18.9 C
Alger
mardi 14 octobre 2025
AccueilCultures"Nuits de l’hiver" de Brahim Saci

« Nuits de l’hiver » de Brahim Saci

Date :

Dans la même catégorie

Interrogation germano-algérienne sur le 8 mai 1945

Cinq universitaires algériens se sont joints au projet  de...

Hommage à Fatiha Berezak : une poésie entre humour et révolte

Après avoir été professeur d’anglais et de français en...

Boualem Sansal élu à l’Académie royale de littérature et langue française de Belgique

Cette nomination à l'Académie royale de littérature et langue...

Belaïd At Ali : Berru (Tazmamt n°9, asebter 461)

Ala tamɣart d tislit i iqeddcen deg uxxam, sbeḥ...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Les mots s’avèrent d’un grand secours, pour continuer le chemin, c’est ce que, entre autres, nous dit Brahim Saci dans son dixième livre de poésie, Nuits de l’hiver, paru récemment aux éditions du Net.

« Continuons la route, protégés par la voûte, céleste qui émerveille, tout regard qui s’éveille ». Le regard du poète est souvent inspiré quand il tente de saisir le meilleur, à chaque instant, à chaque jour.
La patience est une vertu. « Je patiente, je ne suis plus dans l’attente, ceux qui courent faire sonner le glas, je les laisse au ciel, il s’en chargera ». La peur est également inutile. « J’avance je n’ai plus peur, chaque instant est un bonheur, la lumière remplit mon cœur, à la vue d’une fleur ».
Mais les souvenirs douloureux reviennent, la séparation laisse des traces impérissables. « S’approche le gouffre, l’âme souffre, la muse retient le pas, et me dit, souviens-toi d’Etretat ».
Le poète continue ses pérégrinations dans les estaminets de Paris ; il décrit les libertés qui sont, parfois, malmenées même en démocratie, il se pose des questions sur la finance internationale qui cherche toujours à dominer le monde. Brahim Saci veut retenir le temps, retenir la beauté de l’instant.
« Je veille je retiens l’aurore, je défie le sort, je ne suis pas pressé, un pied dans le passé, un autre dans le présent, je déchire l’instant, je défie les vents ». La solitude est un mal des temps modernes ; l’individualisme supprime le vrai rapprochement.
« Les cheminées fument, les espoirs se consument, chacun est recroquevillé dans sa solitude, dehors c’est la servitude ». Et le temps se fait lourd, le poète continue ses errances. « Soufflez ô vents ! Lourd est le temps, emportez-moi, éloignez-moi, de ces contrées où le crime est toléré, où se meurent les libertés, où le veau d’or veut régner ».
Ce dixième recueil de Brahim Saci est assez pessimiste, il est, peut-être le reflet d’une époque difficile à vivre. Mais au bout du chemin, il est à espérer des temps meilleurs, des sursauts salvateurs.
Youcef Zirem
« Les Nuits de l’hiver » de Brahim Saci, éditions du Net 2022, 117 pages

Dans la même catégorie

Interrogation germano-algérienne sur le 8 mai 1945

Cinq universitaires algériens se sont joints au projet  de...

Hommage à Fatiha Berezak : une poésie entre humour et révolte

Après avoir été professeur d’anglais et de français en...

Boualem Sansal élu à l’Académie royale de littérature et langue française de Belgique

Cette nomination à l'Académie royale de littérature et langue...

Belaïd At Ali : Berru (Tazmamt n°9, asebter 461)

Ala tamɣart d tislit i iqeddcen deg uxxam, sbeḥ...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici