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L’université algérienne et son environnement économique

Grand Angle

L’université algérienne et son environnement économique

De l’article qui précède découle la question de savoir comment et que faire pour arrimer l’université à l’entreprise, et créer entre les deux entités des passerelles d’échange et de « dialogue »  fécond ? Il faudrait, selon nous, former  des enseignants capables de devenir à leur tour des formateurs en état de dispenser des connaissances théoriques utiles aux entreprises tout en puisant de ces dernières les savoirs pratiques qu’ils pourront enseigner à leur tour à leurs étudiants. Il convient également de mener des enquêtes qualitatives auprès des entreprises, d’identifier leurs besoins et de savoir répondre à leurs multiples attentes en matière d’étude, d’évaluation et d’anticipation. En échange, l’entreprise pourrait constituer un laboratoire pratique d’observation et d’apprentissage « visuel » aussi bien pour les chercheurs que pour les étudiants. C’est de ce ca va-et-vient entre l’université et l’entreprise que dépend le succès de la mobilité, et de son complément lire obligé, le transfert des savoirs et des savoir-faire.

Or cette navette entre les deux univers n’existe pas. Il est donc important de faire remarquer que le défaut le plus saillant dont souffrent certains de nos établissements réside justement dans cette coupure entre la théorie et la pratique. En effet, et pour ne citer que l’université de Msila, qui ne saurait être  généralisable à tous les établissements du pays, il n’existe quasiment aucun chercheur sur les 1410 enseignants que compte l’université qui soit connecté à l’une des entreprises locales. Qui plus est, l’enquête sociologique, ethnologique, politique ou d’opinion est une pratique complètement étrangère à l’entendement de la quasi-totalité de ces enseignants « fonctionnarisés » . Cette césure entre la théorie et le monde réel, celui des phénomènes sociaux et économiques, est le trait caractéristique de la plupart de nos universités.

Rien de plus attristant et de plus  affligeant que l’enseignant qui vous interpelle en ces termes : « Ya cheikh, moi, je croyais que le laboratoire ne concerne que les sciences exactes…. ». Comment peut-on dès lors  blâmer l’ignorance d’un étudiant à propos de la fonction d’un laboratoire en sciences sociales et humaines lorsque l’enseignant censé lui transmettre un certain savoir se trouve démuni à ce point ?

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La difficulté  d’établir la connexion entre l’université  et l’entreprise tient essentiellement au problème de formation et de compétence qui, toutes deux, demeurent marquées au coin d’un déficit flagrant, déficit qui n’est d’ailleurs point rédhibitoire. Pour combler ce déficit et lever les contraintes qui pèsent d’un poids lourd sur la recherche, l’enseignement et l’innovation, il importe de réhabiliter les compétences  qui sommeillent en chacun de nous, et de faire, autrement dit, une place au talent, à la culture, et à l’intelligence. Or, ce que nous constatons, malheureusement, c’est que toutes ces ressources dont nous disposons sont dilapidées par le mauvais usage que nous en faisons. Il est temps donc d’en finir avec cet état de choses déplorables. Le jeu de cooptation, du clientélisme , et de désignation  des cadres ou de gestionnaires peu outillés ou préparés à ces missions à la tête de certaines structures d’enseignement et de recherche, voilà qui achève de refouler les vraies compétences nationales à la lisière de la société tant politique que civile.

Ce sont ces compétences que l’on devrait réhabiliter et installer en lieu et place de cette pléthore de pistonné (s) (-ées) et de parachutés à la tête de beaucoup de nos institutions publiques. Marier l’université avec l’entreprise, et réciproquement, suppose donc des décisions déchirantes consistant à faire un sort à ces incompétences qui sont source d’incurie, de gabegie et de malheur publique.

Des regards croisés sur le partenariat université/entreprise

Il n’est point inutile, en effet, d’établir des points de comparaisons et de croiser les regards. Les expériences d’autres pays peuvent nous être utiles. On peut les imiter sans les plagier de manière aveugle,  « bête », ou mécanique. En effet, tous les auteurs, de tous les pays développés : universitaires, experts, praticiens, industriels, politiques, s’accordent à dire uniment que ce qui conditionne la réussite économique d’un pays en favorisant l’innovation sous toutes ses formes, ce sont ces partenariats et pactes de solidarité, d’échange et de complémentarité qui s’établissent entre le monde académique et l’univers productif qu’incarne l’entreprise.

Des études de cas menées ailleurs qu’en Algérie ont mis en évidence les énormes avantages qu’on peut tirer, en termes d’innovation, de complémentarité, du partenariat université / entreprise. Il n’est donc pas sans intérêt de rappeler que « « les collaborations avec les universités sont profitables aux entreprises de toute taille, et ce malgré les différences culturelles ; que la gestion de la PI [propriété intellectuelle] est un irritant lors des négociations, mais ne constitue pas vraiment un obstacle pour développer une relation de partenariat à long terme avec les universités ; que la confiance, la communication et la complémentarité d’objectifs et d’activités sont des facteurs clés pour le développement d’un partenariat à long terme ; que les enjeux de la gestion de la PI lors des collaborations U-E varient en fonction de la taille de l’entreprise : pour les GE ( grandes entreprises) qui évoluent dans un marché de commodités, il devient plus critique de détenir tous les droits de PI, tandis que pour les PME technologiques avec des marchés niches, détenir des droits d’exploitation de la PI est suffisant pour la commercialiser. » Ces recommandations qui résultent d’un long de travail de réflexion et d’observation pratiques menés au Québec par des chercheurs confirmés pourraient bien s’appliquer au contexte algérien, à condition que les acteurs universitaires et ceux des entreprises économiques comprennent l’intérêt hautement stratégique qu’ils peuvent tirer de leur collaboration mutuelle.

Voici encore, vu sous un autre angle, les missions pédagogiques et économiques imparties respectivement aux établissements d’enseignement supérieurs et aux entreprises économiques.

Les établissements de l’enseignement supérieur et leurs missions

Il est requis, en effet,  de ces derniers de : « sensibiliser les universités et les écoles d’ingénieur à l’intérêt de développer les relations avec le monde socio‐économique » ; de « changer la vision des choses : les enseignants et directeurs de filières ne sont pas uniquement détenteurs de connaissances à transmettre, ils sont également, en partie du moins, responsables du devenir de leurs étudiants et doivent développer des actions en ce sens » ; de  profiter du savoir‐faire des entreprises dans le domaine de l’utilisation des compétences , en prenant en compte le temps de passage de la théorie à la pratique, et en utilisant un dialogue constructif dans la définition et la conduite des projets, dans le contenu des enseignements et l’élaboration de référentiels de compétences, dans le rapport aux résultats et aux contraintes technologiques, économiques et financières, etc. » ; de «  valoriser les résultats de la recherche (brevet, licence, contrat de collaboration, etc.) en partenariat avec les entreprises, en développant les applications et en utilisant le retour d’expérience, les observations des utilisateurs, etc. » ;

L’entreprise économique et son rôle formateur

Il est demandé aux acteurs économiques de « sensibiliser les entreprises à l’intérêt de s’impliquer dans les formations, dans l’enseignement et les activités des filières d’ingénierie. Leur permettre d’avoir une vision plus large et approfondie sur la discipline de base de leur domaine de compétence, et sur le profil des formations dispensées à leurs futurs employés » ; de changer la vision des choses. Le système éducatif forme des personnes dont le niveau de connaissance et de compétence est élevé (même s’il n’est pas toujours lisible). Ces aptitudes demandent simplement à être recentrées ou focalisées, ce qui peut se faire en introduisant des enseignements transversaux dans les formations. Pour une entreprise, il est sûrement préférable d’investir dans des moyens humains et/ou financiers et s’impliquer ainsi en amont dans les formations universitaires pour pouvoir recruter des ingénieurs et cadres plus rapidement opérationnels dans le monde du travail plutôt que d’investir en une longue période de complément de formation en aval au sein même de l’entreprise » ; de  « profiter du « know‐how » technologique des universités. Les champs d’investigation étendus des universitaires leurs permettent de suivre les développements des disciplines avec une vision plus globale que celle des industriels souvent concentrés sur leurs propres objectifs. Les enseignants chercheurs sont donc en général beaucoup plus au fait des avancées aussi bien théoriques que technologiques ; être réceptif à l’évolution des savoirs dont les universitaires sont en général les premiers acteurs. En effet, les avancées théoriques sont souvent dues à des problèmes posés par les limites des modèles technologiques utilisés. Ces avancées permettent d’ouvrir de nouvelles pistes de développements applicatifs dans le domaine plus technique des métiers. Etre réceptif à la valorisation possible des résultats de recherche issus du monde universitaire. Ceux–ci sont souvent très en amont des applications qui en découlent et qui ne sont d’ailleurs pas toujours celles auxquelles on s’attendrait. »

Partout, dans le monde, l’université et l’entreprise sont invitées à établir des passerelles durables entre elles en vue d’une coopération mutuellement avantageuse. Leur partenariat postulé  implique le transfert de connaissances et des savoir-faire dans les deux sens, sans lesquels il ne peut y avoir de progrès technologique et économique. A l’instar des autres universités de par le monde, l’université algérienne se devrait s’ouvrir plus que jamais sur le monde de l’entreprise, et celle-ci sur celui-là. Sans cette collaboration mutuelle, il serait  bien vain d’espérer un quelconque progrès. Le pays ne saurait être compétitif sur le marché mondial, produire de la qualité, sans la mobilisation et la rationalisation des ressources propres dont il dispose, à savoir les richesses matérielles ( pétrole, mines, agriculture) et le capital humain constitué de compétences disciplinaires et transversales et qui permettent d’articuler et de développer de manière harmonieuse les divers segments de l’économie nationale qui demeure encore sujette à une gestion quasi anachronique où les lois de la gabegie et de l’informel détrônent sans cesse les règles logiques de l’économie de marché au sens capitaliste du terme.

L’Université a un rôle économique et social à jouer. Elle ne devrait pas se cantonner dans les études purement académiques, abstraites et coupées du monde réel. Elle devrait au contraire mettre à l’épreuve des faits sociaux et économiques ses connaissances, son savoir-faire, et c’est seulement à ce prix qu’elle pourra prétendre à l’ « excellence ». Elle ne devrait pas mener une vie autonome, de repli frileux, mais d’ouverture sur son environnement, et le partenariat avec l’entreprise lui permet justement de rompre avec ce cercle vicieux de la solitude dont laquelle elle semble végéter. Par le biais du partenariat qui peut revêtir diverses formes de prestations et de services, telle la  formation, la recherche, les études de prospectives, les analyses de conjoncture, et le transfert de technologie, etc., l’université pourrait apporter des solutions globales aux « problèmes complexes et diversifiés des entreprises et tire profit, à travers les accords, les contrats et les conventions établis avec les entreprises, sur plusieurs niveaux : perfectionnement des enseignants, professionnalisation de la formation, ressources financières supplémentaires qui servent à acquérir les moyens nécessaires à l’enseignement, etc. L’université connaît diverses transformations et doit faire face à une multitude de défis qui constituent la principale cause de l’orientation du monde universitaire vers le marché au profit des entreprises.

L’université, par l’étendue des connaissances et l’ensemble des activités de recherche qu’elle mobilise, est en mesure de réaliser des transferts de technologie en direction de tous les secteurs de pointe et de répondre à la demande des entreprises dans les domaines de la formation initiale et continue, de la recherche fondamentale et appliquée et du transfert de la technologie. Les universités et les entreprises peuvent échanger des connaissances ou encore des technologies. Ce partenariat permet d’accroître le stock de connaissances de chacune des parties impliquées. Mais d’autres effets, plus indirects, vont également pouvoir être observés. Salter et Martin (2000) identifient 6 effets qui peuvent être attribué au rôle de la recherche universitaire sur les entreprises :

– Un accroissement du stock de connaissance,

– Une création et une amélioration de l’instrumentation et des méthodes,

– La formation et le développement de nouvelles compétences,

– L’insertion dans des réseaux,

– La résolution de problèmes techniques,

– La naissance de nouvelles firmes issues de la recherche scientifique. »

En 2009, le Parlement européen s’est penché déjà sur le rapport université/ entreprise. Il voit dans le dialogue et l’échange entre ces deux institutions le moyen qui permet la modernisation des universités européennes, c’est-à-dire leur sortie de l’isolement relatif dans lequel elles étaient cantonnées. Le Conseil européen, réuni le 19 et 20 mars 2009, a convié tous les États membres à encourager les partenariats entre les entreprises et le monde de la recherche, de l’éducation et de la formation. En sont point six, le Conseil s’est dit d’avis que « le dialogue et la coopération entre les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur doivent continuer à être des priorités dans les prochaines années, de la même façon que le dialogue et la coopération avec tous les autres secteurs de la société, pour que l’ensemble de ces acteurs puissent bénéficier des savoirs culturels scientifiques et techniques produits et diffusés au sein des établissements d’enseignement supérieur; souligne que l’indépendance intellectuelle et financière des établissements d’enseignement supérieur vis-à-vis des entreprises doit être préservée et qu’il ne doit pas y avoir de relation de subordination entre l’enseignement supérieur et les entreprises; souligne que les universités doivent en toutes circonstances préserver leur autonomie de décision quant à leurs programmes et à leurs structures de gouvernance… »

Les sciences sociales et humaines et leur rapport à l’entreprise

Le partenariat université-entreprise ne devrait en aucun cas exclure ou frapper de nullité les sciences sociales et humaines. En son point huit, le Conseil européen « souligne que le dialogue université-entreprise ne doit pas se limiter aux seuls secteurs des mathématiques, des sciences et des techniques mais doit concerner tous les domaines, par exemple les études littéraires ». Alors qu’en Algérie, ces disciplines sont considérées, en particulier par nos politiques et technocrates comme étant superflues, ailleurs, elles recueillent au contraire de plus en plus les suffrages des chefs d’entreprises. Le même Conseil européen ( cf. point neuf) juge nécessaire de « renforcer tant l’interdisciplinarité et la transdisciplinarité des programmes d’éducation et de recherches que la coopération entre universités et que, de ce point de vue, les TIC constituent un outil essentiel. ». Se faire prisonnier de sa spécialité étroite, comme c’est partout ou presque le cas en Algérie, c’est se priver des apports des sciences connexes, c’est restreindre ses champs de connaissance au strict minimum. Comme le fait remarquer à juste titre mon collègue le professeur André Grelon, l’interdisciplinarité est ce qui permet de s’affranchir de l’étroitesse de sa spécialité d’origine. D’ où son questionnement : « Comment dans une thèse de sciences sociales (notez d’entrée le pluriel) ne pas être amené à dépasser sa discipline d’origine devant la complexité du sujet qui se dévoile au fur et à mesure qu’on avance dans la recherche ? A cet égard, le terrain constitue le lieu idéal pour mettre en œuvre une telle dynamique. Les étudiants de Constantine 3 envoyés par leur enseignante observer le développement de la nouvelle ville ont bien dû constater que leur étude soulevait des problèmes démographiques, sociologiques, anthropologiques, économiques et urbanistiques… pour ne lister que les sciences sociales les plus évidentes. Une recherche de sciences sociales peut être conduite à chercher son bien au-delà même de ces disciplines communes. Je pense par exemple à une belle étude sur les mineurs du fer en Lorraine. Le chercheur a étayé son travail d’histoire sociale par des éclairages en géologie, en mécanique industrielle, en médecine du travail, en économie régionale et en géopolitique… Pour que de tels apports soient intégrés de façon cohérente à la démarche de recherche, encore faut-il y être ouvert, donc préparé. Ce doit donc être le rôle de l’équipe pédagogique que de montrer aux doctorants qu’il leur faut dépasser leur culture mono disciplinaire initiale pour se couler dans la posture du chercheur lequel, pour mener à terme son travail, va s’ouvrir à d’autres savoirs que ceux qu’il a fréquentés jusqu’alors. »

Les sciences sociales que d’aucuns, chez nous, méprisent ou réduisent, comme l’a fait, l’ex-premier ministre Abdelmalek Sellal, à une poésie désincarnée, sont considérées sous d’autres latitudes « civilisées » comme extrêmement utiles et complémentaires des sciences dites « exactes ». Les recommandations qu’on vient de lire du Conseil européen concernant la prise en compte des études littéraires dans le processus de la connaissance du monde social et économique, et l’exemple fourni par le professeur Grelon de ce chercheur qui a conduit « une belle étude sur les mineurs du fer en Lorraine » soulignent bien l’extrême intérêt que l’on accorde dans les pays développés à l’interdisciplinarité, et donc au dialogue nécessaire entre les différentes disciplines. Or, en Algérie, la tendance dominante n’est pas de faire sauter ces barrières arbitrairement instituées entre ces disciplines, mais de les ériger en normes. De là s’explique en effet l’appauvrissement de nos connaissances de la société, et aussi de l’évolution scientifique du monde.

Tandis que la logique suppose le dialogue et la complémentarité entre ces différentes spécialités, le système éducatif algérien et la  représentation du monde qui en découle, institue au contraire des clôtures quasi étanches entre elles et affecte surtout les sciences sociales d’un signe absolument négatif, comme si ces sciences réputées « molles » n’étaient porteuses d’aucune « plus value ». Au contraire de cette vision étriquée du monde dont se nourrit l’élite politique algérienne et s’en délecte même, le Conseil européen a, dans sa recommandation quinze, n’a pas manqué d’insister sur «. … la nécessité de donner du prestige aux travaux d’investigation et de recherche et de les entourer d’incitations, non seulement dans les domaines scientifiques et techniques mais aussi dans les domaines des sciences sociales et humaines qui constituent un réservoir de connaissances de qualité pour les activités commerciales de pointe… ».

Par ailleurs, le même Conseil européen invite tous les Etats membres à déployer les efforts nécessaires en vue d’apporter « des améliorations des performances des universités européennes par l’application du principe du « triangle de la connaissance » (éducation, recherche et innovation), en tenant compte de la nécessité de resserrer les liens entre les entreprises et les universités, comme en témoignent les communautés de la connaissance et de l’innovation (CCI) de l’Institut européen d’innovation et de technologie (IET), et encourage parallèlement les universités à intégrer l’environnement économique et social dans leur principale sphère d’activité dans le cadre de leurs programmes de recherche et d’innovation » ( point 10). Il souligne du même coup que « l’amélioration du dialogue et de la collaboration entre les universités et les entreprises offrira davantage de possibilités de retirer des avantages mutuels qui non seulement stimuleront la croissance économique, mais qui présenteront aussi une utilité sociale plus large, puisqu’ils contribueront à améliorer en permanence la société fondée sur la connaissance. » ( point 11).

L’université et l’entreprise algériennes ne devraient-elles pas faire de même en établissant une étroite coopération d’échange d’idées et de savoir-faire plutôt que de mener chacune sa vie propre selon le mode autarcique ?

A. R. 

Email : nailhugo@gmail.com

Notes

1) RAPPORT : MODÈLES DE RÉUSSITE DES COLLABORATIONS UNIVERSITÉ- ENTREPRISE AU QUÉBEC DANS UN CONTEXTE D’INNOVATION OUVERTE PRÉSENTÉ AU :CONSEIL DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE Par ISABELLE DESCHAMPS, PROFESSEURE EN GESTION DE L’INNOVATION Et MARIA MACEDO, CANDIDATE À LA MAÎTRISE Avec la collaboration De MANON HÉLIE, CANDIDATE À LA MAÎTRISE MONTRÉAL LE 21 JANVIER 2011 ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEUR. In https://www.economie.gouv.qc.ca/fileadmin/contenu/publications/conseil_science_techno/rapports/2011_rapport_reussite_juin.pdf

2) Relations université/entreptise : mode d’emploi :https://files.eric.ed.gov/fulltext/EJ433161.pdf

Jean-Louis MONINO et Soraya SEDKAOUI « Relation entreprise-université: facteur clé pour développer l’employabilité et promouvoir l’innovation dans le monde universitaire.

3) « Cas du laboratoire TRIS UM 1 » in Colloque sur l’Employabilité et l’Innovation dans les Universités du Maghreb Organisé par : Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de Kénitra Les 20, 21 et 22 Novembre 2014, sous le thème de : Relation Université / Monde Socioéconomique, p.5

4)  André Grelon « Quelques notes Atelier Doctorat Constantine 3-Notes conclusives-11 décembre 2017 ».

« Poursuivant un cycle de formation méthodologique à la recherche initié depuis 2016 et soutenu par l’IRD (Service renforcement des capacités) auprès de plusieurs établissements d’enseignement supérieur algériens et à destination des doctorants, un nouvel atelier de réflexion a été organisé les 10 et 11 décembre 2017 à l’Université de Constantine 3 Salah Boubnider. » In http://www.tunisie.ird.fr/toute-l-actualite/actualites-generales/soutien-a-la-formation-doctorale-en-algerie

5) accordé aux sciences humaines» par l’Ecole algérienne en qualifiant implicitement de pure inanité l’enseignement de ces disciplines. Cf. https://www.djazairess.com/fr/elwatan/427028

Auteur
Ahmed Rouadjia, Professeur des Universités (M’sila)

 




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