Lundi 15 mars 2021
Loi électorale : les premiers rétropédalages de la présidence
Les rétropédalages de la présidence commencent au sujet de la loi électorale. Adieu la parité femmes/hommes aux élections.
Le gouvernement semble avoir cédé à l’appel de nombreuses formations politiques au sujet de l’article 202 de la nouvelle loi électorale. Il ne sera pas appliqué lors des des élections législatives et communales.
Une suspension « à titre transitoire », a été décidée par la Présidence de la République. L’Article 202 de la nouvelle loi électorale, qui défini les conditions d’éligibilité aux listes, notamment l’exigence d’avoir obtenu au moins 4% des suffrages lors des élections législatives précédentes, ne sera pas appliqué lors des deux prochaines élections : législatives et communales.
Ces exceptions sont prévues par les articles 316 et 318. Ainsi, pour pouvoir présenter des listes, les partis politiques devront recueillir « au moins 25 000 signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales, à travers, au moins 23 wilayas, avec pas moins de 300 signataires par wilaya.
Encourager la présence des jeunes et des indépendants
Pour les indépendants, l’exigence pour chaque liste est d’au moins 100 signatures, recueillies auprès des électeurs de la circonscription électorale concernée. Une décision saluée par plusieurs partis politiques, interrogés par la Chaine 3 de la Radio Nationale. Le législateur met l’accent sur la participation des jeunes. la moitié des candidats présentés dans les listes devront être âgés de moins de 40 ans.
Autre sursis temporaire : l’exigence de parité homme-femme
Egalement à titre transitoire, la condition de parité homme-femme, dans les listes, peut ne pas être appliquée lors des législatives du 12 juin prochain. L’Autorité indépendante des élections est autorisée à valider les listes non paritaire, aussi bien pour les partis politiques que pour les indépendants.