12 décembre 2024
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Netanyahu, «coupable» mais libre

On ne peut être en désaccord avec l’expression « Un acte symbolique dans un monde cynique » exprimée par un journaliste algérien, en toute justesse et légitimité.

La Cour Pénale Internationale vient de lancer un mandat d’arrêt international contre Benjamin Netanyahu, Premier ministre d’Israël et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant.

Ils doivent rire par leur prétention à être perpétuellement intouchables de leurs crimes par la protection indéfectible des États-Unis depuis l’occupation illégale d’une terre palestinienne.

Crimes de guerre et crime contre l’humanité, voilà les qualifications juridiques qui justifient l’appel à l’arrestation. En cette seule énumération on peut déjà déceler l’incapacité de la Cour à aller jusqu’à la qualification de génocide.

Le 24 janvier 2024, la Cour Internationale de Justice avait pourtant exigé d’Israël « de nouvelles mesures pour éviter de justifier la plainte pour génocide » déposée par l’Afrique du Sud. Le mot avait été lâché pour la première fois contre Israël.

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« Il faut définitivement éliminer les Palestiniens » (en des termes équivalents) avait dit un proche de Netanyahu. Si cela n’est pas un appel au génocide, quoi d’autre le serait ? Rappelons que des trois définitions, crimes de guerre, crime contre l’humanité et génocide, une hiérarchie de gravité place la dernière au sommet de l’accusation.

Il y a effectivement dans le seul choix des deux premières qualifications une frilosité certaine. Mais ne nous plaignons pas, c’est déjà très significatif de la reconnaissance de la barbarie du régime politique israélien.

Nous attendions depuis si longtemps que les mots de crimes de guerre et de crime contre l’humanité soient reconnus qu’il ne faut en exiger plus dans cette première étape d’une histoire d’injustice si sanglante. Il s’imposera dans une étape suivante, il n’y a aucun doute à le prévoir.

Effectivement, l’acte est symbolique et le monde est cynique. D’une part les décisions d’arrestation des accusés relèvent uniquement de la décision propre des pays signataires.

Il faut alors avoir une position juste en dénoncent un cas très parlant qu’évite de citer le journaliste comme tous les médias en Algérie. Le Président Poutine dont l’arrestation avait été demandée par la justice internationale en fut totalement exempté lorsqu’il s’est déplacé en Mongolie puis est invité prochainement par le Président Viktor Orbàn.

Et ces pays sont « cyniques » car ils sont des signataires du traité de Rome instituant la Cour Pénale Internationale. Nous pourrions citer bien d’autres chefs d’état qui se baladent en toute impunité dans des pays ayant signé leur adhésion à la CPI.

Puis il y a les pays qui ont refusé d’adhérer et qui exposent à la face du monde leur refus de s’engager dans les arrestations des accusés des crimes de guerre, contre l’humanité et de génocide. Les États-Unis font partie de ce groupe, eux qui donnent des leçons à la terre entière pour l’exigence d’un état de droit universel.

Oui, c’est tout à fait exact « L’acte de la CPI est symbolique et le monde, cynique ». Mais il  ne faut exempter personne pour justifier de cette très bonne parole.

L’Algérie a une parole accusatoire vive pour les uns et une cécité pour les autres.

Boumediene Sid Lakhdar

5 Commentaires

  1. Les siens, de Natanyahu, sont sains et saufs. Mettez la photo du sinwar et toutes ses habibettes allahiennes qui les derobent des dons internationaux des decennies durant et se cachent derriere les femmes et enfants.

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