Le chef de l’État, Emmanuel Macron, réitère publiquement son soutien à Élisabeth Borne. Il annonce dans la foulée qu’un remaniement aura lieu ces prochains jours.
Macron finira-t-il par faire entrer l’extrême droite dans son gouvernement. Celui qui promettait une lutte impitoyable contre les extrêmes est en passe de faire faire un saut dans l’inconnu à la France pour pouvoir gagner le consensus autour de son programme.
Sous le feu des critiques, la Première ministre trouve soutien auprès du chef de l’État. Emmanuel Macron a indiqué à l’Agence France-Presse, samedi 25 juin, avoir « décidé de confirmer (s)a confiance » à la Première ministre actuelle pour « mener l’action du gouvernement dans la durée », à l’issue d’un premier cycle de consultations des forces politiques mené par l’exécutif.
La cheffe de gouvernement est chargée durant la semaine prochaine de sonder les groupes politiques à l’Assemblée nationale sur un « accord de gouvernement », leur participation même à un gouvernement, leur position sur le vote de confiance à Élisabeth Borne et aussi sur le vote du budget de l’État à l’automne prochain, a ajouté le président de la République.
« À mon retour du G7 et de l’Otan (qui se tient jusqu’à jeudi, NDLR), la Première ministre me soumettra des propositions pour une feuille de route pour le gouvernement de la France sur les prochains mois et les prochaines années, et également pour la composition d’un nouveau gouvernement d’action au service de la France que nous mettrons en place dans les premiers jours du mois de juillet », a-t-il ajouté.
Ce gouvernement pourra être rejoint par des représentants de forces politiques prêtes à coopérer avec la majorité.
Avec AFP