L’universitaire Mira Mokhnache placée sous contrôle judiciaire
La Rédaction
L’enseignante à l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, Mira Moknache a été placée sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed (Alger), ce dimanche 27 février.
La courageuse universitaire et militante Mira Mokhnache subit une innommable pression depuis plusieurs mois. Elle a reçu plusieurs convocations à comparaître devant les tribunaux d’Akbou (Bejaia) et d’Alger. Elle a été aussi convoquée par le juge d’instruction d’Oran. C’est dire le harcèlement judiciaire que cette enseignante affronte.
Selon le CNLD, elle a été placée sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed (Alger).
Cette universitaire, fille de moudjahid, pétrie de convictions et d’engagement vit avec beaucoup de sérénité et de détermination les nombreux procès qui l’attendent. En une semaine, elle a dû affronter deux fois l’arbitraire de la justice.
En garde à vue prolongée, Lounes Aït Saïd sera présenté devant le procureur du tribunal Sidi M’hamed d’Alger, lundi 28 février.
Lounes Ait Si Saïd a été arrêté mercredi 16 février aux environs de 16h à Tizi N’tlata par des éléments des services de sécurité à bord d’un véhicule banalisé immatriculé 05 (wilaya Batna) puis transféré au commissariat central de Tizi Ouzou, où il est toujours en garde à vue, rapporte le CNLD.
A Jijel, le procès d’Ahcene Mekideche est programmé pour le 29 mars au tribunal de Jijel. Il est accusé d’incitation à attroupement non armé, ajoute la même source.
Près de 340 détenus d’opinion et politiques croupissent dans les prisons algériennes. Des centaines de citoyennes et citoyens sont sous le coup de poursuites judiciaires pour de simples publications d’opinion sur les réseaux sociaux.
Le régime est résolument hors sol, perché avec arrogance sur ses croyances et certitudes. Toute voix dénonciatrice de ses dérives est considérée comme « ennemie du pays et destabilisatrice ».
Depuis 2020, Abdelmadjid Tebboune et ses mentors ont imposé un climat de terreur sur les citoyens. Parole muselée, censure systématique des médias, interdictions de réunions publiques, surveillances des réseaux sociaux…