ennegh. Maintenant je comprends pourquoi la moitié du vocabulaire français provient du kabyle et de l’arabe algérien, et pourquoi l’anglais est tellement truffé de mots indiens.

  7. J’ai quelque peine à adhérer à cette présentation. Si on ne s’en tenit qu’aux homophones on trouverait des mots berbères dans toutes les langues.

    Alors mistara deviendrait mis-tara : le fils de la treille, vigne . Et Irak : iraq , il brûle. On trouve les mêmes phonèmes et morphèmes dans des langues qui n’ont aucune parenté.

    Tout ce que j’espère c’est que l’auteur lui ne s’en tient pas à ces raccourcis-là.

    • Je pense un peu la meme chose, des qu’on se base sur un seul axe de correlation, alors qu’il en existe plein. Des preuves plus solides, comme celles tire’es/extrapole’es de l’exploitation du genome, par example, me met devant un point d’interrogation geant, c.a.d. les questions se posent d’elles-meme ! Des enigmes qui gelent les machoires et font ouvrir la bouche, baie !!!

      Un example de decouvertes qui ne laisse pas indifferent est celle d’objets et outils date’s a 5 millions d’anne’es, alors que l’homme s’est mis debout, il y a, a peine 300 000 ans. Des Statues en Granite et autres pierres encore plus dures, comme une tete de 5 a 15 tones place’e sur un buste encore plus grand de 3 a 4 metres. Pas fini, le visage est clairement celui d’un Congolais – la cerise: trouve’e au centre du Mexique. Comme disent les Francais, ca, ca vous en bouche un trou ! Avancer des hypotheses et speculations, ou se poser des est alors tout a fait logique est permis. Ou mieux encore, enguager des etudes comparatives des formes et techniques, etc. devient une necessite’.

      On ne peut alors se tromper en avancant qu’au moins une espece/civilisation Humaine de ces temps ait existe’ et « ou est-elle? » ou « que des etres d’ailleur que la terre, nous aient rendu visite. » Et ca devient interessant de voir des hypotheses lance’es et poursuivies avec passion, un peu partout a travers le monde.

      Ce qui me fascine, c’est de tomber sur traces comme ca incroyables, pas seulement a un endroit, mais un peu partout eparpille’es a travers la planete. Les barrieres naturelles que nous connaissons aujourd’hui semblent ne pas avoir existe’ ou toute une autre forme d’intelligence voir d’etres en auraient ete’ les auteurs.

      Les moyens d’observation modernes assez sophistique’s finalement commencent a apporter de reponse a des questions et hypotheses encore plus aleatoires que celles expose’es ici.

      Ne dit-on pas que les seules questions qui soient betes sont celles non-pose’es ?

      J’ai poste’ un commentaire avec 2 ou 3 liens, sur d’autres expose’s portant sur le meme sujet, mais UNE HALOUMA QUELCONQUE de LMA l’a avale’ – m’a censure’. Je suppose et suis presque certain que c’est soit que c’est la source de pas mal de contenu du livre ou pour y avoir invoque’ des speculations et interrogations que d’autres se sont pose’ sur leurs origines dans l’espoir de reconstituer leur histoire, d’avant leur captivite’ en Egypte – les jouifs en occurence.
      Et dire que toutes les reponses a toutes les questions sont pourtant disponibles . . . Les gens peuvent ouvrir leurs becs sur les interdits des islamistes, mais pas les leurs… LMA est enivre’ de la MDR francaise comme les ulamas des sciences sataniques de labas.

  8. merci à tous de remplacer le mot BERBERE par AMAZIGH ce dernier est plus juste, plus authentique, plus beau et cerise sur le gateau plus gratifiant HOMME LIBRE

  9. To EL HASSI
    Pour commencer, mon commentaire ne vous était pas adressé, Monsieur. Deuxièmement, il s’agissait de mon analyse sur l’auteur de cet article, dans le but d’éclaircir et d’ajouter une perspective. Cela semble-t-il vous déranger ?

    Enfin, il semble qu’il y ait eu un malentendu sur l’intention de mon commentaire. Si vous l’aviez pleinement compris, je ne pense pas que vous auriez réagi de cette manière. Cela dit, j’observe deux choses :

    Vous semblez appartenir à un courant de pensée qui a tendance à vouloir faire taire toute opinion différente de la vôtre.
    Si vous aviez la curiosité intellectuelle de vraiment engager une réflexion sur ce que j’ai écrit, je crois que vous comprendriez que mon intention n’était en aucun cas d’offenser, mais simplement de contribuer au débat.
    Je vous encourage à prendre un moment pour réfléchir à l’importance des opinions diverses et au rôle des commentaires journalistiques, qui sont là pour nourrir un dialogue constructif, et non pour diviser.

  10. Zik, wa iheddeṛ-itt i wayeḍ
    Ass-a di lkaɣeḍ
    A tt-id-afen ineggura

    Ala s wevrid n tira i nezmer a nessemnaâ si nnger tigemmi nneɣ.

    Tajmilt ennct n wedrar n Tigergert i wi ig-guran adlis-agi, Mass Xelifa Meḥyeddin, d wergaz i aɣ t-id-yesvanen, Ccix Ssaɛid Uyidir.

  11. Il y a des mots de langues différentes qui ne se ressemblent pas du tout mais qui ont pourtant la même origine. Par exemple, le fruit appelé « coing » en français et « quince » en anglais s’appelle akthounia en kabyle. Ils proviennent tous les trois de Cydonia (prononcé Kidonia) du nom de la ville en Crète qui a cultivé et propagé ce fruit dans le reste de la Méditerrannée.
    En italien ça a donné (mela) cotogna, presque le même que le kabyle akthounia, et le mot original est resté presque intact dans ces deux langues, tandis qu’en français et en anglais il n’y a plus aucune ressemblance à Kydonia.

    Certains lecteurs connaissent peut-être le lieu en Algérie appelé « Bir Boutembel ». C’est nommé après un puits, “bir”, mais d’où diable Boutembel peut-il bien provenir ? Peut-être Abou Tambal ? Bou T’bel ?… Un indice : Il y avait une plaque du temps de la colonisation sur laquelle était écrit : EAU POTABLE. Potable est devenu boutembel. Qui aurait pu le deviner ?

    • En effet, tektunya/ te/ktunya (s teqvaylit) est plus transparent par rapport au mot latin que ne le sont ´coing’ et ´quince’.
      Tout comme lbunya (afus ikemsen, negh uwwet lbunya), ´pugnus’ (ou le verbe ´pugnare’) par rapport au français ´poing’. Il y a pour autant plus de transparence dans l’adjectif français ´pugnace’ (persévérant, résistant, …)

      • Et le mot kabyle “s’kumber”, se mettre à plat-ventre, s’allonger, nous vient presque sans aucun changement directement du latin « succumbere », qui est formé de deux parties : »sub- » préfixe signifiant « sous » ou « en dessous » et. »cumbere », être couché ou s’allonger.

        Il y en a d’autres.

        • En faite, ´accumbere’, signifie de mettre en position allongée, notamment sur lit que prennent les romains pour prendre le dîner le soir, devant une ´mensa’, une table.Le lot ´mensa’ est resté en kabyle pour signifier le repas du dîner.
          Le verbe kabyle ´kkumber’ negh ´skumber’ est le même que le verbe latin.

          • Ma petite erreur, en effet. Le mot français « succomber » s’est glissé dans mon esprit à cause du “s” initial et m’a faussé le chemin pendant que je rédigeais mon commentaire.

  12. Décoloniser l’histoire des Amazigh (Berbères)
    Et la décomplexer de son prisme Gréco-Romain.
    Les égyptologues et orientalistes qui, depuis la Grèce antique (Hérodote), ont érigé une frontière imaginaire et dogmatique sur les plans ethnique, culturel, linguistique et historique entre l’Egypte et le reste de l’Afrique du nord géographique, ont encore de fervents adeptes qui ne peuvent se départir de leur complexe et de leur vision de l’Histoire avec des œillères occidentales et néocoloniales.

    Dans une vidéo datant de 2020 (https://www.youtube.com/watch?v=DkrAAC-_PLw&ab_channel=mahieddinekhelifa), Khelifa Mahieddine avait recadré le calendrier berbère dans son véritable contexte historique, en tenant compte d’une nouvelle vision de l’histoire des Berbères par une remise en cause des préjugés et aprioris existant depuis la Grèce et la Rome antique et qui perdure à ce jour chez certains historiens, zélateurs de l’occident. Le point de départ de ce calendrier a été fixé avec la fondation de la première dynastie pharaonique dite Thinite qui a pris naissance en 3150 av. JC dans l’antique cité de Thinis.

    En fait, la remise en cause du calendrier Berbère existant se base sur une vision nouvelle de l’égyptologie à travers la toponymie, les noms de personnages et vocables soulignant de troublantes similitudes avec la langue berbère. Il accrédite l’hypothèse d’une migration de populations de chasseurs cueilleurs du Maghreb et Sahara centrales vers la grande rivière située à l’est de l’Afrique septentrionale, suite aux graves crises climatiques survenues dans cette région vers la fin du paléolithique entre 25 000 et 6 000 ans avant notre ère.

    Ainsi, ces populations berbères, qui se définissent à ce jour comme Mis-Ra, (fils de la divinité Ra) se sont appropriées les rives du N’il, diminutif de Nath-il (ceux de la rivière) où elles ont bu – Assouane en amazigh -, campé ou bivouaqué – Ténès, Tunis, Tanis et Thinis dont elles ont fait la capitale de la première dynastie pharaonique.

    En s’installant dans cette vallée fertile, ces chasseurs cueilleurs Amazigh ont gardé les mêmes appellations que dans leurs territoires d’origine : Mis-Ra (Ait Misra dans les monts de Blida), N’il (Oued N’il en Kabylie orientale) Thinis, Tanis (Ténès, Tunis) Mezghouna (de Amazigh), les pharaons (A)men-as (In Amenas), Djer (Adrar N’Djer Djer, Oued Djer, Amjer)

    Ils ne se doutaient pas qu’ils allaient poser les fondements de l’une des plus grandes civilisations de l’histoire de l’humanité ainsi que des deux premières religions monothéistes suite à l’exode des prêtres monothéistes vers 1350 av. J.C.

    La sacralité de l’eau, dite Amen en berbère, a été portée à un point tel que Moïse, le premier prophète monothéiste, demandait à ses fidèles de ponctuer ses prières par le mot Amen lors de la traversée du Sinaï (Ancien Testament, Deutéronome 27-15). De même que dans le premier commandement, il est relevé que le premier mot prononcé par Dieu est « Anekhi » qui signifie dans tous les parlés berbères  » Je suis  » ou  » C’est moi « . (Exode 20-2).

    Cette audacieuse vision de l’histoire, décolonisée, a fait l’objet d’un ouvrage préfacé par Madame Ginette Aumassip, éminente préhistorienne du Sahara et de l’Afrique, intitulé « L’épopée Berbère. Des hommes préhistoriques aux bâtisseurs de pyramides » et édité aux éditions Arabesques (Tunis). Il remet en cause la vision de l’histoire néocoloniale qui, depuis l’antiquité, a cherché à diviser les peuples Amazigh de l’Atlantique à la mer Rouge.

  13. Uh ay ahbib grant-ed wallen-iw ad rugh…
    Il fut un temps où presque la moitié du l’Afrique appartenait aux Berbères. Aujourd’hui, nous n’avons même pas de quoi faire une pierre tombale. Tout ce vaste territoire appartient officiellement aux autres.
    Il ne reste de Tamazgha que de rares et évanescents « souvenirs » chez de nostalgiques descendants de ces fameux guerriers dont on dit beaucoup de bien mais qui n’ont pas su ériger un état capable d’assurer leur pérennité.
    C’est bien beau d’écrire des livres, mais à quoi serviront-ils aujourd’hui ?
    Si nos ancêtres avaient face à d’innombrables batailles exterminarices contre de farouches guerriers Vikings, on aurait probablement compris que le combat était perdu d’avance, mais offrir l’Afrique du nord aux sarinsins pour gagner le paradis est la pire des umiliations.

    La réalité est affligeante. Quand Azawad avait proclamé son indépendance, l’Algérie avait ouvert son espace aérien pour que des avions de guerre puissent frapper les positions des rebelles touaregs.

    • Pour paraphraser la célèbre réplique d’un célèbre western spaghetti, ´le monde se divise en deux’, il y a l’Orient, il y a l’Occident. Le tout est de savoir lequel nous est proche du point de vue culturel et religieux.
      Car, sérieusement, sommes-nous, avons-nous un jour constitué un bloc civilisationnel autonome pour se positionner dans le ‘ni ni’ ? Soyons sérieux.
      A défaut, c’est le despotisme; c’est déjà presque le cas avec l’école et le pétrole entre leurs mains.

      • Je quote: « Car, sérieusement, sommes-nous, avons-nous un jour constitué un bloc civilisationnel autonome pour se positionner dans le ‘ni ni’ ?
        C’est tout de meme incroyable comme les questions pertinantes, se posent a la legere, et ne sucscitent jamais de reponses serieuses. Cette question a ete’ pose’e par des gens qui ont ete’ oblige’s de poser la meme question pour repondre a d’autres questions, c.a.d. non concerne’s par l’Afrique du nord du tout. Il s’avere que la reponse est oui. Nous ne sommes pas les seuls a apparaitre comme orphelins d’une civilisation anterieure. Il y en a d’autres peuples dans la meme situation. Leur trait commun est d’etres peu nombreux et patrimoine physique present, mais beaucoup dans leurs organisations sociales et developement Humain. Un de leurs traits est l’adaptation et la survie.
        Sur ce registre, les Nord-Africains presentent des aptitudes et dispositions contemporaines qui supposent une telle civilisation anterieure sophistique’e, mais qu’on ne trouve pas, expose’e comme le sont les Pyramides par example – ce qui s’apparente a une anomalie. De fait, il ne s’agit point d’anomalie mais de tragedie. La tragedie elle, elle est documente’e et investigue’e, comme une scene de crime – ce qui est connue comme l’apocalyse – et le centre de cette civilisation anterieure absente et l’epicentre de cette tragedie justement.
        L’interet dans l’Egyptologie de Mr Mahieddine et d’autres d’un peu partout dans le monde, est dut a la proximite’ de l’Egypte justement. Les contacts entre civilisations, importe leur nature(cooperatifs ou conflictuels), doivent necessairement avoir laisse’ des empreintes – une sorte d’ADN. J’ai vus des documentaires qui posent que les populations des Iles Canaris et de l’Atlas Occidental, des Iles Azores au large du portugal seraient de ceux qui ont echappe’s a l’erruption de volcans sur une series d’Iles dans l’Atlantique. Certainnement des marins qui seraient deja au large, au moment de l’erruption ou qui se trouvaient deja a terre dans ce que nous appelons chez-nous, l’Atlas et le fond de lac qu’est le Sahara.
        C’est tout de meme bizarre que tout le monde soit interesse’ de reconstituer, ou du moins connaitre, cette civilisation – SAUF LES 1ers CONCERNE’S –
        Videos cooperant ce scenario:
        https://www.youtube.com/watch?v=eya6FuFmIAI

        Puis le canc:
        https://www.youtube.com/watch?v=YUcustv7nI8

        • L’absence d’intérêt de l’Egypte ancienne pour nous autres nord africains est dû au fait que la société et l’organisation politique dans ce pays n’a absolument rien à voir avec ce que nous savons des confédérations numides et des confédérations berbères modernes. L’Egypte pharaonique est l’exemple type de ce qu’il y’a de plus sombre dans le despotisme oriental. Les masses écrasées égyptiennes n’ont rien à voir notre citoyenneté générale, du moins de notre égalitarisme. Et nous n’avons jamais eu de roi-Dieu dont le desirs et délits sans des lois. Sauf quand c’est imposé par des envahisseurs.
          Hormis, peut-être, des éléments de langue communs remontant à la préhistoire, comme le suggère le livre dont parle l’article, mais aussi le culte tout aussi préhistorique nord africain du taureau (taureau à disque de l’art rupestre du Ténéré qui ressemble au culte de Sérapis égyptien), nous n’avons rien de commun avec ce pays. Dans le fond, tout ça n’est du captage de l’héritage matériel égyptien. Un héritage matériel, travail de quasi esclaves, ça ne me donne aucun appétit.
          Par contre, la citoyenneté, l’égalitarisme, c’est cela le fond de ce que nous sommes, en bien et en mal. Et nous ne sommes pas les seuls à avoir ces mêmes fondamentaux. Nous ne sommes pas seuls.

  14. A travers tous ces commentaires divergents ou convergents , il est heureux de constater le sérieux et le niveau des intervenants, et surtout cette soif de « savoir ». Savoir qui sommes-nous et d’où venons-nous ? C’est tout l’intérêt de ce livre de monsieur Khelifa qui donne des pistes sérieuses qui sont corroborées par d’autres ouvrages.
    Que toutes les volontés qui veulent reconstituer le puzzle inextricable de ce monde berbère mystérieux se retroussent les manches pour investiguer et écrire. Chaque fragment rapporté du miroir brisé compte dans le puzzle.

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