Après une année de détention arbitraire, Barache Mohand Akli dit Mohand Taferka retrouve la liberté. Il a quitté la prison de Kolea ce jeudi 14 novembre avec Khelaf Aït Chebib, un autre détenu d’opinion.
C’est un vieil homme marqué par ces mois de prisons que nous découvrons. Il en ressort libre, mais ses geoliers, ses juges demeureront prisonniers de leur univers arbitraire. Mohand Taferka est un militant de la cause amazighe. L’association qu’il président à Montreuil, dans la banlieue parisienne, a accueilli des centaines d’artistes, d’écrivains, de militants de l’amazighité.
L’homme est fait d’un bloc. Entier. Grand défenseur de l’identité millénaire, avec des convictions bien chevillées au corps, il a toujours gardé les portes ouvertes de cette association. Ce soir, il dormira chez lui plus libre que jamais.
Khelaf Aït Chebib, cousin du militant politique de Bouaziz Aït Chebib, a été condamné par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida à 3 ans de prison ferme assortis d’une amende.
Il reste plusieurs dizaines d’Algériennes et d’Algériens derrière les sinistres murs des prisons. Leur tort ? Avoir dit ce qu’ils pensent. Et les arrestations se poursuivent malheureusement.
Enfin libre ! Que Mohand savoure le goût de la liberté retrouvée. Une pensée pour les centaines d’autres otages du régime algérien encore emprisonnés.
Je suis content et très en colère.
MOHAND à vieilli trop vite en prison.
J’espère qu’il va nous gratifier de très bonnes conférences à Montreuil. Histoire de leur dire anaraz wala neknou
Bon retour chez toi L’AMI