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« Ma surprise à L’Île aux Mots », quand Nadia Kaci surgit en pleine lumière

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Je m’étais rendu à L’Île aux Mots pour y rencontrer Akli Ourad, à l’occasion d’un échange autour de son dernier livre, dense, haletant, tendu comme une corde entre mémoire et engagement. Je ne savais pas encore que cette matinée m’offrirait une autre apparition — inattendue, précieuse.

Au détour d’une allée, dans le tumulte discret des lecteurs, elle était là : Nadia Kaci.

Son nom résonne comme une empreinte dans le cinéma algérien et franco-algérien. Mais la voir là, si proche, si disponible, si présente, c’était autre chose. C’était une surprise, au sens fort du terme : un surgissement. Elle n’était pas annoncée, elle n’avait pas besoin de l’être. 

Sa simple présence valait toutes les affiches.

Discrète mais rayonnante, elle semblait tout à la fois curieuse, attentive, habitée. Et ce visage — ce visage que tant de rôles ont traversé sans jamais l’épuiser — portait encore cette lueur que seuls les artistes sincères savent garder. Nadia Kaci était là, tout simplement, comme une passeuse, une sœur de mots, une témoin parmi les témoins.

Cette rencontre improvisée avec elle, en marge d’un débat littéraire, m’a rappelé que les livres et le cinéma, les luttes et les exils, les corps et les voix, ne sont jamais séparés. Que les parcours se croisent, parfois, sans bruit, mais avec sens. Nadia Kaci n’avait rien à « jouer » ce jour-là, et pourtant, sa présence était un rôle en soi : celui d’une femme fidèle à ses combats, à sa terre natale, à l’exil qu’elle transforme en art.

Ma surprise fut immense. Mais surtout douce. Comme un cadeau tombé des marges, là où les grandes rencontres naissent sans bruit, mais marquent longtemps.

Djamal Guettala

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