3 décembre 2024
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Les dernières décisions arbitraires contre les activistes

Détenus d'opinion

Pour durer, le pouvoir du duo Tebboune Chanegriha manie la pression judiciaire contre la société, la menace et accessoirement les promesses pour tromper l’opinion.

Pour autant, ne nous méprenons pas, l’arbitraire est quotidien dans la « nouvelle Algérie ». La preuve ? Ces jeunes convoqués par la justice et embastillés pour beaucoup d’entre eux.

Ainsi, le parquet près de la cour de Blida a requis l’aggravation de la peine prononcée en première instance à l’encontre de l’ex-détenu d’opinion et le syndicaliste, Amine Felih, dit Grislou. Il a été condamné en première instance par le tribunal de Boufarik à une année de prison ferme et à 100 000 dinars d’amende.

Plusieurs organisations syndicales internationales ont appelé à sa libération. En vain. Le pouvoir, sûr de ses choix, reste sourd. Déterminé à mener la vie dure aux esprits libres et les rares voix dissidentes.

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Le détenu d’opinion, Amine Fellih, dit Grislou, a été condamné, le 05 avril 2023, par le tribunal de Boufarik, wilaya de Blida, à une année de prison ferme et à 100 000 dinars d’amende.

La cour de Blida a confirmé peine prononcée en première instance à l’encontre du détenu d’opinion, Djamel Meghraoui. Il est condamné aujourd’hui, 12 juin 2023, en appel à une année de prison ferme.

Une réduction de peine a été en revanche prononcé au profit de Yasmina Harchaoui, qui a écopé en appel de 3 mois de prison ferme. Elle quittera la prison le 23 juin 2023. Le parquet près la cour de Blida avait requis l’aggravation de peine à l’encontre des détenus d’opinion, Yasmina Harchaoui et Djamel Meghraoui.

En outre, l’ex-détenu d’opinion, Bentahar Hadj Hamou, est convoqué par la police judiciaire près de la sûreté de wilaya de Relizane.

Le tribunal criminel de première instance près le tribunal de Relizane avait condamné, le 8 novembre 2022, le détenu d’opinion, Bettahar Hadj Hamou, à 3 ans de prison dont une année ferme.Il est libérable dès ce soir ! Le parquet avait requis, rappelons-le, à son encontre 10 ans de prison ferme et une amende de 50 000 dinars.

Le journaliste et détenu d’opinion Mustapha Benjamaa a été auditionné dimanche dans le fond par le juge d’instruction du pôle spécialisé près le tribunal de Constantine, sur les deux dossiers, celui qui est lié à l’affaire Amira Bouraoui et celui en relation avec le détenu d’opinion, le chercheur Raouf Farah.

Par ailleurs, son procès en opposition à sa condamnation par contumace au niveau du tribunal d’Annaba est reporté pour le 25 juin 2023.

A Blida, c’est le blogueur Abdelhakim Mhamdi qui est convoqué par la police électronique de Blida. Les limiers veillent sur la société algérienne.

Surveillance des liaisons téléphoniques, des réseaux sociaux dont les profils sont scannés quotidiennement à l’affût de toute critique du régime… les hommes de l’ombre ne ratent pas une miette.

Ne l’oublions pas, 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Beaucoup d’Algériennes et d’Algériens sont sous le coup d’interdiction de quitter le territoire national. Le pays est placé sous cloche de peur d’une nouvelle dissidence populaire.

L’Etat de droit attendra

Sofiane Ayache/Cnld

 

1 COMMENTAIRE

  1. « Les dernières décisions arbitraires contre les activistes » – C’est comme s’il y avait eu ou il y aura des décisions équitables depuis dans une justice du téléphone. Il y a pas lieu de parler de justice dans une dictature militaire. Tout lui appartient.

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