Dans la prison Boussouf de Constantine, Brahim Laalami est à son 43eme jour de grève de la faim. Il est en grève de la faim depuis le 3 août, la date de sa condamnation injustement à 08 ans de prison sur la base des accusations fallacieuses et grossières.
« On ne se suicide pas dans une prison, mais on meurt assassiner », a répondu Chames Eldine Brahim Laalami, très affaibli, à son père tentant de le dissuader de mettre fin à sa grève de la faim.
Chames Eldine Brahim Laalami compte dénoncer à travers son action cette machination judiciaire et il se dit déterminer à aller jusqu’au bout. Son procès en appel est programmé pour le 21 septembre 2023.
Mohamed Djalout, dit Moh Miliani, est à son 10e jour de grève de la faim. Il est détenu à la prison de Tidjelabine, wilaya de Boumerdès. Il est entré en grève de la faim le 05 septembre 2023 pour protester contre son incarcération.
Les arrestations arbitraires et les convocations intempestives devant les commissariats sont le lot quotidien des Algériens. Aucun citoyen n’est à l’abri de ce système arbitraire hormis ceux qui appartiennent au pouvoir et leur soutien.
Près de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Des dizaines ou peut-être des centaines d’Algériens sont sous interdiction de quitter le territoire national. Une crise économique sans nom doublée d’un désespoir inédit rongent la société algérienne. Tous les clignotants sont au rouge.
L.M./Cnld