12.9 C
Alger
mercredi, 5 novembre 2025
AccueilPolitiqueNiger : l’Algérie «met en garde» la Cédéao contre une intervention militaire

Niger : l’Algérie «met en garde» la Cédéao contre une intervention militaire

Date :

Dans la même catégorie

Maroc–Algérie : la main tendue de Rabat et le silence d’Alger

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a...

France–Algérie : les signaux d’un retour au dialogue

À l’occasion du 71ᵉ anniversaire du déclenchement de la...

L’Espagne examine la demande d’extradition de l’ancien sénateur Abdelkader Djedia

L'ancien sénateur algérien Abdelkader Djedia a comparu, lundi, devant...

Vote sur l’accord de 1968 : « Une affaire franco-française », estime Ahmed Attaf

 Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

MAE

La situation au Niger continue de secouer la sous-région, et l’Algérie a réagi mardi 1er août aux décisions prises lors du sommet de la Cédéao dimanche. Alors que l’institution ouest-africaine a donné un ultimatum d’une semaine aux putschistes nigériens pour rétablir à son poste le président Mohamed Bazoum, la diplomatie algérienne lance une « mise en garde » par crainte d’une escalade dans l’ensemble de la région.

Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères juge l’implication militaire envisagée par la Cédéao comme une option « malheureuse ». Sans jamais citer l’organisation ouest-africaine, la diplomatie « met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères (…), qui ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle ».

Le gouvernement algérien estime en effet que « le retour à l’ordre constitutionnel doit impérativement s’accomplir par des moyens pacifiques », afin d’éviter au Niger et à l’ensemble de la région « un surcroît d’insécurité et d’instabilité ».

L’Algérie fait partie des Etats ayant condamné le coup d’État dès ses premières heures. Elle profite de ce nouveau communiqué pour « réaffirmer son soutien au président légitime du Niger », Mohamed Bazoum.

« En conséquence, l’Algérie met en garde et appelle à la prudence et à la retenue face aux intentions d’interventions militaires étrangères qui sont, malheureusement, considérées comme des options envisageables et utilisables alors qu’elles ne sont que des facteurs de complication et d’aggravation de la crise actuelle », conclut le communiqué.

Cette déclaration intervient alors que la France commence ce mardi l’évacuation de ses ressortissants, et que la junte du CNSP a accusé l’armée française de vouloir intervenir militairement pour libérer le président déchu. Des accusations que Paris a démenties.

« Les forces françaises ont été mises en alerte à Abidjan (Côte d’Ivoire), N’Djamena (Tchad) et Djibouti », confie un militaire français en Afrique. « Des forces américaines sont en appui », annonce le journaliste Georges Malbrunot dans un tweet.

Avec agences

Dans la même catégorie

Maroc–Algérie : la main tendue de Rabat et le silence d’Alger

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a...

France–Algérie : les signaux d’un retour au dialogue

À l’occasion du 71ᵉ anniversaire du déclenchement de la...

L’Espagne examine la demande d’extradition de l’ancien sénateur Abdelkader Djedia

L'ancien sénateur algérien Abdelkader Djedia a comparu, lundi, devant...

Vote sur l’accord de 1968 : « Une affaire franco-française », estime Ahmed Attaf

 Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a...

Dernières actualités

spot_img

1 COMMENTAIRE

  1. L’Algérie veux juste rappeler à l’Afrique et au monde que le pays existe.
    Ça fait des décennies que le pays ne compte plus sur la scène internationale.

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici