Plusieurs médias algériens ont levé un coin du voile sur les grandes lignes du projet de loi relatif à l’organisation de la mobilisation générale, adressé, lundi, au Parlement pour débat et adoption.
Intervenant dans un contexte régional en butte à une instabilité accrue, cette initiative législative suscite de nombreuses interrogations tant par son contenu que par son timing.
Une réponse aux enjeux sécuritaires régionaux
Selon les indications fournies, le projet de loi, composé de 69 articles structurés en sept chapitres, vise à encadrer la préparation et l’exécution de la mobilisation générale, conformément aux dispositions de l’article 90 de la Constitution algérienne. L’objectif affiché est clair: renforcer la capacité de défense de la nation face aux menaces potentielles contre sa stabilité, son indépendance et son intégrité territoriale.
La récente multiplication des tensions régionales, notamment au Sahel et en Afrique du Nord, ainsi que la volatilité de certains États voisins, semblent avoir accéléré la nécessité d’un cadre légal pour faire face à tout scénario de crise majeure.
Selon les informations obtenues par plusieurs sources médiatiques, la décision de proclamer ou de lever la mobilisation générale incombera exclusivement au Président de la République, sur proposition du Conseil des ministres. Cette centralisation du pouvoir décisionnel reflète une volonté de garantir une réactivité rapide et une cohérence d’action au plus haut niveau de l’État.
La mise en œuvre de cette mobilisation impliquera non seulement les forces armées, mais aussi l’ensemble des ministères, les institutions publiques, le secteur privé, la société civile et même la diaspora algérienne à l’étranger. Il s’agit d’une approche globale et transversale.de la défense nationale.
Deux phases distinctes : préparation et exécution
Le projet distingue clairement deux étapes fondamentales. En premier lieu, la phase de préparation : elle repose sur l’élaboration de plans spécifiques à chaque secteur stratégique, la création de réserves humaines et matérielles, la suspension temporaire du droit à la retraite dans des postes jugés cruciaux, ainsi que sur une campagne de sensibilisation massive au sein de la société civile. Cette phase vise à mettre en place les fondations matérielles et psychologiques nécessaires pour un basculement rapide en situation de crise.
En second lieu : la phase d’exécution qui intervient une fois la mobilisation déclarée, elle prévoit des mesures plus coercitives telles que la suspension des fins de service pour les militaires, l’appel immédiat de la réserve, la réquisition de biens et de services, ainsi que la protection renforcée des infrastructures vitales.
Les ministères de l’Intérieur, de l’Industrie, des Transports, et des Affaires étrangères joueront des rôles clés dans la coordination des efforts. Notamment, la mobilisation de la diaspora nationale sera confiée au ministère des Affaires étrangères, soulignant la vision globale que porte ce projet.
Un volet répressif pour assurer la discipline
Conscient des risques liés à une éventuelle désorganisation, le projet de loi introduit un dispositif pénal rigoureux. Toute tentative d’entrave aux mesures de mobilisation, fourniture de fausses informations ou refus d’exécuter les ordres liés à la mobilisation pourrait être sanctionnée de peines d’emprisonnement allant de deux mois à dix ans, assorties d’amendes pouvant atteindre un million de dinars.
Cette sévérité vise à dissuader toute forme d’insubordination ou d’affaiblissement du front intérieur dans un contexte de crise.
Ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des réformes entamées ces dernières années dans le domaine de la défense nationale, notamment après l’adoption en 2022 de la loi sur la réserve militaire. Il reflète une stratégie plus large de l’État algérien visant à moderniser son architecture sécuritaire et à préparer la société dans son ensemble à d’éventuelles menaces hybrides, qu’elles soient militaires, économiques ou sociétales.
La mise en place d’un tel arsenal juridique semble aussi répondre à une reconfiguration géopolitique rapide au Maghreb et au Sahel, où les risques de conflits asymétriques et de déstabilisation régionale n’ont jamais été aussi élevés depuis une décennie.
Perspectives et interrogations
Si la nécessité de disposer d’un cadre légal pour la mobilisation générale ne fait guère de doute, certaines voix s’interrogent toutefois sur les implications d’une telle loi pour les libertés individuelles, notamment en matière de réquisition de biens privés et de suspension de certains droits civils.
D’autres analystes estiment que l’efficacité de cette loi dépendra étroitement de sa mise en œuvre pratique, de la clarté des dispositifs de coordination interinstitutionnelle, ainsi que de la capacité de l’État à maintenir la confiance de la population dans ses institutions en période de crise.
Samia Naït Iqbal
Il suffit uniquement pour ces 4 multinationales notamment 1- ENI (SpA)
2-TotalelEnergies
3-BP
4-Repsol
se désengagent des accords de contrats signés avec sonatrach pour que le gisement pétrolier de Hassi Messaoud arrête de tourner! c’est avec l’aide techniques de ces multinationales que le régime chante l’indépendance ?
HAHAHHHAHAHAHAHAHA !
C’est ce qui reste comme bobards dans l’armoire des mensonges !
Encore un lapin qui sort de leur chapeau !
Quelle comédie !
Pauvre Algérie !
Supposons que le pays est vraiment menacé, qui donnera sa vie pour sauver et faire perdurer les ennemis du peuple depuis 1962 ?
En tout les cas la Kabylie est ouvertement colonisée avec des casernes a chaque coin de rue.
Alors qui suivra les nouveaux colons ?
1954 suivi de 1962 sont les lecons a retenir.
De toutes les facon on est colonisé du nord au sud et de l’est a l’ouest; alors pourquoi donner sa vie si le pays appartient et appartiendra aux autres ?
Dans la même loi, il y’a aussi un élément qui pour moi est capital et c’est une ode à l’avenir : L’ Expulsion des étrangers.
Ce qui veut dire que ceux qui sont d’un âge certain se souviennent de 75.
Cela sera le remake. Puisque le Za3im actuel veut ressembler et faire comme boukherouba.