Les résidences universitaires, particulièrement celles de Ben Aknoun, se sont converties pendant la soirée du dimanche aux environs de 22h, à des espaces d’expression contre le 5e mandat.

Plusieurs étudiants ont marché à l’intérieur des enceintes universitaires pour dénoncer le mandat complémentaire du président sortant, mais aussi pour réitérer leurs appels aux manifestations du 26 février.

Au lendemain matin, plusieurs centaines d’étudiants étaient en effet, au rendez vous avec des  rassemblements au sein de leurs facultés, dont plusieurs rien qu’à Alger, au niveau de  Dely Ibrahim, Ben Aknoun, Bouzareah, ITFC, Bab Ezzouar, El Harrach et la faculté centrale comme c’était d’ailleurs, le cas un peu partout sur l’ensemble du territoire national  à l’image des étudiants d’Oran, Constantine, et plein d’autre ville.

Avec des slogans hostiles au pouvoir, les étudiants de la capitale, ont tenté d’envahir les rues, mais contrairement à leurs homologues de Tizi-Ouzou, Bouira, Bejaia, Jijel et Guelma, les Algérois étaient ce matin du 26 février face a un important dispositif anti-émeute qui a soigneusement quadrillé les portails.  

Cependant, la communauté estudiantine a tenu de pourchasser toute les personnes, ayant le moindre lien avec les organisations de « Cachir »  en les traitants de tous les noms.