Si l’on sait qu’il y a presque 300 détenus d’opinion, bien malin celui qui aura le chiffre des Algériens sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire national.
Des activistes commencent à rendre publiques les ISTN dont ils sont victimes. On sait déjà que le journaliste Khaled Drareni est concerné par exemple. L’ex-détenu d’opinion, le journaliste Merzoug Touati, ainsi que l’activiste Abdeslam Salim Bonatero, ont été convoqués aujourd’hui, le 17 mai 2023, par la Brigade de Recherches et d’Interventions près de la sûreté de la wilaya de Béjaïa, pour leur signifier la notification de prolongement encore pour 03 mois de la mesure d’Interdiction de Sortie de Territoire National (ISTN) prise à leur encontre.
Samir Athmani a été convoqué mardi par la Brigade de Recherches et d’Interventions ( BRI) pour lui signifier la notification de prolongement encore de 03 mois de la mesure d’Interdiction de Sortie du Territoire National ( ISTN) qui le frappe déjà depuis 03 mois.
D’autres citoyens sont touchés par ces mesures arbitraires qui font de l’Algérie une prison à ciel ouvert.
L.M./Cnld
*** Les citoyens jugés intellectuellement à risque sont neutralisés de la sorte afin qu ‘ ils ne se transforment en adversaires déclarés des régimes qui monopolisent le pouvoir et se joindre aux oppositions qui activent hors du pays hors d ‘ atteinte de toute répression et en toute liberté . Mais aussi isoler l ‘ opposition extérieure et éviter des contacts qui peuvent déboucher sur des liens que ces mêmes pouvoirs redoutent .