26 novembre 2024
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L’institution militaire et le “Hirak”

DEBAT

L’institution militaire et le “Hirak”

Au bout de treize vendredis de marches massives et pacifiques, le commandant de l’institution militaire, après être sorti victorieux (1) d’un coup de force fomenté par ce qui est convenu d’appeler aujourd’hui les forces « extraconstitutionnelles » (2), se retrouve face à face avec le « Hirak » décalé (3).

Après avoir utilisé, jusqu’à la corde, les artifices des articles de la constitution qui lui convenaient et notamment l’article 102, pour décapiter le Président en exercice (4), afin de conserver le contrôle du processus de transfert du pouvoir, il a maintenant les coudées franches pour mettre en œuvre son processus de transmission du pouvoir et en même temps répondre aux manifestations de masse, qui n’ont pas faibli durant cette période ramadhanesque, bien au contraire.

De son côté, le « Hirak » n’a pas été capable, au bout de quatre mois de manifestations massives et générales, de transformer son mouvement éminemment politique, construit sur le mot d’ordre omniprésent du dégagisme (Trouhou Gaâ), en une capacité de proposition et de dialogue avec l’institution militaire.

Cette tare socioethnologique trouve un début d’explication dans le fait que les « leaders charismatiques » du « Hirak » ou présentés comme tels, sont tous vulnérables du fait que leurs agendas personnels (5) sont prioritaires par rapport aux revendications citoyennes, d’un part et d’autre part, ils ont, pour la plupart servi l’«ancien régime » (6), à un moment donné ou à un autre, ce qui les rend contestables aux yeux d’une partie de l’opinion publique (7).

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Enfin, il faut prendre très au sérieux le conflit générationnel dans notre société, qui est née, dès l’indépendance, sur le fond de commerce de la participation à la guerre de libération nationale (8), dans laquelle la plupart de notre jeunesse ne s’identifie plus ou pire encore, qu’elle considère comme une « rente éternelle » (9), puisque attribuée aux seuls Moudjahidines et ayant leurs droits et étendue aux fils de chahides… A quand les petits fils de chahides semble-t-elle dire ?

Il faut donc espérer, que le processus enclenché pour la mise hors d’état de nuire, de la « 3ssaba » (bande) que lui a imposé son agenda, que le chef d’état-major, qui a intégré le « khaoua, khaoua, va ouvrir le dialogue avec la société, dès qu’elle sera en mesure de construire un début d’organisation et de représentativité. A l’évidence, après avoir pris acte de l’échec du maintien du calendrier des élections présidentielles du 4 juillet 2019, ce qui ne l’inquiète pas, contrairement à ce que l’on croit, ces élections devront donc objectivement être reportées à une date ultérieure, à fixer, dès la fin du mandat constitutionnel du Président par intérim, de manière à d’une part « calmer les esprits » des marcheurs abusés par les médias périphériques et la presse aux ordres (10) et d’autre part, de trouver des solutions politiques consensuelles, le plus rapidement possible. Dès lors, constatant leur incapacité collective à pondre dans la douleur, les présumés représentants du « Hirak », vont avancer en ordre dispersé voire en marche chaotique.

En effet, chaque individualité et ou parti, va tenter de proposer sa propre vision des solutions de sortie de crise, en la transmettant insidieusement au chef d’état-major, tout en surfant sur le mouvement de masse. La surenchère est de rigueur, en direction de l’institution militaire, pour figurer, en pôle position, dans la liste de ceux qui seront retenus, lors de l’ouverture des négociations qui ne sauraient tarder. Se projetant tous, dans la future configuration du pouvoir, post-Bouteflika, chacun ira de son offre de service, présentant les avantages certains de leur candidature, sur le plan national (représentativité et intégrité), régional et local (tribalisme, identitarisme, régionalisme) et international (relationnel et lobbying avec les puissances qui comptent pour l’Algérie, les USA, la France et les pays du Golfe).

Que l’on en juge, depuis une semaine environ, côté cour, Ali Benflis note que «le grand débat national qui s’est emparé de notre pays a fait émerger de nombreuses options de sortie de crise. Il s’agit de retenir la voie la plus courte, la plus sûre et la moins coûteuse pour le pays », épargnant subtilement l’institution militaire. A. Benbitour, (11) estime que le Hirak doit procéder à « la désignation de représentants officiels capables d’élaborer une feuille de route en vue de réaliser le changement de tout le système». Il fait dans l’explication de texte et appelle à «une lecture attentive de la Constitution pour aboutir à une solution politique à la crise». Ménageant l’institution, il estime qu’elle «avance prudemment», tout en mettant en garde contre la durabilité du statu quo «plus le temps passe, plus les revendications augmentent et les solutions deviennent difficiles».

Ali Laskri explique les différentes étapes et mécanismes de l’initiative de sortie de crise du FFS « pour l’avènement de la 2e république», fidèle aux principes à la ligne du parti et droit dans ses bottes. Saïd Sadi (12) propose ses solutions de sortie de crise, en ne manquant pas au passage de se rappeler au bon souvenir du chef d’état-major. A. Makri du MSP (13) est de tous les conciliabules, tenant toujours le bâton par le milieu, attendant que ses propositions soient agréées et lui soient envoyées sous pli, sous seing privé.

Côté jardin, les partis de la coalition majoritaire (FLN, RND, TAJ, MPA…et leurs affidés) et l’UGTA, scrutent le ciel pour trouver l’«étoile du Berger », tétanisés par l’absence d’un maître leur indiquant le Nord. De minables guéguerres rentières rongent les apparatchiks qui font tous la danse du ventre au corps de bataille de l’institution militaire, les services de sécurité ayant été « récupérés » et leurs créateurs incarcérés.

Reste, la feuille de route de l’institution militaire elle-même, qui semble tenir au chaud des personnalités politiques, en leur intimant l’ordre de s’échauffer, en attendant leur mobilisation. Pendant cette courte période, le nettoyage des « écuries d’Augias » est mené tambour battant (14), se traduisant par le défilé, devant les tribunaux (civil et militaire), des personnalités politiques (15) qui tenaient le « haut du pavé », il n’y a pas si longtemps, des oligarques (16), sortis du néant par toutes les rentes financières qu’ils ont accumulé durant ces vingt dernières années et des cadres supérieurs, ayant contribués directement ou indirectement à leur enrichissement fulgurant.

Le FFS considère que le départ du système et de ses représentants est une condition sine qua non pour créer un climat de confiance dans la société en vue de l’amorce d’un processus politique pour une transition démocratique et l’ouverture d’un véritable dialogue.

I. Le dialogue

Le FFS propose à ce que ce dialogue se fasse à travers une conférence souveraine avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux autonomes, les syndicats autonomes, les personnalités indépendantes, les universitaires et les représentants du mouvement citoyen dans toutes ses composantes autour de:

1. l’arrêt immédiat des harcèlements judiciaires et des menaces contre les militants des partis politiques, du mouvement associatif, des syndicalistes, des militants des droits de l’Homme, des journalistes et autres ;

2. la libération de tous les détenus d’opinion ;

3. l’arrêt immédiat du bradage des richesses nationales.

Les différents acteurs doivent s’engager publiquement et sans ambiguïté autour d’un pacte politique comprenant :

1- La concrétisation des idéaux de Novembre et des résolutions du Congrès de la Soummam, qui définissent la construction démocratique de la Nation Algérienne ;

2- L’instauration de la paix, de la démocratie, de la justice sociale et l’Etat de droit ;

3- L’autodétermination individuelle et collective des algériennes et des algériens ;

4- Le respect des droits de l’Homme tels qu’ils sont énoncés par la déclaration universelle et les conventions internationales ;

5- La non utilisation de la religion à des fins politiques ;

6- Le rejet de la violence comme moyens d’expression ou comme moyen de gestion, de règlement des conflits et d’accession au pouvoir ;

7- Le droit d’association et de constitution de partis politiques ;

8- La séparation des pouvoirs ;

9- L’organisation d’élections libres, honnête et le respect de la volonté populaire.

II. Les institutions de transition.

Elles seront chargées de gérer une période de transition qui soit la plus courte possible :

1. La Convention Nationale de Suivi et de Contrôle de la Transition (CNSCT)

C’est l’instance souveraine durant la période de transition, sa composition sera définie par les participants à la conférence souveraine de dialogue.

Elle sera chargée notamment :

a) De veiller à l’application effective des mesures priseuse commun accord et au strict respect des engagements contenus dans le pacte politique ;

b) Agréer les personnalités devant siéger au gouvernement de transition ;

c) Élaborer l’ensemble du dispositif électoral (assainissement du fichier électoral, du découpage électoral, de la loi électorale ainsi que les modalités de surveillance nationale et internationale du processus électoral) ;

d) De fixer le calendrier électoral dans sa globalité avec l’élection d’une assemblée constituante comme première étape ;

e) De mettre en place une instance de suppléance de l’institution présidentielle au terme de la mandature actuelle.

2. L’Instance de suppléance

L’Instance de suppléance est chargée de représenter l’Etat et de légiférer par ordonnance sur les questions d’intérêt national, d’orienter et du surveiller le gouvernement de transition avec l’approbation de CNSCT (convention nationale de suivi et contrôle de la transition)

3. Un gouvernement de transition

Un gouvernement de transition investi par la convention nationale devant laquelle il est responsable, il est chargé de mettre en œuvre les délibérations et les recommandations de celle-ci et expédier les affaires courantes.

L’Assemblée Populaire Nationale et le Conseil de la Nation qui sont les deux béquilles du système seront dissoutes au terme de la mandature présidentielle actuelle. Les institutions de transition auront pour mission essentielle de réunir toutes les conditions nécessaires à l’organisation d’une double consultation électorale: d’abord l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante suivie de l’élection présidentielle.

L’Assemblée Constituante élue avant la fin de l’année 2019 est une condition sine qua non pour restituer au peuple algérien son droit à l’autodétermination.

L’institution militaire détentrice du pouvoir réel dans notre pays, est plus que jamais interpellée à assumer son rôle et ses missions à savoir l’unité du peuple, la sécurité nationale et l’intégrité territoriale ; elle ne peut être que la garante du respect de ce processus de transition.

Comme énoncé dans la résolution du Congrès de la Soummam qui spécifie la primauté du politique sur le militaire, son retrait du champ politique doit être effectif et définitif.

La communauté internationale doit être également présente par le biais d’une représentation officielle du Secrétaire général des Nations unies.

Elle sera chargée de l’observation de ce processus historique mené par les Algériens et pour les Algériens en Algérie sans aucune ingérence étrangère.

De l’Assemblée Nationale Constituante à la deuxième République

La raison d’être du FFS est de réaliser pacifiquement, les aspirations politiques économiques et sociales du peuple algérien en ayant toujours à cœur la préservation en toutes circonstances de l’unité, de la cohésion nationale et de la souveraineté du peuple.

Le FFS été de tout temps une force de proposition pour une issue pacifique et négociée à la crise.

Pour le FFS, c’est le pouvoir constituant qui définit le pouvoir constitué et non l’inverse, le pouvoir constituant revient au peuple.

L’élection au suffrage universel d’une Assemblée Constituante est l’unique source de légitimité. Il appartient à cette Assemblée Constituante de doter le pays d’une Constitution qui garantisse l’avènement de la deuxième République, pour rompre avec la récurrence des révisions constitutionnelles qui vise à maintenir les rapports de force au sein du système et perpétuer le statu quo politique et l’instabilité des institutions. La crise morale, politique, économique et sociale trouve leurs sources dans l’absence d’un consensus national dans le pays. Les Algériennes et les Algériens sont conscients que le statut quo politique est intenable, les Algériennes et les Algériens rejettent dans leur majorité les extrémismes et sont attachés à la paix civile et à la cohésion nationale.

Les femmes et les hommes de ce pays sont conscients de la gravité du moment, ils savent que la poursuite des options actuelles est de nature à compromettre l’avenir, ils savent qu’il faut changer le système, ils veulent que ça change. L’enjeu principal, aujourd’hui pour trouver une issue à la crise nationale et de préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et de tous les Algériens est la construction du consensus national et populaire sur les questions fondamentales, qui s’organisera autour d’un pacte politique qui garantira la démocratie politique, la citoyenneté et le progrès. Concrètement, il s’agit du respect du pluralisme politique, syndical, culturel et de la garantie des libertés fondamentales. Afin de parvenir à un changement radical du système et ouvrir la voie d’une Deuxième République, tels qu’exprimé par le peuple Algérien lors de sa révolte pacifique en marche, le FFS appelle les acteurs politiques et sociaux autonomes à entamer des contacts et des rencontres en vue de la tenue d’une conférence souveraine de dialogue.

Taleb Ibrahimi devrait annoncer ce vendredi son projet de sortie de crise.

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Taleb Ibrahimi devrait annoncer ce vendredi son projet de sortie de crise, selon le site Mondafrique. Il sera annoncé pour ce vendredi ou pour dimanche une initiative d’Ahmed Taleb ibrahimi pour négocier au mieux la transition politique, selon la même source. Le projet qu’il devrait rendre public comprend le report des élections qui avaient été annoncées pour le 4 juillet et l’ouverture d’une phase de transition garantie par l’armée. «Cette période transitoire devrait durer six mois, sous l’autorité d’un conseil consensuel, mais dont il ferait pourtant pas partie. «Taleb », caution morale et politique, ne veut pas prendre pour autant de responsabilités opérationnelles », écrit-on. La même source indique que l’initiative de Taleb Ibrahimi arrive à un moment opportun pour le pouvoir militaire en panne de propositions. Une intervention publique de l’ancien ministre des Affaires Etrangères mettrait utilement sur les rails les projets de l’armée.

M. G.

Notes

(1) La victoire du chef d’état-major sur le clan présidentiel, affaibli de la destitution du Président, n’était pas du tout évidente, dès le début du processus. En effet, tout allait dépendre du comportement à l’intérieur de l’institution elle-même, corps de bataille et services de sécurité confondus et des capacités de nuisance de l’autre clan qui a cru pouvoir recruter de nouveau dans cette entreprise, l’ex-patron du DRS, après l’avoir déchu de ses pouvoirs, sans ménagement, quelques années auparavant.

(2) Il est clair aujourd’hui que le contenu de ce vocable vise essentiellement Saïd Bouteflika et tous ceux qui l’ont suivi dans sa volonté obsessionnelle de demeure au pouvoir.

(3) Dans une contribution intitulée « Pouvoir, contrepouvoir et garanties politiques », publiée par le Matin DZ, j’avais attiré l’attention sur les deux agendas différents qui se décalaient entre le « Hirak » et le chef d’état-major et les étapes et décisions prises pour mettre hors d’état de nuire le résiduel du clan présidentiel, qui refusait de quitter le pouvoir sachant pertinemment qu’il allait avoir à rendre des comptes pour l’acte lui-même mais également pour sa gestion passée.

(4) Les liens de fidélité, sans faille durant les deux derniers mandats, entre le Président en exercice et le chef d’état-major, ont volé en éclats lorsque le problème, de la « succession familiale » que voulait imposer le Président, a atteint un point de non retour et que la seule solution évidente exigeait le départ du chef d’état-major ou celui du Président. Le reste est connu.  

(5) Les révélations post mortem, de « contacts » avec les différents clans du  pouvoir à différentes dates commencent à sortir de l’anonymat comme ceux avoués par A. Makri et de L. Hanoune… A qui le tour ?  

(6) Beaucoup d’entre eux ont été Premier Ministre, ministre, sénateur, député, ambassadeur, courtisan attitré ou discret, leader de partis dits de la majorité ou de l’opposition légale ou réelle, affairistes (« besnasi ») à plein temps ou occasionnellement, promoteur protégé directement ou à travers leur progéniture.

(7) Fait remarquable, à chaque fois qu’un nom est avancé sur la place publique, il soulève aussitôt des contestations voire des dénigrements. Certaines personnes ont été agressées violemment durant les marches dominicales, sans raisons apparentes.

(8) Un signe emblématique de notre pays a soudé le « Hirak », c’est l’emblème nationale que la population c’est réappropriée, alors qu’il avait disparu ses mains et n’était affiché par le pouvoir que lors de cérémonies officielles.

(9) Un certain nombre de dispositions légales a permis à cette catégorie de la population, qui augmente chaque année, de jouir d’avantages multiples, en dehors des pensions normales et classiques.

(10) La dimension vertigineuse qu’ont pris les réseaux sociaux et les « chaines offshores » mais exerçant en Algérie, est phénoménal et mérite une analyse de vrais experts en communication.

(11)  Pour sa candidature personnelle, il pense que « La rue refuse actuellement qu’on la représente ». « Lorsque les manifestants et le régime conviendront d’un accord sur une transition, je ferai part de ma position concernant la direction de cette étape ». En effet, il constate que « l’opposition ne peut actuellement convenir d’un candidat de consensus pour la conduite de l’étape de transition », « l’opposition peut être représentée par plus d’un candidat ».

(12) Pour S. Sadi la nécessité d’aller vers le dialogue sous une forme ou une autre est évidente, puisqu’« à quelques détails près, les organes et mécanismes dédiés à la transition font largement consensus ». Il s’agit de la « présidence collégiale, directoire de la conférence de transition, commission indépendante d’organisation des élections, assemblée chargée d’élaborer la constitution, précédée de la prescription des préalables démocratiques ».

(13) Le MSP, fidèle à ses traditions ancrées depuis M. Nahnah, déclare que « nous nous sommes donc adressés au pouvoir, représenté par la présidence de la République. La présidence a chargé Saïd Bouteflika en sa qualité de conseiller du président… précisant que parmi les conditions qu’il dit avoir posées, celle d’informer l’institution militaire. « J’ai même exigé de Saïd Bouteflika à ce que je rencontre personnellement A. Gaïd-Salah pour que je l’entende dire de vive voix s’il était d’accord ou pas avec cette initiative ». Cette rencontre est restée secrète jusqu’à l’incarcération de la triplette, les ex-généraux, M. Mediene, A.Tertag et S. Bouteflika.

(14) Afin de mener cette opération de la déboufeflikarisation, B. Zeghmati a repris son poste de Procureur général près la Cour d’Alger, trois ans après avoir été démis de ses fonctions suite au mandat d’arrêt international qu’il a émis contre l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil. De même, F. Bendaas est nommé en qualité de procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed. M Lakhdari est nommé à la tête de l’Office central de la répression de la corruption.

(15) Plusieurs anciens hauts responsables sont arrivés au tribunal de Sidi M’hamed. Il s’agit d’A. Sellal, A. Ouyahia, A. Benyounes, A. Zaalane, A. Zoukh et K. Djoudi, A. Zoukh, A. Benyounes, T. Belaiz, A. Tou et A. Ghoul, A. Ouali, M. Layadhi, ainsi que plus de 50 personnalités, selon des sources proche de la Brigade de recherches de la gendarmerie nationale. Les absents, sur le territoire national, comme A. Bouchouareb et C. Khelil feront l’objet d’une procédure d’extradition.

(16) Faut-il encore citer, A. Haddad, les frères Kouninef, K Chikhi

Auteur
Dr Mourad Goumiri, professeur associé

 




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