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Mohamed Bejaoui au coeur d’une énième affaire de corruption

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Mohamed Bejaoui

Déjà condamné à une peine de 12 ans de prison ferme dans l’affaire Sonatrach, Mohamed Bejaoui, actuellement en fuite à l’étranger est cité par le quotidien français « Libération » de ce mercredi dans son enquête sur une affaire de corruption à l’international entre Bahrein, le Qatar et la France. L’affaire remonte au temps où Mohamed Bejaoui était juge à la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ, Hollande) de 1982 à 2001.

Mohamed Bejaoui, comme Ali Bin Fetai El Mari, ex-procureur qatari et Jean-Paul Soulié, homme d’affaires franco-qatari sont au cœur d’une plainte du Parquet national financier (PNF) français.

Selon le quotidien Libération, Mohamed Bejaoui a acquis de nombreux biens en France pour un montant de 7 millions d’euros. Notamment des appartements dans le XVe arrondissement de Paris et dans le très chic quartier de Neuilly. L’ancien juge de la Cour internationale été abondamment « arrosé » par le Qatar au détriment du Bahrein dans un litige gazier dans les eaux territoriales de ces deux pays, en usant de ses fonctions à la CIJ. Une « affaire » où il a empoché plusieurs millions de dollars qui lui auraient permis d’acheter plusieurs biens immobiliers à Paris dès 2002 dont un appartement dans le quartier chic du Marais pour sa fille âgée de…23 ans ( !) pour un montant de 335 000 euros.

Avant de revenir en Algérie en 2002 à l’appel de Bouteflika pour présider le…Conseil constitutionnel et prendre le contrôle du ministère des Affaires étrangères, ce « gangster » international – qui pour triste rappel fut déjà et aussi ministre de la Justice de 1965 à 1970-, vendit ses «biens mal acquis » à Paris pour 7 millions d’euros. Les autres lucratives « affaires» de ce « gangster», ramené par Bouteflika en Algérie reviennent souvent dans les procès de corruption : implication directe dans l’énorme corruption de l’autoroute Est-Ouest et bien d’autres scandales dont celui de l’ENI (Italie) et Sonatrach, où l’on retrouve son neveu Farid Béjaoui et Chakib Khalil…..

Dans l’affaire de corruption à Sonatrach, dont le procès a eu lieu début janvier, la peine de 12 ans de prison ferme a été prononcée à l’encontre de Mohamed Bejaoui et 10 ans ferme contre son neveu Farid Bejaoui ont été prononcées. La même peine a été prononcée contre Mohamed Réda Hamech.
Le parquet, lui, a requis la confirmation des mandats d’arrêt internationaux lancés contre eux.

Jusqu’à octobre 2020, l’ancien ministre Bejaoui recevait un salaire de 9000 euros par mois de l’ambassade d’Algérie en France, selon Jeune Afrique du 2 mars 2021. C’est dire que l’homme de 92 ans est un insatiable.

L.M.

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