Après une absence « forcée » de la scène artistique pour cause de la crise sanitaire de la Covid-19, comme il l’a relevé, Aït Menguellet a inauguré son retour par un concert de 2h et demi à Akbou (Bejaia).
Avant de retrouver son public à l’Accor Arena (Paris) le 26 novembre prochain et au Mans (ouest de la France le 4 juin), Lounis Aït Menguellet retrouve son public en Algérie à l’occasion de sept concerts aux quatre coins du pays.
Le poète a entamé la soirée par un rappel liminaire sur les terribles incendies de forêts qui ont endeuillé la Kabylie en août dernier puis a appelé à la libération des détenus d’opinion.
« Une grande joie comme ça, doit être comme pour tout artiste après cette éclipse », a-t-il dans une brève déclaration à l’APS. Il est 22h05 mn quand l’artiste, tout de noir vêtu, monte sur scène sous un tonnerre d’applaudissements.
Saluant le public d’un geste et de quelques paroles bienveillantes, il s’empare de sa guitare et entonne quelques notes accompagnées d’une rafle d’applaudissements.
Devant un public cosmopolite, composé de personnes âgées et de jeunes, et dans une parfaite complicité avec son fils Djaffar et un orchestre bien synchronisé qui l’accompagne sur scène, l’artiste, visiblement heureux, enchaîne les titres, puisant, au hasard, de son répertoire.
« Ce n’est jamais vain quand on se donne à fond », a-il dit, comblé, à la fin de la soirée, à la vue de ce jeune public le reprenant en chœur sur des chansons dont lui-même dit avoir « égaré » quelques paroles.
Alternant, 2 heures et demi durant, chansons d’amour et d’engagement politique, reprises en chœur par un public charmé, Thamourthiw (mon pays), Chaaltagh thafath (allumez la lumère), Adnoughal (nous reviendrons), Ardjigh mazal (j’attends toujours), Svar ay ouliw (patiente oh mon coeur), Ourdjigh (j’ai attendu), Theltyam dhi l’âmriw (trois jours de ma vie) et l’incontournable JSK, Lounis Aït Menguellet installa vite une ambiance de fête dans le décor féerique de la salle.
Après un court entracte, l’artiste revient sur scène et reprend à bercer l’assistance toujours accrochée, avec des chansons variées de son riche répertoire qui s’étale sur plus de 52 ans de carrière.
L’artiste qui se reproduira vendredi soir au même lieu aura, également, rendez-vous durant ce mois de ramadan avec son public à Alger, pour 2 concerts, Tizi-Ouzou et Oran, et plus tard, en France (Le Mans, le 4 juin) et à Paris à la mythique salle de l’Arena Accor le 26 novembre, a-t-il fait savoir. L.M./APS