Mardi 30 juillet 2019
Non aux manœuvres machiavéliques du pouvoir
Riposte internationale et le Café littéraire de Bejaia nous ont transmis un communiqué commun sur l’actualité que nous publions ci-après.
Le pouvoir n’en finit pas de manœuvrer. Le but recherché à travers l’accueil cérémonial réservé par un président illégitime, Abdelkader Bensalah, au panel des six « personnalités nationales », est d’amener ce dernier à cautionner une démarche visant à envisager une solution selon laquelle seule l’organisation d’une élection présidentielle pourrait nous faire sortir de l’impasse politique.
Cette option arrange incontestablement l’état-major de l’armée de l’antre de laquelle elle est savamment concoctée.
Gaïd-Salah, l’omnipotent chef d’état-major, ambitionne, à travers la mise en avant de cette option, de restaurer l’ancien système autoritaire auquel il voudrait redonner une légitimité électorale.
Si cette démarche se réalise, c’est le rêve de voir notre Révolution pacifique pousser à l’échec par les tenants du pouvoir et de ceux qui cautionnent ses plans machiavéliques.
Ceux qui s’agitent au nom d’un prétendu « Collectif de la société civile » en acceptant de nouer des contacts avec le pouvoir, ne représentent tout compte fait que leurs propres personnes. Leur démarche s’inscrit en porte-à-faux par rapport aux aspirations des manifestants qui rejettent tout dialogue avec les résidus de l’ancien système, qui sont eux-mêmes fortement décriés par la rue.
Seule une transition démocratique, échappant au contrôle de l’état-major, pourra garantir l’enclenchement d’un processus vers la construction d’un Etat de droit dont la population en révolte ne cesse de réclamer.
Algérie, le 28 juillet 2019
Café littéraire de Bejaïa
Riposte internationale