Après avoir sorti Liverpool, l’un des grands favoris de la Ligue des champions, en huitièmes de finale, le Paris-SG s’attaque en demies à Arsenal qui a éliminé le tenant du titre, le Real Madrid. Mais ce mardi 29 avril, le champion de France devra retrouver sa forme du mois de mars sous peine de se faire punir à Londres.
Mercredi prochain, au soir du match retour de la demi-finale de la Ligue des champions contre Arsenal, le PSG aura fini son tour d’Angleterre. Il espère terminer victorieux face à Arsenal après avoir dompté tour à tour cette saison en Ligue des champions Manchester City en qualifications, Liverpool en huitièmes et Aston Villa en quarts.
Mais, c’est Arsenal, le plus redoutable adversaire anglais qui se dresse sur son chemin, alors qu’on avait pensé que Liverpool était sans doute la plus redoutée cette saison en C1. Surtout, le PSG a déjà un aperçu de ce qui l’attend mardi à l’Emirates qu’il a visité en octobre dernier lors du premier tour et qu’il a quitté après une défaite (0-2).
Il est vrai que ce n’est plus le même Paris et que sans doute le PSG de mars, qui marché sur Liverpool, se serait avancé vers Londres avec plus de certitudes et de confiance dans sa valise. Mais le mois d’avril a (re) sorti les failles de l’équipe Luis Enrique qui a failli être emportée par la tempête Aston Villa lors du match retour en quarts de finale (2-3)
Donnarumma a dû s’employer pour éviter l’égalisation sur une frappe lointaine de Konaté quelques minutes plus tard (16e), tout comme Alisson qui a barré la route à Barcola lors d’une énorme occasion alors que le jeune Parisien semblait tout proche de doubler la mise (17e). Sur orbite cette saison, Dembélé (29 buts et 6 passes décisives toutes compétitions confondues) aurait ensuite pu s’offrir le doublé à Anfield mais l’attaquant a été devancé par un Alisson attentif (32e). Très appliqués en défense face à des Reds en difficulté dans les derniers mètres, les joueurs parisiens ont une nouvelle fois cru au bonheur sur une frappe enroulée de Dembélé déviée en corner par Mac Allister (41e).
Une défense parfaite des Parisiens en première période
Revenu à hauteur de son adversaire à la mi-temps, le PSG devait signer une seconde période du même niveau pour espérer l’emporter. Toujours impressionnants de maîtrise collective et à la récupération du ballon, et malgré le carton jaune récolté par Marquinhos (46e) synonyme d’absence en quart de finale, les Parisiens ont vu le pire se produire lorsque Szoboszlai a trouvé le chemin des filets… avant d’être signalé hors-jeu par l’arbitre (53e).
Les Reds ont profité du temps faible parisien pour multiplier les occasions sur la cage de Donnarumma, d’abord sur une nouvelle frappe de Szoboszlai déviée par Pacho (57e) puis sur une tête piquée de Luis Díaz superbement repoussée par le gardien parisien (58e). Mais les hommes de Luis Enrique n’ont jamais cédé au cœur de la tempête face aux incessantes vagues rouges, dans une seconde période beaucoup plus en faveur de Liverpool. L’immense portier italien a failli être battu par la tête de Quansah déposée sur son poteau droit mais également signalée hors-jeu (78e). Nuno Mendes s’est ensuite montré décisif dans sa surface en interceptant un centre devant Salah, juste avant que Donnarumma ne repousse le tir de Díaz (84e).
Emmenés en prolongation sur leur pelouse, les Reds ont vu la tête de Beraldo effleurer le poteau gauche d’Alisson (92e) d’entrée, à l’instar du tir décoché par Désiré Doué face à trois défenseurs dans la surface anglaise (94e). Ousmane Dembélé s’est ensuite procuré la meilleure occasion de cette prolongation avec un tir enroulé repoussé par une parade de grande classe d’Alisson (109e). Maîtres du ballon lors des dernières minutes de la rencontre face à des Anglais retranchés devant leur surface, les Parisiens ont enchaîné les assauts sur le but adverse sans parvenir à échapper à la séance de tirs au but. Mais remarquables de sang-froid après un match déjà titanesque, les Parisiens sont allés décrocher une qualification historique en maîtrisant parfaitement l’exercice devant les milliers de supporters anglais déchaînés et grâce à deux arrêts de Gianluigi Donnarumma (1-1 score cumulé, 4-1 TAB).
Homme de la « remontada » barcelonaise historique face au PSG en 2017 puis celui de la victoire immense des Parisiens face au Barça en quart de finale retour la saison dernière (défaite 3-2 au Parc des Princes, victoire 4-1 à Montjuïc), Luis Enrique s’offre un nouvel exploit majuscule dans sa carrière d’entraîneur en terrassant une équipe de Liverpool qui semblait tout simplement invincible cette saison. Le PSG affrontera Aston Villa ou Bruges lors du prochain tour, avant un éventuel choc contre Arsenal ou le Real Madrid en demi-finale.
Les résultats des huitièmes de finale
Mardi 11 mars
FC Barcelone – Benfica (1-0 aller, 3-1 retour)
Liverpool – Paris Saint-Germain (1-0 aller, 0-1 retour, 1-4 TAB)
Bayer Leverkusen – Bayern Munich (0-3 aller, 0-2 retour)
Inter Milan – Feyenoord Rotterdam (2-0 aller, 2-1 retour)
Mercredi 12 mars
Lille – Borussia Dortmund (1-1 aller, 1-2 retour)
Atlético de Madrid – Real Madrid (1-2 aller, 1-0 retour, 2-4 TAB)
Arsenal – PSV Eindhoven (7-1 aller, 2-2 retour)
Aston Villa – Club Bruges (3-1 aller, 3-0 retour)
RFI