Pendant que des répriment et arrêtent les manifestants pacifique du Hirak, d’autres policiers protègent les résidus du régime. Depuis hier, il y a eu plus de 70 manifestants arrêtés.

A Taref, Constantine, Sétif, Jijel et un peu partout en Algérie, le pouvoir a activé les derniers résidus de son réseau de sympathisants pour donner bonne figure à des tenants du pouvoir largement rejetés par la population.

En digne héritier de Bouteflika, Gaïd Salah et ses compères resservent les vieilles ficelles de rassemblements spontanés pour essayer de se refaire une virginité. Pour convaincre les derniers courtisans ils ressortent le carnet de chèques et quelques promesses de postes pour amadouer les ambitieux et appâter les plus vulnérables. Bien sûr ces insignifiants rassemblements qui réunissent avec tous les efforts sonnants et trébuchants possibles une centaine de personnes. Voir plus bas.

Pour relayer le mensonge et les mises en scène les caméras de l’ENTV et de ses clones, Ennahar TV et Echourouk sont invitées à tendre les micros et cadrer la foule.

Peine perdue. Car partout les jeunes activistes décidés à en finir avec cette clique qui squatte le pouvoir montrent la réalité de ces pitoyables mises en scène. Les réseaux sociaux irriguent en informations spontanées les Algériens de cette dernière tentative du pouvoir pour survivre à la révolution. 

Triste fin d’un pouvoir agonisant qui est réduit à faire sortir de vénérables vieillards pour le soutenir ! Il y a décidément quelque chose d’insoutenable à observer ces images d’Algériens qui applaudissent sans savoir pourquoi. Mais il y a aussi quelque chose d’extraordinaire dans cette mobilisation inextinguible qui habite les millions d’Algériens qui se dresse devant la dictature en marche. 

Il y a un avant 22 février et un après 22 févier. Même si le généralissime Gaïd Salah et ses derniers soutiens refusent de l’admettre, rien ne pourra désormais être comme avant. Une nouvelle Algérie est en marche.