29 mars 2024
spot_img
AccueilIdéePénurie de main d'œuvre en France: faut-il augmenter les salaires ?

Pénurie de main d’œuvre en France: faut-il augmenter les salaires ?

COMMENTAIRE

Pénurie de main d’œuvre en France: faut-il augmenter les salaires ?

Alors que le taux de chômage publié, hier, vendredi 19 novembre, est resté stable au troisième trimestre à 8,1% et alors que l’inflation ne faiblit pas, faut-il augmenter les salaires ?

L’idée commence à faire son chemin dans certaines entreprises en France, dans un contexte de pénurie de main d’œuvre. Pour pallier le manque, certains patrons n’hésitent plus à augmenter la rémunération de leurs employés. 

Avant la pandémie, le bistrot d’Alain Fontaine c’était 300 couverts par jour, sept jours sur sept. Désormais, il se contente de 200 clients journaliers, et il ferme le samedi midi et le dimanche, « ce qui m’a effectivement permis, dit-il, d’augmenter un peu les salaires, d’enlever les coupures, de faire du continu pour tous les employés et faire en sorte que le contrat soit attractif. »

Le sujet de l’attractivité

L’attractivité, un sujet tout aussi récurrent dans le domaine de la propreté, qui compte 560 000 salariés en France. Philippe Jouanny est le président de la fédération des entreprises de cette branche : « Tous les ans nous augmentons les salaires, qui sont supérieurs au Smic, y compris d’ailleurs parfois selon les entreprises, avec des offres salariales qui sont un peu au-dessus d’ailleurs du conventionnel et malgré tout on est en pénurie de main d’œuvre. » 

- Advertisement -

La hausse des salaires, une stratégie payante. Philippe Granatini a fondé Serenest en 2016. C’est une entreprise de restauration collective. Il a fait ce choix dès le début : « Aujourd’hui on a très peu de manque de main d’œuvre, car on a des niveaux de salaires qui sont déjà supérieurs à la profession ; 20% supérieurs à nos confrères. Les niveaux de salaires sont trop faibles dans la restauration collective ou commerciale pour attirer les jeunes. »

Salaire et pénibilité

Et les moins jeunes. Le mois dernier, un sondage Elabe pour Les Échos confirme l’impression du patron. Un peu moins des deux tiers des Français citent le salaire et la pénibilité comme facteurs principaux des difficultés actuelles de recrutement. 

Auteur
RFI

 




LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici