Manger bio n’est plus exclusivement réservé aux catégories les plus aisées. Désormais, ce mouvement n’est plus l’apanage exclusif des jeunes et des femmes, il fait aussi son entrée dans les familles à faible pouvoir d’achat.

Consommer des produits alimentaires considérés comme « responsables » n’est plus uniquement à la portée des bourses les plus riches. Les catégories sociales les moins favorisées sont aussi touchés par les discours écologiques et la préservation de la planète.

Des plus en plus de gens appartenant à la classe des travailleurs consomment au moins une fois par semaine un produit bio, local ou issu du commerce équitable.

Démocratisation des produits bio

Cette démocratisation des produits bio est principalement due à la grande distribution qui présente de plus en plus de produits écologiques dans ses rayons et prospectus

C’est le cas par exemple du catalogue Carrefour qui propose de nombreux produits bio à des tarifs tout à fait abordables pour les classes populaires. En soit, il s’agit d’un véritable basculement dans les modes de consommation.

Pendant longtemps les produits qualifiés de « responsables » étaient réservés aux classes supérieures et inabordables pour les moins fortunés.

Il est cependant nécessaire de vérifier l’étiquetage des aliments présentés comme issus de l’agriculture biologique sur le catalogue Carrefour ou de tout autre grand distributeur afin de s’assurer qu’ils ne soient pas fantaisistes ou simplement un argument marketing.

Le local a la cote

Parmi les aliments les plus consommées, c’est le local (Made in Algérie) qui remporte la palme devant le bio, les produits limitant l’emballage et ceux issus du commerce équitable.

Nombreux sont les algériens qui préfèrent consommer des produits « Made in Algérie » ou qui sont élaborés dans leur région. 

Les catégories populaires trouvent, à juste titre, normal de rémunérer correctement un producteur local. Dans l’esprit collectif consommer local implique de nombreuses vertus comme le fait d’avoir recours à moins de transport donc moins de pollution ainsi que le soutient à l’économie de proximité.

Il est à noter que consommer local ne veut pas forcément dire bio ou produits issus du commerce équitable. Avec le temps il faudra sans doute mieux définir le local et contrôler précisément comment les produits sont transformés et dans quelles conditions ils arrivent au consommateur.  

Néanmoins, le fait que les gens aient de plus en plus d’intérêt pour le local les mènera par la suite vers le bio et le zéro déchet.

Enfin, la raison principale qui pousse les classes populaires à acheter du local est le soutien aux producteurs, vient ensuite la protection de l’environnement. 

Ce changement dans les modes de consommation est de bon augure pour l’Algérie et la planète.