24 novembre 2024
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L’innovation à travers les neurosciences : prolongements de l’orthophonie

 

Neurosciences

Sous le sceau de l’innovation, le Premier ministre a installé, le 26 mars 2022, un nouveau Conseil appelé, cette fois, Conseil national de la recherche scientifique et technologique, dénomination similaire à celle de l’Académie algérienne des sciences et des technologies. Son mot-clé : «l’innovation». Et lorsque la DGRSDT l’évoque, elle scrute la «pluridisciplinarité». 

En effet, l’impact socio-économique qu’elle recherche dans ses appels à projets, implique en pratique, plusieurs institutions formant un consortium, ce qui rappelle un peu, les notions de clusters et de pôles de compétitivité internationaux. 

Or, à l’aune de ce qui se fait selon la Norme universelle, lorsqu’un nouveau concept est introduit dans les discours, il faut le définir, le conceptualiser et l’expliquer, dans ses références et son contexte, appel fait aux Experts sur titres. Un travail sans référence n’est pas scientifique, il est donc non crédible.

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Or, en Algérie, la science « se décrète », sans le recours à l’expertise ès Qualité. Nul n’ignore les critères qui président à la constitution des comités, pourtant dits « d’experts » ! Cet article en démontre les écueils, qui vont accélérer le retard socio-économique, lequel est exclusivement justifié par la notion d’importation, source de la corruption endémique. 

Aux fins de son application avisée au terrain socio-économique du besoin, lui-même scientifiquement et valablement étudié, définir un concept dans ses références, constitue donc le point de départ pour le recréer dans un contexte nouveau, afin qu’en apparaisse l’Apport novateur et à l’international aux fins de son exportation. Rien ne se crée ex-nihilo !

Ainsi, « L’Innovation c’est le processus d’influence, qui conduit au changement social et dont l’effet consiste à rejeter les normes sociales existantes et à en proposer de nouvelles » (Larousse, 2022) ; « L’Innovation c’est la capacité de trouver des solutions, de mettre de nouvelles idées en œuvre d’un point de vue pratique en réponse à la complexité de projets de toute taille » (Wikipedia, 2022) ;  « L’innovation désigne l’introduction, sur le marché, d’un produit ou d’un procédé nouveau ou significativement amélioré par rapport à ceux précédemment élaborés par l’unité légale » (INSEE, 2020).

Ceci nous amène à réfléchir au mode d’implémentation, en Algérie, de cette notion d’Innovation, à commencer par poser la distinction entre 02 syntagmes : Innovation-Importation / Innovation-Création, nouvelle dichotomie évoquée, comme dans l’émission Santémag de Canal Algérie du 17 janvier 2022. Deux autres dichotomies, non moins nouvelles, feront, ensuite, l’objet de cet article.

Première dichotomie ou de l’Innovation-Importation / Innovation-Création à partir de l’Orthophonie, discipline la plus pluridisciplinaire 

En Algérie, le concept de Pluridisciplinarité, vecteur actuel de l’Innovation dans le monde, ne sert, en fait, qu’à justifier administrativement des positions d’« Experts », placés dans des Comités dits « intersectoriels, hauts conseils, comités d’experts, instances habilitées,… » ; il n’est qu’un beau vœu pieux, ce qu’il est aisé de démontrer, de façon scientifique. 

La création, il y a moins de 30 ans en pays développés, du courant novateur, les Neurosciences cognitives ou Sciences de l’Homme Intelligent, a un objectif et cet objectif est purement économique. Pensée novatrice, née au milieu des années 70 en Algérie, c’est la Recherche Scientifique Orthophonique, qui nous l’a fait découvrir : l’objet en est l’Intelligence (humaine, industrielle et artificielle), dont le fruit est exporté ou importé, en économie. Et l’Orthophonie c’est justement le Soin des pathologies de l’expression de l’Intelligence par le Langage et ses supports acoustiques-voco-auditifs. Il fallait donc juste comprendre comment émerge la notion de Pluridisciplinarité. 

L’Idée, c’est que, pour approcher valablement l’Intelligence exportatrice, il faut mettre en branle tous les moyens possibles et imaginables, autrement dit, un maximum de Sciences, permettant la compréhension de l’Homme, dans son exhaustivité, dans ses forces, ses faiblesses et son fonctionnement, aux fins d’optimiser sa Productivité. 

Ceci nous fait déboucher sur l’Idée, non moins novatrice, d’intégrer les SHS dans les Sciences Médicales et réciproquement, car la vie, c’est un cycle qui se réitère : « Ibnou Rochd (porteur de toutes les Sciences à 18 ans), reviendra », a dit le physicien M. Hamidi, lors d’un colloque organisé par l’Université d’Alger en 2008. Jadis c’était bien le philosophe, qui pratiquait la Médecine.

Ayant évolué indépendamment, les Sciences ont atteint leurs limites et des recoupements se font aujourd’hui, spontanément entre elles, question de survie socio-économique.

Créer les neurosciences en Algérie, à l’instar de la Russie, la Chine, les USA et l’Europe pour intégration dans le modèle économique moderne et actuel et devenir compétitif, nous est, en effet, suscité par la recherche en Orthophonie, car c’est la seule Science (dont l’enseignement est très jeune dans ces pays, ce qui prouve la jeunesse de la Pluridisciplinarité), qui croise les 03 Sciences de base de l’Homme : Linguistique, médecine et psychologie.  

Ainsi, une vue panoramique en une synthèse de toutes les Sciences, amène à postuler, en une phrase, le fait que, sous-tendues par les Sciences Exactes et Technologiques, les Sciences Médicales tendent, aujourd’hui, à intégrer les Sciences humaines et Sociales, à l’intérieur du courant actuel appelé les « neurosciences cognitives » ou « Sciences de l’Homme (Intelligent) ». 

Les fonctions humaines intellectuelles cognitives permettant l’expression de l’Intelligence par le langage de 0 à 06 ans, étape de l’Acquisition et par la langue de 06 ans jusqu’à la fin de la vie, étape des Apprentissages, sont logées dans le cerveau. 

De-là découle le raisonnement sur la transdisciplinarité Sciences humaines et Sociales / Sciences Médicales, elles-mêmes sous-tendues par les sciences exactes (biophysique, biochimie, digital dans l’imagerie…). 

Comme en médecine, les techniques cliniques orthophoniques, sont scientifiquement justifiées par la linguistique et la psychologie cognitives, sans exclure les Sciences exactes comme l’Acoustique en surdité et phoniatrie, l’Informatique et l’Intelligence artificielle en E-Santé : le Logiciel et les pictogrammes thérapeutiques, le TAL et l’imagerie.

Ceci laisse donc prévoir ma réaction à l’égard de la prévalence automatiquement faite, par la DGRSDT, les Hauts Conseil et Académie, les Sciences exactes et Technologiques, sur les SHS et leur expression par le langage et l’écriture ! 

Or, nos chercheurs ne sont pas des robots ni des applicateurs de formules, qui exécutent des exercices de façon mécanique, sans âme ni savoir les écrire et les transmettre ! Science sans conscience n’est que ruine de l’âme !

S’il n’y a pas l’esprit et l’éducation depuis le primaire, à l’âge cognitif piagétien de la fonction hypothético-déductive (4 à 12 ans) pour Innover, créer des hypothèses, analyser et recevoir la technologie universelle afin d’en tirer une Innovation à l’âge adulte, alors les brevets énumérés ne resteront que le résultat du par cœurisme, qui emplit l’école et l’Université et donc, qu’une source d’investissements budgétivores, sans objectifs ni impact socio-économiques. En outre, depuis la nuit des temps, nos entreprises préfèrent importer la technologie, plutôt qu’exploiter la Science des jeunes algériens, qui finissent en diaspora. Ceux qui sont restés résistent, au prix d’un combat humiliant, contre les sabotages et les pillages de la Science, devenus endémiques. 

Ceci veut clairement dire que l’avenir Innovateur en Algérie sera bien l’Enseignement-Recherche en Sciences de l’Homme car bientôt la dichotomie Sciences Médicales / Sciences Humaines n’aura plus de sens. La médecine n’est pas une Science animale, c’est une Science humaine et c’est le syntagme au pluriel « Sciences » de l’Homme, qui fait fureur en pays avancés, aujourd’hui et pour le futur de toutes les Sciences. 

Deuxième dichotomie : Innovation-Science descriptive vs Science explicative 

Innover est donc point s’enorgueillir de l’assemblage des pièces d’un drone, d’un robot ou d’une voiture ni digitaliser le système de santé, ce qui s’apparente à du mimétisme ! C’est plutôt, comme défini ci-dessus, à partir de l’International, créer quelque chose, qui n’existe pas ailleurs et qui fera avancer la recherche en Algérie et ailleurs

Ainsi, pour affiner la connaissance des neurosciences cognitives, il a fallu relever le fait que la science, quel que soit son secteur, est soit Descriptive soit Explicative. La cause ou déterminisme explicatif du comportement productif d’Innovation, c’est le cognitif humain. Ceci signifie que l’approche de son symptôme reste descriptive.  

L’Idée est même « vulgarisée » à travers, par exemple, l’émission Service publique, de la radio Alger Chaîne 3, du 22/10/2020 (versée en page d’Accueil du site de l’URNOP). En clinique, il faut ajouter qu’elles sont aussi, Thérapeutiques et Préventives, ce qui correspond, dans les autres secteurs, s’agit-il de Finance, d’Agronomie, d’Économie, de Sociologie ou autre, à la réflexion sur des solutions en cas de problèmes. 

Décrire un problème ne suffit pas, il faut le résoudre. En SHS, le « social humain », c’est le Symptôme, le Comportement et un comportement, on ne peut que le décrire pourquoi ? Pour en dégager des classifications, car tout est Ordre dans la vie. Ceci, afin de l’expliquer, pour pouvoir ensuite le prendre en charge ou le prévenir de façon scientifique en cas de dysfonctionnement, de pathologie. En SHS, il faut donc aller vers le cognitivisme puisque le déterminant du Comportement c’est l’Intelligence, les Perceptions et toutes les Fonctions Cognitives, lequel tractus intellectuel, est commandé par le Cerveau

Les thérapies psychologiques actuelles sont d’ailleurs les Thérapies Cognitivo-comportementalistes (les TCC ) et l’Orthophonie est conceptualisée aujourd’hui, comme une TCC, autre Idée novatrice.  

Ainsi, l’explication du fait observé en SHS, c’est tout simplement l’étiologie en médecine. Une fois expliqué, le comportement compromis sera alors, de façon théoriquement justifiée, résolu, soigné. L’universitaire est un chercheur, il explique le fait observé et tout traitement symptomatique provoque la récidive, il est donc voué à l’échec et l’Innovation ne pourra pas avoir lieu, elle sera non pérenne.  

Des sujets de thèse (ceux que j’ai pu sauver des griffes de la malhonnêteté), décrivent, d’autres expliquent, d’autres rééduquent ou préviennent le déficit, au niveau du comportement propre à l’Orthophonie, le comportement voco-verbal. 

Le comportement propre à la psychologie, c’est la psychopathologie, comme, par ex., la névrose, l’hystérie, l’addiction aux drogues, la dépression, l’obsession… 

Le comportement propre à la neurobiologie, c’est le comportement cellulaire. Le médecin reconnaît aujourd’hui que le comportement stressé crée la maladie. 

Le comportement propre à l’entreprise, c’est, par exemple, le comportement collaboratif. 

Le comportement propre à la physique quantique, c’est celui de l’électron. 

Le comportement propre à l’Intelligence Artificielle, c’est, par ex., le E-commerce et le E-business, … 

Ainsi l’actuelle décennie ou behavior decade circonscrit le courant Neuroscientifique et l’URNOP est interdite de les créer en Algérie… Mais, le peu de Projets que nous avons pu sauver suffisent à renverser l’Ordre préexistant et c’est le pas Innovateur, que nous voulions, il y a plus de 40 ans, justement réaliser.  

Ce modèle pluridisciplinaire Science descriptive / Science explicative a d’ailleurs été repris (ce qui en renforce la validité), par l’ex-DGRSDT, M. Hafid Aourag, dans sa conférence du 08 mai 2021, inscrite dans le cadre des activités de l’Académie des Sciences et Technologies ; activités auxquelles je devais contribuer, mais j’ai été déprogrammée, sans que j’en sache le motif. Ma contribution paraîtra alors, sous la forme d’articles de presse, comme celui-ci, qui sont ensuite mis en ligne sur le site de l’URNOP.

Je signale toutefois, que M. Aourag l’a appliqué aux sciences exactes, mais de façon historique et philosophique, sans en proposer des exemples d’application. La valorisation des Neurosciences par la DGRSDT n’est donc, en effet, pas encore à l’ordre du jour, prône-t-elle l’Innovation dans la Pluridisciplinarité et le Projet Socio-économique…, mais, opte-t-elle paradoxalement, pour le financement du projet sociologiste-descriptiviste du Symptôme en SHS, à l’heure du cognitivisme explicatif du déficit, du mal social, du social humain, bref, du comportement compromis.  

Ainsi, par cette modélisation du concept de Pluridisciplinarité, nous notons que si le concept de Neurosciences cognitives est né en Europe et en pays Anglo-saxons, il n’en demeure pas moins qu’en Algérie, il fait l’objet d’une révision créative et non d’une importation mécanique sans leur adaptation au contexte algérien. Ses applications sont menées sur le terrain de la pratique, de l’enseignement et de la recherche scientifique en Orthophonie. 

Lorsque j’ai dénoncé au Directeur des Enseignement le faux du doctorat LMD gravement intitulé « Neurosciences cognitives » par mes élèves-enseignants de l’Université d’Oran 2 (tous du niveau Magistère) et qui est administrativement habilité, preuves à l’appui, il m’a insolemment répondu : « les neurosciences cognitives existent dans le monde »… Pourtant lui-même fait des discours sur l’Innovation. 

Ainsi aussi, quitte à défier les représailles vu l’hostilité généralisée face à l’Innovation que je propose à cette Patrie ulcérée, démontrer que le retard des SHS est dû à leur confinement dans la Description sociale et donc dans le traitement symptomatique du Social en difficulté, avec grave occultation de son Explication par l’Intelligence, dans ses Perceptions cognitives, objet des Neurosciences, ne demeure pas moins un tournant conceptuel novateur majeur, vers la mise au diapason à l’international, de la Recherche scientifique en Algérie, tant indiquée par ce DGEF ! Ceci est bien de l’Innovation-création et non de l’innovation-importation. 

Dans cette optique, sachez, Monsieur le DGEF, que le concept neuf, de neuropsycholinguistique, que m’empruntent aujourd’hui, la France, la Suisse et le Canada, est né en Algérie, pas ailleurs et aux années 80, lorsque médecine, linguistique et psychologie ont lancé la première recherche en aphasiologie, qui justifiera la création de la Chaire, du Département et du LMD d’orthophonie, que vous administrez à l’exclusion de mon Expertise et que j’ai assorti de leurs infrastructures de recherches. 

Cette thèse classificatrice et explicative des déficits voco-verbaux acquis suite à une lésion cérébrale, est publiée chez Direct Science et Wiley-Blackwell. Je laisse d’ailleurs sans suite, les dizaines d’alertes quotidiennes que je reçois de Researchgate et de Google Scholar, dans les pages qu’on m’y a créées, parce que le site de l’URNOP reçoit jusqu’à 9000 visiteurs/jour, du monde entier et que mon objectif n’est pas mes citations par l’étranger ni un indice H non fiable ; c’est de planter en Algérie mon produit Innovateur, non ailleurs. Sachant que le LMD d’Orthophonie de l’URNOP et son test, le MTA dans sa méthodologie d’adaptation au réel psychosociolinguistique arabe et kabyle, sont exportés et même plagiés par l’étranger. 

Des pays modernes et scientifiques comme le Canada, priorisent d’ailleurs leurs revues nationales sur leurs revues internationales, du simple fait qu’elles résolvent leurs problématiques canadiennes. Il est donc regrettable qu’en Algérie, nos décideurs demeurent fascinés par l’expertise du chercheur étranger ou, mieux, du chercheur algérien resté à l’étranger, grâce à son bénéfice d’une bourse, puis « ramené sur un tapis rouge », comme fabuleux expert des comités et agences nationales ! Oui pour la contribution de la diaspora à l’expertise en Algérie, mais pas à l’exclusion de ceux-là, qui, malgré leur CV international, connu et reconnu, ne se sont pas exilés et qui affrontent le sabotage constant de leurs compétences à Innover.   

Troisième dichotomie ou de l’Innovation-Adaptation au contexte algérien / « Innovation »-Charlatanisme

L’Adaptation au contexte plurilingue et socio-culturel des techniques diagnostiques, thérapeutiques et préventives des pathologies de la Communication ou Neurolinguistique, est un autre volet Innovation-création né aux années 1979-80. Depuis l’indépendance, le seul test diagnostique, qui existe en Algérie, c’est le MTA neuro-psycholinguistique (1991-2002), résultat du Projet CMEP avec le CNRS toulousain 91MDU177, que j’ai co-dirigé avec l’auteur-même de la batterie originelle, le MT86, publiée à l’Ortho-Édition en 1992. En effet, le charlatanisme n’a pas longue vie et sans test diagnostique, il n’y a ni recherche ni enseignement ni Soin Orthophoniques !

Ainsi, les orthophonistes, s’ils se veulent chercheurs et réaliser un soin scientifiquement fondé, doivent s’atteler d’extrême urgence, pour des évaluations cliniques et un soin objectif et crédible, du déficit comportemental, à élaborer des protocoles linguistiques, acoustiques et phonétiques cliniques, adaptés aux systèmes linguistiques algériens : protocoles pour laryngectomisés, listes d’intelligibilité pour démutisation de l’enfant sourd implanté ou pas, protocoles pour les pathologies d’acquisition et d’apprentissages, pour les aphasies, les dysphasies, l’autisme, l’IMC, les bégaiements,… 

La tâche est certes très lourde, car elle convoque une sérieuse formation en linguistique et en sociologie des tests culturels, mais il faut l’assumer, pour se mettre à jour de la réalité ! Le marché de la concurrence est impitoyable, la débandade des faux doit cesser, penser pouvoir importer l’Orthophonie de l’étranger est donc assez stupide et les prises en charge médicales en France pour les chanceux, ne sont qu’un beau gaspillage, sachant que le MTA est sollicité par les CNRS et CHU français en vue de soigner le patient arabophone et kabylophone. 

Tout cela est donc bien de l’Innovation-Création. Je suis partie d’une étude scientifique du besoin socio-économique algérien et en plus, il fallait déconstruire le faux que j’ai trouvé en 1979 (une frauduleuse option de 02 ans, de la licence de psychologie instaurée par une institutrice française (1977-1978) pour indigènes ; il fallait simultanément construire le juste, en créant la notion d’adaptation des techniques cliniques au réel algérien, assortie de celle de la pluralité des spécialités orthophoniques qui fera son autonomie et son Département, le tout intégré dans le Modèle des Neurosciences actuelles. Ce que nul n’a fait jusque-là. Ainsi, si l’état des lieux dans l’ensemble des secteurs de recherche n’est pas valablement observé, toute innovation, tout brevet, toute création demeureront inexploitables, donc inutiles.      

Une conclusion en 5 points 

1) Concernant la pluridisciplinarité que veut la DGRSDT, les Neurosciences font donc le pont scientifique et clinique novateurs entre les Sciences médicales, exactes, humaines et sociales, montrant que l’Objectif de la refonte du cursus médical et sa digitalisation, avec gros tapages médiatiques, par grands conseils et Agences, ne consiste pas en la production de médecins plus compétents que ceux que l’Algérie possède déjà, mais en l’intégration de la Médecine dans la Recherche Fondamentale et Appliquée à la problématique de l’Homme Pluridisciplinaire, exhaustif, pour se remettre à niveau et permettre le classement de l’Université algérienne à sa hauteur : les compétences existent, mais pourquoi fuient-elles l’Algérie ? 

L’avenir des SHS et leur expression par la langue est contenu dans les neurosciences cognitives, il doit donc cesser de rester confiné dans des laboratoires et des projets budgétivores, descriptivistes du symptôme-malheur social. Elles doivent créer la R&D en matière d’Apport de Solutions, et ici, la Pluridisciplinarité c’est donc la recherche de ce qui l’explique, son étiologie, laquelle est à trouver dans les Perceptions, l’Intelligence humaine et le système éducatif, objet des sciences neurocognitives. 

Ainsi, pourquoi ceux qui n’ont pas rejoint la diaspora, porteurs de grands projets réellement novateurs et compétents, demeurent-ils, comportement anormal et contre nature, totalement déniés ? C’est cette étiologie-là, du mal socio-économique, qu’il s’agit aussi, de mettre d’urgence à nu, par les responsables-décideurs, qui refusent la codécision du professeur-fondateur, y compris dans ses Fondations, situation ubuesque, pathologique, qui ne choque point les responsables !     

2) La pluridisciplinarité n’est donc pas réduite, au sein de l’URNOP de l’Université d’Alger 2, à un simple vœu pieux et l’ingérence du critère administratif dans le critère scientifique, étiologie de la maladie de notre Université, a commis, depuis les années 70-80, suffisamment de crimes ayant mis à genoux notre enseignement supérieur, désormais invisible dans le monde, pour que nos autorités daignent enfin réhabiliter le critère scientifique dans la décision. Aucune commission, aucun conseil, aucun responsable n’a encore, à défaut du respect de l’Expertise ès qualités, prononcé le concept de neurosciences cognitives en Innovation ! Est-ce donc du fait que c’est une Algérienne qui les a créées ?  

3) Pour résoudre la gabegie, l’URNOP a obtenu l’agrément de l’Université d’Alger 1, du 04 février 2021, pour lancer en septembre 2021 l’Offre du cursus de Surspécialité en Orthophonie, en Faculté de Médecine et l’agrément du CSP de la DGRSDT du 23 décembre 2020, pour lancer, simultanément, le Centre de recherche Neurosciences cognitives et Société, à même de le soutenir. L’habilitation de ces deux créations innovantes demeure attendue, pendant que les légalisations des faux grades, de laboratoires et de cursus LMD illicites et impotents, des habilitations indues et des doctorats frauduleux auto-soutenus dans les arrière-cuisines, inondent une Université déjà en naufrage.

Le PNR Autisme et E-Therapy, parvenu au top des 120/Agences thématiques a fait l’objet d’une demande de contre-expertise de l’anonyme (ce qui n’est pas mon cas) CIS, qui lui a préféré le projet sociologiste des années 50. L’étiologie neurocognitive du mal universitaire algérien, est donc bien le ruinant critère administratif, destructeur, qui fait barrage à l’Innovation. Il n’y aura pas de hauteur sans base ! Soigner la base en restituant la Science aux Scientifiques est le remède urgent prescrit, pour hisser haut le niveau de notre Université !     

4) Auxquels titres il est honteux d’attirer l’attention des hauts responsables, qui semblent pourtant être des universitaires, que sans expertise ès Qualité, tout est voué à l’échec. La DGRSDT et notre tutelle m’excluent depuis 03 décennies de mon droit de Seul expert de mon domaine, sachant qu’on m’a interdit de produire le 2ème Professeur d’Orthophonie : voir composante de la CUN, qui, depuis 2012, distribue gravement des grades de « professeur d’orthophonie » à un personnel du niveau magistère ! Elle reste de marbre face à mes démonstrations des dégâts dus au déni de cette triviale évidence universelle, comme s’il s’agissait de ma recherche d’un profit personnel et non de l’intérêt général défendu bénévolement !   

5) Dernier point : pour innover il faut commencer par former et préparer l’intelligence capable de le faire. Pour l’heure, l’école algérienne, ignore les neurosciences cognitives, lesquelles en ont expliqué l’échec. L’Homme cognitif, Intelligent dont est pourtant attendue l’Innovation, n’est qu’un assisté, un client importateur, inapte à créer. J’ai fait couler beaucoup d’encre à ce sujet ; lire sur site de l’URNOP, les articles sur l’école, parus en été 2015 pour bloquer le fallacieux projet de la derdja scolaire. Et j’ai même récemment, attiré l’attention de la Présidence de la République à ce sujet, montrant qu’en construisant le cognitif depuis l’école, la Chine et la Russie l’ont compris !  

Professeur Nacira Zellal. Site : www.urnop-alger2.com

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