Le vernis de la neutralité de l’école algérienne semble se fissurer un peu plus chaque jour. La récente réponse du ministre de l’Éducation nationale à une question parlementaire datée du 28 février 2025 ne fait que confirmer une tendance préoccupante : l’emprise croissante du religieux sur l’institution scolaire, jusque dans les filières scientifiques et technologiques censées incarner la modernité et l’ouverture.
Dans cette correspondance officielle adressée au sénateur Bari Belkacem, le ministère défend avec insistance l’enseignement des sciences islamiques dans tous les lycées, y compris dans les branches technologiques, en le justifiant comme un pilier de la défense de « l’identité nationale », de la « cohésion sociale » et du « référent religieux ». Des termes lourdement connotés, qui font écho à une vision idéologique de l’école, où l’objectif d’instruction cède le pas à une logique de moralisation religieuse.
Les dés sont pipés pour l’école algérienne. Après de longues années d’entrisme sournois, de manipulation, les islamistes en ont désormais pris le contrôle total. Loin de se limiter à une simple sensibilisation aux valeurs ou à une culture religieuse générale, l’enseignement des sciences islamiques se voit désormais conférer une place de plus en plus centrale.
Coefficients renforcés, volumes horaires augmentés, exigence d’enseignants spécialisés, perspectives universitaires dédiées : l’architecture même du système éducatif se réorganise autour de cette matière. Et ce, au détriment du principe de neutralité qui devrait prévaloir dans un service public destiné à tous les citoyens, quelles que soient leurs convictions.
Ce glissement n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une stratégie plus large de réislamisation symbolique de l’espace scolaire, à rebours des idéaux de l’école républicaine, hérités des luttes post-indépendance. En confondant identité nationale et référent religieux, l’État brouille les frontières entre le spirituel et le politique, entre la foi et le savoir.
Le recul du caractère séculier de l’école soulève des questions de fond. Peut-on encore parler d’un espace de transmission libre, critique et universelle du savoir ? Quelles conséquences sur la construction d’un esprit scientifique chez les élèves ? Et que dire de l’inclusion de ceux et celles qui ne se reconnaissent pas dans cette vision religieuse dominante ?
Nous retiendrons que la période de pouvoir du duo Tebboune et Chanegriha aura été bénie pour les islamistes.
L’Algérie mérite pourtant une école qui forme des citoyens éclairés, autonomes, ouverts sur le monde — non une fabrique d’uniformité idéologique. Défendre la laïcité de l’école, ce n’est pas nier l’importance des croyances, c’est protéger la liberté de penser, pour tous.
Samia Naït Iqbal

L’achèvement de la politique de colonisation de l’Algérie et de l’Afrique du Nord par l’Arabo islamisme hégémonique entamée depuis des siècles malgré les résistances à l’image de la reine Kahina.
Ils ont réussi la où tous les autres colonialismes ont échoué en espérant un réveil prochain des peuples autochtones de cette terre meurtrie par tant de violence et d’humiliation.
La politique d’arabisation a permis à l’école de devenir un appareil idéologique/biberon de tous les partis islamistes en Algérie. Tout l’islamisme algérien est né dans l’école, par l’école et pour l’école ». Cela a eu pour conséquence, la guerre civile !
La politique de réconciliation de Bouteflika a eu pour effet d’augmenter l’influence de l’islamisme dans la société ! Dans l’école islamisée, ces adeptes ont déjà appris le rejet de la laïcité, le refus de la démocratie, la haine contre toutes les autres religions, l’animosité envers l’Autre !
Dans un article du quotidien d’Oran on apprend que
dans le cadre d’une opération de contrôle minutieuse menée récemment au port d’Oran, 20 conteneurs ont été saisies !
Selon l’article :
«L’opération a permis de découvrir des articles à caractère immoral et attentatoires aux valeurs religieuses et nationales» selon la même source. «Les marchandises saisies comprennent : des montres et appareils électroniques prétendument destinés aux enfants, des accessoires de téléphones arborant des dessins offensants pour les croyances religieuses et les symboles nationaux, du matériel appelant à la promotion des comportements déviants et contraires à la morale publique» !
La population est protégé contre la déviance morale des produits non musulmans !
C’est évident dans toutes les dictatures arabo-islamistes car la religion est juste un facteur parmi plusieurs pour anéantir un peuple.
Les dictateurs agissent tous de cette maniere:
1/ Détruire l’école et l’éducation: Raison ? Pour que les gens ne puissent jamais apprendre a réflechir a leur condition.
En même temps:
2/ Encourager la religion: Instrumentaliser la religion et l’étendre a tous les sécteurs de la vie. Raison ? Pour que les gens acceptent leur sort et mettent tous leurs malheurs sur le dos du « mektoub » – ou ce qui est écrit par dieu.
2.1/ La religion ouvre la porte a la superstition qui endormira encore davantage le peuple.
3/ Détruire la santé: Raison ? Pour que les gens ne penseront qu’a leu mal et leur douleur et ne s’occuperont jamais de politique. Ils consulteront sasn relache les charlatans pour calmer leur douleur car faute d’argent, ils ne pourront pas se permettre un medecin ou un médicament.
4/ Les 3 points précédents, une fois appliqués, donnent le résultat suivant:
Les gens deviennent pauvres, désorientés, malades, se battent entre eux, ce qui va les pousser a vendre leur ame au diable pour des miettes afin de juste survivre.
5/ Résultat final: les dictateurs ont alors un peuple passif, assservi, malade, superstitieux donc facile a manipuler et diviser a tel point qu’il croira que meme l’air qu’il respire est un cadeau venu du ciel grace aux tenants du pouvoir.
Le peuple alors avalera les mensonges au kilo et des crocodiles vivant en guise de couleuvres.
L’idolatrie, la traitrise, la décéption, le mensonge et la manipulation seront alors la monnaie courante dans la vie quotidienne pour que les citoyens se mangent entre eux comme des sardines.
Les dictatuers vont alors conclure que le peuple mérite la dictature car il est devenu anarchique, sauvage et impossible adomestiquer ou a éduquer. Le peuple doit donc etre » pris en charge » par la police, la gendarmerie et les militaires.
C’est de cette maniere que tous les dictateurs justifient leurs pouvoir illégitime car obtenu par la force.
Une chose 100% CERTAINE: Jamais au grand jamais, un dictateur travaillera pour le peuple et le pays meme s’il faudrait détruire peuple et pays.
Il travaillera TOUJOURS pour se maintenir au pouvoir a jamais afin de se sentir remplacer le bon dieu pour décider de la vie et de la mort de tout un peuple. L’exemple d’une Syrie détruite 99% est clair. Assad n’a jamais voulu lacher prise.
D’autres exemples ne manquent pas: Irak, Libye, Venezuela, Cuba, Soudan, Mali, Tunise, etc.
Dans tous ces pays les dictateurs font la guerre contre le peuple en faisant TOUT ce qui est possible pour que les citoyens se mangent entre eux. Ainsi ils perdureront a vie, confisquant le pays et ses ressources et se protegeant par la police, la gendarmerie et l’armée qu’ils ont privatisé pour leurs besoins personels.
Azul Slimane,
Tu as écris (d’autres exemples ne manquent pas : Iraq, Libye, Venezuela, Cuba, Soudan, Mali, Tunisie etc)
Plus simple il faudrait écrire toute la planète excepté quelques pays et les citer pour moins de suspicion.
Ayant séjourner plusieurs fois à Cuba je pense que ce n’est pas l’enfer ; et côté culture et enseignement ils sont devant plusieurs pays.
Pour la démocratie je ne dirai pas autant.
Je suis certain que la majorité en plus de rêver des usa il y a ka frustration de ne pas pouvoir rêver de devenir riche et exploiter d’autres cubains.
Pour le sujet de ce jour
Le problème c’est plus l’arabisation synonyme d’abrutisation.
Il ne faudrait pas occulter le fait que la kabylie est de nos jours très très infestée par l’islamisme. Il y a des petits villages avec deux mosquées.
Ils ont pris l’ascenseur, le soleil leur souriait!
L’inquisition n’a pas fait suffisamment de ravages dans la société occidentale pourque des illuminés s’aventurent à faire le lit d’une autre bien plus sauvage et destructrice.
Parceque l’objectif est de recréer les conditions sociales et de vie tout court de l’an zéro, il faudrait forcément s’accaparer de l’école et de l’éducation pour que « le peuple » adhère et contribue sans rechigner. l’Eden est l’affaire de tous! C’est ainsi que les portes de l’enfer vont s’ouvrir à adorateurs du désert.
« Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui en conséquence est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? Lorsqu’une fois le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable ».
*Voltaire*
Un pays au bord de toutes les explosions, et la seule solution qui vaille c’est de faire une bonne Rokia. Le charlatanisme a conquis les cœurs et rien absolument rien, n’arrangera les choses. Les autres nations quand elles ont atteint le fond ,elles remontent pour devenir fortes, les kharabes continuent de creuser allègrement.
Il n’y a PLUS de religion en Algerie. Sachez de quoi vous parlez tout de meme !
Il y a religion quand il y a Spiritualite’. Or, le khorti de Qoran n’est
rien d’autre qu’une JURISPRUDENCE ENVAHISSANTE DE
l’ESPACE PRIVE’ le plus intime. Une invasion mene’e par la
Fraterie Islamiste mene’e d’Orient avec des TRAITRES ET
LACHES LOCAUX.
Quelle ethique, ou quel honneur pouvent-ils trouver chez des voloeurs wled lahram, qui reduisent leurs parent, nient meme leurs ancestres et abusent de leurs propres enfant – et faut-il vous le rappeler: Ont trahi leurs liberateurs, se SONT AGENOUILLE’S EN SOUMISSION DEVANT LEURS ADVERSAIRES, meme pas leur ennemis.
Il y a leur ecole, puis il y a une autre ecole du nom de GAZA !
Parfaitement d’accord.
La religion a commencé à déserter le pays avec l’arrivée du système islamique. Quel est donc la moitié, le quart, le 1/30, … Saint Augustin nord africain de l’islam par exemple ?
On a en plus cette tendance mortelle à prêter notre spiritualité, transcendance, morale, notions de bien et de mal, sacralité de tout ce qu’est vivant – ces semeurs de la mort – à l’arrivée de ces assassins. Vous vous rendez compte ! Ils sont mêmes arrivée à nous faire dire qu’ils nous libérer et qu’ils ont apporté la lumière.
Les islamistes algériens sont des alliés objectifs d’Israel tout comme le Hamas. L’objectif (pendant qu’Israel et le Maroc font des pas de géants ), nos enfants eux doivent régresser au niveau du moyen âge. Les islamistes algériens sont des atraitres à la solde de puissances étrangéres
Tous les pays avancés ont adopté la laïcité et la neutralité de l’Etat vis-à-vis des religions, toutes les religions. Mais en Algérie où l’islam est la religion de l’Etat, cette religion est de plus en plus présente en force et partout. Le pays régresse dans tous les domaines, la mal vie s’installe et les Algériens ne pensent qu’à fuir croyant trouver ailleurs ce qu’ils n’ont pas chez eux. Avec la médiocrité ambiante et la fermeture à tout ce qui vient de l’extérieur le pays malgré ses immenses potentialités s’enfonce dans une régression qui ne dit pas son nom encouragée par des dirigeants autistes qui croient résoudre tous les problèmes par une répression aveugle et irréfléchie. Notre système éducatif espoir de ce pays sombre dans la régression et la baisse du niveau des études. Ce système éducatif envahi par les charlatans qui croient que la solution est de remplacer le français par l’anglais après l’échec d’une arabisation bâclée. Où va l’Algérie comme le disait à son époque avant d’être assassiné le Chef d’Etat le plus lucide que nous avons eu.
Qui a dit deja que la religion est nee quand le plus grand escroc a rencontre le plus grand idiot ???? On est en 2025 et aucun scientiste algerien ne sait cree quoi que ce soit ! Meme pas un simple drone ! Mais on a des gens qui peuvent reciter 60 sourates .. et cela passe a la tele .. qui dit mieux ??? le premier prix Nobel made in DZ peut attendre la Saint Glin Glin!
En clair, les élites kabyles du mouvement «national» d’avant l’indépendance nous ont b.isé. Aliénées de l’entité algérienne, elles ont avalé toutes les couleuvres d’appartenance / de tous les indigènes – de la colonie à l’islam et à l’arabisme. Les rares qui ont essayé d’affirmer la berberite et s’opposer à l’assimilation à l’arabité et à l’islam ont été zigouillé patriotiquement. Les kabyles du systèm de l’époque, pseudo élites cultivées dans les serres des écoles zawiardes ou coloniales, n’y ont vu aucune anomalie. C’était pour la patrie de rechange qu’ils aimaient bien plus que tout.
Les premiers fruits ont été constaté par Ferhat qui chantait dans les années 70 ´Aqcic d u3etrar’. A l’époque, on n’a jamais pensé que l’a3ettar ne vient pas de l’autre bout du monde mais est déjà le père, le frère, la mère, l’oncle ou le voisin de l’ ´aqcic’ exerçant comme ´inscrit’ dans l’ ´écoulé du village ou du quartier.
Aujourd’hui nous n’avons plus de marge. A force de finassouiller, de vouloir faire dans la dentelle, on a presque tout perdu.
Il faut se rendre à l’évidence que la machine «l’Afrique aux africains » c’est du vent. C’est quoi au juste en dehors du creux verbiage rime bien ? Tout ce qui nous reste de solide, c’est notre héritage politique occidental, le concept de l’assemblée. Mais personne ne vaut assumer par ce biais notre appartenance à l’Occident, même si c’est la seule planche de salut possible. L’Occident des valeurs. Issue très mince, mais c’est la seule. Certains viendront nous dire gnagnagnagna national, … mais les Orientistes, eux, ne se gênent pas de nous enfoncer tous les matins un nouveau minaret là où ça se fait avec l’appui des puissances orientale. Sans état d’âme; sans gêne. Eux, ils n’hésitent pas à détruire sans état d’âme, tous les jours, ce qu’on a de plus de plus chers: nos enfants.
Disons que, déjà depuis longtemps, l’école algérienne est dans la main des islamistes. Il s’agit là d’une mise à jour qui conforte ce qu’a espéré depuis l’Indépendance la frange la plus radicale du mouvement religieux algérien.
De toute façon, les citoyens de 2025 qui sont en grande majorité de jeunes femmes et hommes qui n’ont pas connu les années 1960 à 1970 ne peuvent pas se rendre compte que l’atmosphère matérielle ou morale qui les environnent, n’a plus rien de commun avec ce qu’ont vécu leurs parents et grands parents. Même si, en 1962 la vie matérielle était difficile, nous vivions dans un espace de liberté et surtout d’espoir.
Je me souviens des idées de réforme que voulait mettre en place Mme Benghebrit à l’époque où Bouteflika régnait sur le pays. Et combien ces réformes étaient combattues par certains collègues qui voyaient la main dangereuse et maléfique occidentale s’emparer de l’Education de nos enfants. Même, qu’à l’époque, l’évaluation du système éducatif algérien avait été réalisé. Et qui nous avait classés avant dernier. Et puis nous avons eu un nouveau ministre de l’Education Nationale qui s’est empressé d’oublier d’engager les quelques réforme susceptibles d’améliorer, un tout petit peu, la situation.
Mais la pédagogie n’était pas le sujet qui préoccupait les nombreux ministres de l’E. N. qui se sont succédés.
On peut penser que ce qui restera des performances de l’enseignement algérien en cette période de 2025 sera donc « l’enseignement des sciences islamiques dans tous les lycées, y compris dans les branches technologiques, en le justifiant comme un pilier de la défense de « l’identité nationale », de la « cohésion sociale » et du « référent religieux « . Autrement dit, on veut former, avant tout, d’excellents algériens musulmans dans un cadre parfaitement défini pour vivre au sein d’une société profondément islamique et basée sur un pouvoir militaire absolu. Les connaissances, l’esprit critique, l’analyse, la synthèse, le raisonnement, la conception, la recherche, et cotera …c’est bien moins important que la religion et le pouvoir militaire qui nous surveille depuis 63 ans.
Mais on peut penser que la mise en place de l’Eduction Nationale algérienne n’a été, en définitive, qu’un moyen de contrôle politique. Le pétrole et le gaz ont été la base de la construction et de la vie de notre état. Ces deux richesses nous ont fait oublier que toute nation qui veut construire son avenir doit inventer un système d’enseignement qui puisse produire des citoyens capables d’adapter leur pays à l’évolution humaine qui s’accomplit autour d’eux. Et qui les gardent au sein de la société qui les a éduqués. Beaucoup de nos élites sont, travaillent, produisent et vivent à l’étranger.
Quand un pays ne peut survivre comme l’Algérie qui dès que le prix du baril passe sous un certain seuil, il sombre. On peut se faire du souci. Surtout quand un de leurs dirigeants ne voit dans l’éducation des enfants et des jeunes que l’identité nationale—la cohésion sociale—et le référent religieux. Après l’arabisation ratée, l’évacuation du français, l’intrusion de l’anglais et l’initiation religieuse dans l’enseignement dans notre pays nous nous sommes dotés de tous les moyens pour sombrer. Surtout quand la population de notre pays atteindra les quelque 60 millions d’individus qu’on promet d’ici quelques années.