Jeudi 20 février 2020
Pensez à faire changer les choses messieurs d’en haut !
Ce récit est inspiré d’une tentative de redorer le blason d’un directeur nouvellement sorti en retraite, un responsable qui, malgré ses magouilles instinctuelles, a réussi à se maquiller en une personne positive, tout en usant du machiavélisme pour semer la division et le favoritisme au sein d’un même collectif.
J’assume entièrement mon refus de contribuer à une collecte destinée à primer le responsable en question, parce que, n’étant plus celui qui applaudi traîtreusement l’inconduite, je resterai Fidèle à ma position d’un homme qui dénoncera tout ce qui est pervers, médiocre et hypocrite. Nous sommes une nation qui a tendance à accepter tout ce qui est tordu, immoral, cette façon de fuir la vraie face des choses, nous abrège la voie vers notre extermination, nous assistons à des revirements ignobles de personnes qui s’amusent à troquer leur honneur contre une minable grâce de la part des responsables.
Quand on assiste à une destruction massive des esprits et qu’on se contente de revendiquer notre pain journalier, le cataclysme est à redouter. La cible privilégiée des pouvoirs totalitaires reste toujours l’Ecole pour former ainsi des handicapés moraux qui ne peuvent qu’accentuer la gangrène culturelle et occasionner l’amputation sociale.
Mis à part le côté morbide des programmes enseignés qui génèrent l’apparition de comportements qui expliquent la bêtise préméditée au sein de la plus noble institution de tous les pays, l’état précaire de l’enseignant algérien demeure le problème majeur le moins pris en charge par les décideurs qui savent pertinemment que la mise à l’aise de l’instituteur sur le plan financier ne fera qu’élever notre dignité culturelle au sommet de la gloire, chose qui dérange éminemment ceux qui planifient la chute du savoir dans ce pays, les preuves en sont très criantes.
Notre étudiant sortant de l’université nationale est incapable de rédiger une missive correctement ni sur le plan sémantique ni sur le plan orthographique.
Nos jeunes, munis d’attestations de licence, sont dans l’impossibilité de raisonner ni de critiquer objectivement, devenant des sujets conditionnés par les théories pédagogiques plutôt obscurantistes inoculées dès leur entrée à l’école.
Devant cet état de fait, malgré sa dangerosité, l’enseignant algérien vivote, sans réaction aucune la pauvreté émaille son quotidien, la précarité menace son avenir de phare de la nation, et ses représentants à qui est incombé la tâche de défendre ses intérêts socioprofessionnels, à savoir le fameux syndicat national, en l’occurrence, l’UGTA, sont vendus, troquant tous les avantages des fonctionnaires contre les intérêts personnels des dirigeants, un syndicat qui s’est mis volontairement au diapason du pouvoir sus aux travailleurs de tous les secteurs.