11 février 2025
spot_img
Accueil360°L'Espagnol enlevé en Algérie libéré grâce aux rebelles de l'Azawad

L’Espagnol enlevé en Algérie libéré grâce aux rebelles de l’Azawad

Le citoyen espagnol enlevé la semaine dernière dans le sud de l’Algérie est libre. Ce sont les rebelles du Front de libération de l’Azawad (FLA), actifs dans le nord du Mali et dont certains cadres sont exilés en Algérie, qui l’affirment, assurant avoir été eux-mêmes à la manœuvre.

L’homme, âgé d’une soixantaine d’années, avait été enlevé près de Tamanrasset mardi soir, avant d’être transféré dans le nord du Mali, précisément dans la région de Ménaka, selon les informations de RFI. Madrid avait simplement confirmé vendredi que l’un de ses ressortissants était « retenu contre sa volonté dans le nord de l’Afrique ».

Il a été remis au FLA dimanche soir dans l’oued d’Ezdjarat, à une centaine de kilomètres au nord de Ménaka. Les rebelles affirment l’avoir ensuite ramené, hier lundi, dans une base du FLA à Tinzaouatène, à la frontière algérienne, côté malien – « côté Azawad » selon le terme employé par les rebelles-, où il a passé la nuit.

« Il est en bonne santé et il a pu appeler sa famille », assurent plusieurs dirigeants du FLA, qui annoncent que le désormais ex-otage espagnol doit être remis aux autorités algériennes « dans les heures qui viennent ». 

Sollicité par RFI, le ministère espagnol des Affaires étrangères n’a pas commenté ces dernières évolutions. Quant aux autorités algériennes, elles n’ont jamais fait aucune déclaration officielle sur cet enlèvement.

- Advertisement -

Pressions et somme d’argent

Pour récupérer le citoyen espagnol, « il y a eu pression sur les ravisseurs et sur leurs responsables communautaires », précise un cadre du FLA, qui évoque même des menaces de représailles sur les familles des ravisseurs.

Selon de nombreuses sources locales – y compris des sources hostiles à la rébellion – les auteurs de l’enlèvement sont originaires de la région de Ménaka et membres de ou travaillant pour la branche sahélienne du groupe État islamique. 

Outre les pressions, une somme d’argent aurait également été versée par le FLA, mais « pas au prix d’un otage occidental » habituel, assure un cadre rebelle. Selon les sources circulent des montants variables et invérifiables à ce stade. 

Le mouvement indépendantiste s’était impliqué dès les premières heures pour obtenir la libération du citoyen espagnol. Une « interception » aurait même été envisagée dans la zone de Tinzaouatène, à la frontière Algérie-Mali. Mais les risques pour la sécurité de l’otage auraient dissuadé une telle intervention.

Coup d’éclat

Le FLA voyait d’un très mauvais œil le transfert de cet otage espagnol « sur le territoire de l’Azawad », terme employé par les rebelles pour désigner le nord du Mali. À leurs yeux, ce déplacement avait pour effet de « ternir l’image pacifique de la population de l’Azawad ».  

Si les rebelles du FLA se sont impliqués pour cette libération, c’est aussi qu’ils s’efforcent de ne pas être confondus avec les groupes jihadistes actifs au Sahel : un message destiné à la fois aux autorités maliennes de transition, qui désignent indistinctement rebelles et jihadistes comme « terroristes », et à la communauté internationale, le FLA cherchant à prouver sa fréquentabilité et à légitimer ses revendications. 

Une aubaine, voire un coup d’éclat pour les rebelles, qui interrogent certaines notabilités locales ainsi que des observateurs. Ces sources estiment que le FLA aurait monté l’affaire pour en tirer profit. Des soupçons ou des hypothèses qu’aucun élément concret ne vient étayer à ce stade. Une source sécuritaire malienne indique que Bamako n’avait pas été sollicitée pour le cas de l’otage espagnol, ni par Alger, ni par Madrid. Les autorités maliennes de transition ne se sont pas exprimé officiellement sur le sujet. 

Rfi

6 Commentaires

  1. Quel miracle !
    Vous croyez vraiment a ces histoires a dormir debout ?

    Quand on lit ce paragraphe ci-dessus, on devine aisemment la source des mensonges !
    « Ce sont les rebelles du Front de libération de l’Azawad (FLA), actifs dans le nord du Mali
    et dont certains cadres sont exilés en Algérie, qui l’affirment, assurant avoir été eux-mêmes à la manœuvre. »

    Qui a donc « forcé » ceux qui sont exilés en Algérie pour les liberer ?

    Ils veulent qu’on devine – entre les lignes – que c’est la issaba qui est la « bienfaitrice » principale pour un tout petu chwiya de publicité car c’est le desert partout.
    Conclusion: Le pauvre monsieur est enlevé par ceux qui l’ont liberé.

  2. Seul Dieu sait combien ils lui donné pour accepter de faire ce scéario khorotiste !
    Quel « espagnol » fou ira a la gueule du loup ?
    Mais quand tout est illégitime, signer des cheques pour les autres, avec l’argent du peuple pour faire un peu de publicité est leur specialité.
    Ils tournent en rond et ne savent plus quoi faire car tout le monde se marre de leur comédie que ce soit avec la France, l’Espagne ou le Maroc.
    Quelle serait leur prochaine comédie qui leur donnera un peu d’importance ? Un dahdouh Bis No.100 ?
    Le Dahdouh est une longue table, des morceaux de fer rouillé et des prisonniers de berouaghia filmés de dos pour qu’on ne les reconnaisse pas, et fraichement sortis de prison pour la photo souvenir.
    Devant la table, on voit les éléments de la force de frappe avec leurs mitraillettes.
    Pauvre Algérie !

  3. Comme disait un ancien politique Français, c’est abracabrantesque !
    Qui peut croire a cette nouvelle dahdouha formentée dans le laboratoire du régime datant des années 70.

  4. Voila ce que les journaleux ont comme titre dans la nouvelle algérie:
    Ils inventent des scénarios et ils se jettent des fleurs ! Tout cela pour manque de légitimité.

    « L’ANP sauve un otage espagnol en zone sensible : Tebboune exprime sa fierté »

    Elle est bien nouvelle cette algérie !

  5. @Slimane,
    « L’ANP sauve un otage espagnol en zone sensible : Tebboune exprime sa fierté ». Avant de le sauver, il aurait fallu empêcher ces preneurs d’otages (quels qu’ils soient) de se balader avec leur butin (le faux vrai ou vrai faux touriste espagnol venu rendre visite à sa famille à Tamanrasset) sur des centaines de kilomètres (+400km) en territoire algérien avant de s’enfoncer tout aussi allègrement en territoire malien (+400km) sans que nos services de (in)sécurité ne se doutent de quoi que ce soit. Une véritable passoire que cette frontière zâama bien gardée. Où était le chef de la 6e région militaire pendant que les preneurs d’otages pique-niquaient aux abords de Tamanrasset? Très certainement occupé à faire fructifier d’autres affaires beaucoup plus rentables pour lui et pour ses chefs.

    • @Larnaque: En effet, normalement c’est une honte de dire qu’ils ont enlevé un touriste en Algérie.
      PArce que les touristes et les agence touristiques vont considere l’Algerie comme étant un pays dangereux.
      Comment un touriste puisse se rendre librement dans une région « sensible » ?
      Je pense qu’un amateur a crée un scénario d’idolatrie pour jeter des fleurs a a3amhoum sans se rendre compte des dégats qui vont s’en suivre.
      En conclusion:
      1/ Soit la frontiere est une passoire meme si c’est une région considerés comme SENSIBLE – Donc des incompétents qui ne peuvent pas surveiller quoi que ce soit – la « drogue qui rentre du Maroc inclue » …….
      2/ C’est un scénario qu’ils ont fabriqué pour enlever cet espagnol et jouer a la comédie de tarzan le liberateur pour plaire – Des amateurs incompétents, qui ne pensent jamais aux repersussions de leurs actes jusqu’a ce qu’ils découvrent qu’ils ne sont en fait que des nullards.

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

ARTICLES SIMILAIRES

Les plus lus

Les derniers articles

Commentaires récents