Alors que le Conseil des ministres a validé, dimanche dernier, un projet de loi qui jette les bases juridiques de la mobilisation générale, en lien avec l’article 99 de la Constitution mais jusque-là resté en veille, son apparition soudaine sur la scène politique suscite interrogations et inquiétudes.
Dans ce contexte, l’intervention du général Abdelaziz Medjahed, directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale, à la Radio nationale, se veut rassurante, sans toutefois dissiper complètement les doutes entourant les enjeux réels de ce texte.
Le général Medjahed a souligné que ce projet de loi ne découle pas d’une situation d’urgence mais s’inscrit dans une vision stratégique visant à renforcer l’organisation de la société face aux défis contemporains. Il le décrit comme un cadre constitutionnel structurant, destiné à définir les responsabilités individuelles et collectives en cas de crise, tout en renforçant l’esprit de citoyenneté et la cohésion nationale.
Cependant, le moment choisi pour relancer ce projet interroge. L’environnement géopolitique régional est instable, et l’Algérie évolue dans une zone marquée par des tensions multiformes, tant sécuritaires qu’économiques. Pour une partie de l’opinion publique, l’introduction de ce texte évoque une préparation implicite à des menaces graves, voire à des scénarios de conflit, sans que les autorités n’en précisent clairement la nature.
Le général a tenté de désamorcer ces lectures anxiogènes, insistant sur la nécessité d’une « participation populaire consciente » et d’un engagement citoyen dans les différentes dimensions de la vie nationale. Pour lui, la mobilisation générale n’est pas synonyme de guerre, mais d’organisation collective, de solidarité et de résilience face à toutes sortes de défis.
Il a aussi salué l’engagement constant de la diaspora, tout en rappelant l’importance du rôle de chaque citoyen dans la préservation de la souveraineté nationale. L’appel à l’unité et à l’héritage des générations fondatrices de l’État indépendant reste central dans son discours.
Mais malgré ce ton rassurant, l’intervention du général Medjahed ne répond pas explicitement aux inquiétudes : pourquoi maintenant ? Quelles menaces pèsent concrètement sur le pays ? À quelles situations ce projet de loi pourrait-il être appliqué dans l’immédiat ?
Ainsi, si le discours vise à ancrer cette initiative dans une dynamique de long terme, il ne parvient pas totalement à lever les équivoques. L’incertitude demeure, et avec elle, une partie de l’opinion reste en alerte, scrutant les développements à venir dans un climat international où les lignes bougent rapidement et où la prudence semble de mise.
Samia Naït Iqbal
Quel gâchis ! En 1962, nous avons gagné la paix. Nous étions en paix malgré la guerre des sables très vite réglée, nous étions en paix. Les algériens étaient heureux d’être enfin en paix. Nous étions un peuple pacifique, amical, accueillant avec les autres peuples du monde, curieux des autres peuples du monde. Quoiqu’ait pu nous inculquer la propagande du régime, aucune puissance ne nous voulait du mal. Aucune puissance ne voulait toucher à l’intégrité du territoire national ou à la stabilité du pays. Et puis les colonels ont mis en pratique leur politique et leur stratégie d’isolement : ils nous ont interdit de nous sentir en paix, de profiter de la paix. Il fallait isoler le pays, isoler les algériens du reste du monde, faire de l’Algérie un trou noir à l’abri du regard des autres. Il fallait que les algériens croient que l’Algérie n’avait que des ennemis et qu’ils devaient remercier l’armée d’être là pour les protéger… Ils ont d’abord inventé des menaces, des mains de l’étranger puis ils les ont crée. Aujourd’hui, oui on est proche d’une guerre. La politique suicidaire de Chengriha le parano débile mental nous mène droit vers une tragédie apocalyptique. Nous n’avons plus d’Etat major, nous avons une secte apocalyptique dont les dirigeants (débiles mentaux et incompétents) sont en panique et donc plus dangereux encore pour le peuple algérien. Chengriha et ses généraux représente une menace existentielle pour l’Algérie et les algériens. Menace existentielle d’autant plus terrible que depuis l’arrivée de ce parano à la tête de l’Etat Major, les purges succèdent aux purges. On dirait Néron : ils brulent même ses proches.
Mobilisation générale ? Mais avec quelle armée ? Chengriha a complètement cassé et déstabilisé la hiérarchie militaire. Tous les généraux vivent dans la terreur actuellement. On a un nombre incroyable de généraux en prison. On a 4 anciens patrons de la gendarmerie en prison, en fuite ou sous controle judiciare. Vous voulez que je fasse la guerre pour ces gens là ?