« Iqra ! iqra ! iqra ! Wech yeqraw ? », telle fut la question que posa Mohammed Arkoun en son temps. Il n’en a pas fallu plus pour qu’il soit sommé de déguerpir comme un vulgaire malpropre de la conférence islamique organisée en Algérie dans les années 1970 par les gardiens de la « pensée islamique » unique. Parmi eux, Mouloud Kacem Naït Belkacem et Youssef Al-Qaradâwî !
Pourtant, il suffit de jeter un regard sur l’œuvre de Mohammed Arkoun, cet intellectuel qui s’inscrivit dans la tradition des Lumières en tant qu’historien, islamologue et philosophe, pour s’imprégner du fait que toute réforme de l’Islam est mission impossible, si l’on ne réforme pas, en premier lieu, le croyant musulman. Et, cette réforme passe par un canal unique, celui de s’accorder sur un postulat universel, à savoir que la croyance est, avant tout, une affaire personnelle. Et, là on en revient toujours au même constat.
C’est que l’Islam est victime d’un panurgisme béat sur lequel reposent toutes sortes de comportements enflammés initiés par n’importe quel gugus qui se prétend détenteur de la vérité absolue. Inutile d’aller plus loin, sinon affirmer que l’écrasante majorité des musulmans n’a jamais lu le Coran. Comment peut-il en être autrement quand on sait que l’analphabétisme touche aussi la majorité des citoyens dans les pays du monde dit arabe ? Ne parlons pas de ces contrées éloignées de la Mecque dont les citoyens ne comprennent pas un traitre mot de la langue arabe, et qui, pourtant, se revendiquent bons musulmans.
Réformer l’islam commence par l’acceptation par les ulémas des textes sacrés d’une confrontation avec leurs homologues éclairés, c’est-à-dire entre ceux qui se réclament de l’université d’El-Azhar et ceux qui ont une connotation proche ou lointaine avec des institutions telles que la Sorbonne.
À cet égard, il est utile de revenir sur la carrière de Mohammed Arkoun :
Mohammed Arkoun est né le 1er février 1928 à Taourirt-Mimoun, dans la commune d’Ath Yenni, Tizi-Ouzou, et mort le 14 septembre 2010 à Paris. Selon son souhait, il est enterré au Maroc.
Il est internationalement reconnu, comme le démontre, par exemple, les Gifford Lectures qu’il donna en 2001. Des cours intitulés « Inauguration d’une critique de la raison islamique ». Il fut, entre autres, professeur émérite d’histoire de la pensée islamique, à Paris III. Il enseigna l’« islamologie appliquée », discipline qu’il a développée, dans diverses universités européennes et américaines, en référence à l’anthropologie appliquée de Roger Bastide. Parmi ses sujets de prédilection, l’impensé dans l’islam classique et contemporain.
Mohammed Arkoun, humaniste, laïque, était un militant actif du dialogue entre les religions, les peuples et les hommes. Spécialiste de l’islam, il plaidait pour un islam repensé dans le monde contemporain. Il y a consacré de très nombreux ouvrages dont La Pensée arabe (Paris, 1975), Lectures du Coran (Paris, 1982), Penser l’islam aujourd’hui (Alger, 1993), ou encore The Unthought in Contemporary Islamic Thought (Londres, 2002).
Mohammed Arkoun a enseigné à la faculté des lettres et sciences humaines de Strasbourg (1956-1959), au lycée Voltaire de Paris (1959-1961), comme maître-assistant à la Sorbonne (1961-1969), professeur associé à l’université de Lyon II (1969-1972), puis comme professeur à l’université Paris VIII et à Paris III – Sorbonne Nouvelle (1972-1992). Il a été membre du Wissenschaftskolleg de Berlin (1986-1987 et 1990) et de l’Institute for Advanced Study de Princeton, dans l’État du New Jersey, aux États-Unis (1992-1993), professeur affilié de l’université de Californie à Los Angeles (1969), de l’université Temple, de l’université de Louvain-la-Neuve (UCL) en Belgique (1977-1979), de l’université de Princeton (1985), du Pontifical Institute of Arabic Studies à Rome et à l’Université d’Amsterdam (1991-1993). Il a également dispensé de nombreux cours et conférences à travers le monde.
Inutile d’en reproduire davantage pour se convaincre du lourd bagage intellectuel et de la lucidité de cet homme qui a marqué son temps, mais dont l’œuvre tombe peu à peu dans le gouffre des oubliettes, noyée dans le discours ténébreux de moult incultes qui se croient détenteurs de la vérité absolue, et qui formatent les masses à leur image.
Comparez donc ce CV lourd à celui d’Ali Belhadj (lui qui n’a même pas réussi à décrocher son baccalauréat après moult tentatives) ou celui de Abdallah Djaballah ! et la boucle est bouclée.
Réformer l’islam a pour corollaire incontournable celui de la réforme de l’École, avec le courage politique d’y inclure des programmes qui inculquent à l’enfant les éléments fondamentaux de la tolérance, à travers des enseignements qui ne sclérosent pas son esprit dès les premières années de scolarité. Et partant, le mener petit à petit à une ouverture qui lui permette de s’intéresser aux travaux des Mohamed Arkoun, Djabelkehir, Fatima Mernissi, Hela Ouerdi, et tutti quanti, et d’examiner, de lui-même, au lieu d’avaler toutes sortes de sornettes débitées par des enseignants souvent mal formés, eux-mêmes sclérosés du cerveau.
Mais est-ce vraiment cela que veulent tous ces docteurs ès-dictatures du monde musulman ?
That is the question !
Les autres religions ne sont pas en reste au vu des nombreuses sornettes débitées sans relâche par les gardiens des temples sacrés.
Comment, en l’an de grâce 2025 peut-on croire que Jésus est le fils de Dieu, enfanté par la « vierge » Marie ?
Comment pousser la crédulité jusqu’à accepter l’idée que ce même Jésus a dédoublé le pain et marché sur l’eau ?
Quant à Moïse, limitons-nous à rappeler le miracle le plus populaire : « Moïse étendit le bras sur la mer. Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. » (Exode 14, 21-27). Le miracle accompli par Moïse, premier personnage à être nommé « homme de Dieu » dans la Bible, est sans doute l’un des plus célèbres.
Sans parler d’Abraham qui avait bien failli égorger son propre fils pour faire plaisir à Yahvé !
Trêve de sornettes ! Dieu, s’il existe, n’a rien à voir avec toutes ces fadaises inventées par l’Homme pour dominer l’homme, et surtout la femme, d’ailleurs !
Kacem Madani
Il faudrait que le rationnel reprenne tous ses droits et que l’illusion d’une vie après la vie cesse de tourmenter les crédules !
Merci à Kacem Madani pour cet article . Qu’il me permet juste d’ajouter une chose sur Mouloud Kacem Naït Belkacem cité au passage dans l’article. J’en parle car c’est un parent par alliance. Pardon aussi de m’adresser aux berbères kabyles mais j’aimerais qu’ils sachent que cette personne , ami intime de Boukherouba (alias Boumediene) et qui a occupé le poste de ministre des Habous, et de l’Enseignement originel et des Affaires religieuses durant 10 ans (les années 70), eh bien ce gus de Ighil Ali (commune de la wilaya de Bejaia) a mis toutes ses tripes pour développer l’islam et la langue arabe, mais n’a jamais susurré à l’oreille de Boumediene de penser , ne serait-ce qu’un tout petit peu, à développer la langue berbère Tamazight . Il faut que les Kabyles le sachent.
L’islam et la propagande politique qui ont suivi dès la prise de pouvoir du clan de 1962 ont fait qu’automatiquement la langue arabe est considérée comme la langue préférée de Allah (il y en a même qui font passé Allah pour un arabe, comble du blasphème) et donc il ne fallait pas violer cette langue sacrée, la ternir par la présence d’autres langues et donc y compris sa propre langue maternelle. Incroyable individu intoxiqué la l’islamisme comme beaucoup d’algériens d’ailleurs. La propagande politico idéologique arabo islamique exclusive , conduite à la Goebels par le pouvoir de 62 a finalement avec le temps portait ses fruits.
Si seulement tu etalais une definition complete et concise du sujet principal dans lequel Moh Uqarqur a gaspille’ sa vie, j’aurais commente’ autrement. Sinon, les Mouhs, Jashua, Yahwe’, aissa, moussa et meme Budha sont des sujets revolus en Afrique. Et pour toujours. Les Africains veulent de l’argent dans la Monnaie la plus convertible et rien d’autre. 1200 Milliards de Dollars, bla rabi que je vais me souler avec de l’eau, surfer meme sur du sable et prier a plat-ventre et sur le dos et meme sur le cote’ sous un figuier comme autrefois – Bonus gratis.
Sinon j’essaye d’avaler moi-meme et de semer un peu d’interet autour de moi dans le travail, le vrai, laisse’ derriere par lMulud nat Mamar. Sinon, leurs histoires a tous ne m’interessent pas et ne devraient interesser aucun Africain.
Ce sont les progressistes et liberaux et non les religieux qui font avancer la science et le progres. Les religieux sont aux aguets pour phagossiter
le cerveau de l’etre credule qui croit a la fiction religieuse. Quand je vois une femme en tchador ou une barbu exhiber un telephone mobile, j’ai envie de lui dire « touche pas a ca c’est pas hallal » !
Mais leur hallalisme est tres selectif.
Mass Madani
Voici votre question
Comment, en l’an de grâce 2025 peut-on croire que Jésus est le fils de Dieu, enfanté par la « vierge » Marie?
Voici ma (homme normalement constitué niveau sixième de notre temps)
Oui Jésus et le fils de sa mère (Marie en l’occurrence) et de son père Dieu.
Dieu a couché ( et …… ) avec marie ; ils ont eu un enfant qu’ils ont nommé Jésus.
Si vous ne comprenez pas je vous donne un autre exemple
Il est supposé que mon père en dormant avec ma mère à fait des choses ….
Et du coup 9 mois après je suis né.
Si je remplace mon père par Dieu toutes choses restant inchangées il se passera la même phénomène
Dois je vous avouer que mon père est dieu où ce dernier est mon père (etre humain)
CQFD
Vive la république amazigh de kabylie
Salut, Dda Kacem. Hélas, ce n’est pas tout simplement une question d’écucation. C’est une question de système politico-économique. La religion est un instrument de contrôle. Le capitalisme en est arrivé à un point où il a pu se passer de l’obligation pour le citoyen d’être croyant. Le capitalisme est le premier et seul système à tolérer la non-croyance. Mais même en pays capitalistes ce n’est que très récemment que l’oppression s’est relâchée. La religion y est devenue une marchandise comme une autre. Jésus – en admettant qu’il ait existé – ne donnait pas des conseils ou des recommandations, il donnait des obligations. Si tu n’obéis pas aux obligations religieuses du groupe, on te lapide. Aujourd’hui, plus de lapidation, on essaye juste de te convaincre que tu as tort.
Dans un pays de rente comme l’Algérie ou l’Arabie Saoudite, pas question de te laisser libre de choisir la croyance ou l’incroyance. On ne te permet même pas d’analyser, car si tu analyses, tu risques de découvrir l’absurdité de la religion et du pouvoir qui l’impose comme moyen de se mainteirau pouvoir. Les athées anglo-saxons le disent souvent : « The Best Cure for Christianity Is Reading the Bible. » Le meilleur remède contre le christianisme est de lire la Bible, car comme les musulmans ne lisent pas l Coran, les chrétiens ne lisent jamas la Bible. Sinon ils découvriraient que leur dieu était appelé « un homme » au début, qu’il marchait, se lavait le pieds, bouffait, etc. (Genèse chapitre 18.) Il a même fait un match de catch avec Jacob (“sidna” Yakoub,) et Jacob lui a donné du fil à retordre. Dieu lui a alors dit de changer son nom de Jacob à Isra-el, celui qui a vaincu Dieu (Genèse 32:22-32.) Et par ricochet, on découvrira aussi quels drôles de zigotos étaient tous ces « Sidna », à admettre qu’ils aient existé, ce qui est très peu probable.
Azul Kichi,
Hadi ghiba…tu as tout à fait raison pour tes compléments. On en a tellement débattu par le passé. Mais ‘est un sujet tout aussi intarissable que les bêtises des gardiens du temple.
So long buddy
je te cite @ Madani : « C’est que l’Islam est victime d’un panurgisme béat sur lequel reposent toutes sortes de comportements enflammés initiés par n’importe quel gugus qui se prétend détenteur de la vérité absolue. ».
Outre le fait que ce panurgisme que tu cites concerne tous les dogmes (y compris le bouddhisme comme a dit l’ôtre), je pense que c’est plutôt ce dernier (le panurgisme) qui est victime de l’islam et par conséquent des autres dogmes et pas l’inverse.
Ensuite ta phrase me renvoie à une théorie bien révélatrice sur le sujet appelée le théorème des singes dont voici le lien :
https://www.cegis.be/fr/news/ficelle-ndeg31-le-theoreme-des-singes-et-de-la-banane.
Tout cela pour dire que les sociétés humaines ont besoin de leurs élites pour se réformer, se révolutionner. Arkoun, malheureusement, en choisissant l’islam comme sujet, a raté sa trajectoire car l’islam est la propriété privée des arabes et assimilés tout comme le judaïsme l’est pour les juifs. Bref, on n’est pas sorti du tunnel.
Mais c’est moumouh lui-meme qui a dit qui sort de sa bouche est la verite’ absolue, c.a.d. la parole de Dieu [Surate de la baqara]. Les hadiths et les hadouths disent que moumouh disposait de pas moins de 60 SCRIBS, pour prendre note de ses dires, ecrits reporte’s sur de la peau d’amimal – donc DATABLE. Aucun centre d’illumine’s n’a pu en produire le moindre chiffon ! Les redactions ont commence’ pas moins de 300 ans apres sa mort, initie’es par un des Kalifs, apres interrogatoires voir tortures et menaces de mort sur des religieux Grecs. C’est peut-etre de la qu’on les a oriente’s vers nous !!!
Azul Urfane,
Tu sais, on a beau tourner autour du pot, on ne fait que survoler chaque question liée à ces dogmes résistants au temps…j’ai dû rédiger des dizaines de chroniques sur la question, notamment sur l’Islam, et je ressens souvent cette impression bizarre de ne pas avoir avancé d’un iota…
Take care
L’experience decrite sur le lien en dit sur les schimps ! Elle me fait penser a ux Mullahs qui ont recemment servis d’exemple aux schimps de la region incluant la bagra des Algeriens. Mais as-tu remarque’ que les Mullahs eux-meme sont reste’s saufs et sans risque? Les eliminer risque de liberer tous les autres !!! Alors on les laisse en-place, pour que ca dure – et ca durera tant qu’il y a des sous a extraire des vaches-a-Petro-dollars labas… Car, il n’y a pas que les Israeliens qui sont menace’s par les Mullahs[made in europa].
Arkoun n’était pas un prêcheur, mais un éclaireur. Il savait que réformer l’islam sans réformer le croyant relevait de la pure illusion. Et que cette réforme commençait par un principe simple, mais explosif : la foi est une affaire intime, personnelle, inaliénable.
On ne peut pas se débarasser des religions car l’être humain semble en avoir besoin; il faut juste que les fidèles soient réalistes et admettent que certains criminels vont utiliser la religion pour commettre leurs méfaits. Les criminels utilisent les métiers de pouvoir et les postes de responsabilité pour avoir l’air respectable et tromper leur rntourage. C’est la même chose avec la religion. Sauf que les criminels qui utilisent la religion sont plus difficile á démasquer. Du fait que leurs crimes sont présentés comme des avtes de foi. Je pense qu’il faut juste revenir á ce pourquoi des religion, le message primaire qu’elle veulent véhiculer et se rappeler tout le temps ex malo bonum non fit. Un esprit saint voit bien que les religions ne gont du mal que lorsqu’elles « agissent » á l’encontre de ce qu’elles prêchent.
Personne ne veut vraiment interdire ou se débarrasser des religions , mais il faut juste que les croyants (surtout les monothéistes ) et par la même leur gouvernants ou monarques foutent la paix à ceux qui ne croient pas en ces textes dictés soi disant par Dieu , comme si il n’avait que cela à faire . Je parle non seulement des musulmans mais aussi des chrétiens, des hébreux, des Bouddhistes etc.
Qu’ils foutent la paix aux citoyens non croyants, et surtout qu' »ils arrêtent leur hégémonie sur la société au non de Dieu , d’Allah, ou des prophètes etc… . Allah n’a besoin ni se soldats, ni de missionnaires, ni de milices pour faire régner l’islam. Il est lui même omniscient et omnipotent et intemporel que je sache. Voilà donc ce qui est demandé, surtout aux musulmans qui ont une religion non seulement très ostentatoire à l’extrême, non discrète et qui en plus ils sont obligés de monter à Allah qu’ils pensent à lui au moins 5 fois par jour. Allah en a t il vraiment besoin ?
Les pays musulmans vont jusqu’à poursuivre en justice ceux qui ne font pas le Ramadhan par exemple. Ils jugent les hommes sur terre avant le jugement dernier, c’est fort alors que Allah leur a dit et répéter … « je s’occupe de tout », comme la phrase consacrée de Djamel Debbouz. Aussi qu’ils cessent simplement de faire « chier » (pardon mais c’est le mot ) les autres citoyens en les obligeants à croire de force ou de les obliger à se cacher, ne pas manger ou fumer dehors en public durant le mois de Ramadhan . C’est trop à la fin.
S’ils devaient financer leur delirs ou leurs femmes, vous verrez comment les choses vont changer en un 1/4 de tour. Interdire tout financement direct ou indirect a partir de l’etranger. On verra combien d’entre-eux vont aller travailler pour financer un bidule qui va gerer la sexualite’ de leurs filles…
« Les pays musulmans vont jusqu’à poursuivre en justice ceux qui ne font pas le Ramadhan par exemple. »
Je dirais devant LEURS TRIBUNAUX et laisserais de cote le mot « justice ». Dans le sens moral, on parle de « juste » pour le fait que c’est la ou se situe la moyenne de la majorite’… Ce qui suppose qu’il y a consultation de la majorite’. Ce n’est pas le cas chez les musulmans. Les regles sont etablies par NOS ANNEMIS(meme pas adversaires) telles exige’es par leur chef lui faisant reference a son dieu, ou ancestre qu’il partage avec tous ses cousins du coin… qu’il cite nomnemmement, depuis Brahim jusqu’a Josha. Les non-Arabes ne peuvent que des Dhimis ou Impostures, pour etre moins dur. Mais pour etre correct disons des KHORTIS AGENOUILLE’s volontairement SOUMIS ! Mais, comme il n’y a personne qui les y forcent, c’est bien le cas de parler de MAGALOs !!!!
Azul a Madani Azul a Kichi
je ne voudrais offenser ni l’un en citant Pascal : Peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène. Mais jr’ai comme l’impression qu’il y autant de demagogie dans la construction de l’id&e de Dieu que dans les tentative de la démolir.
Ur za3fet ara , je splique
Nous avons maintes fois discuté de ce sujet : science , et religion , ou savoir et religion, éducation et religion. Comme ci celles-ci était incompatibles. Or la foi n’est pas l’ignorance :
Il est courant, dans certains milieux rationalistes, d’affirmer que la croyance religieuse serait le produit de l’ignorance ou du manque d’éducation. Selon cette vision, il suffirait d’instruire les croyants pour qu’ils abandonnent leurs convictions spirituelles au profit d’une vision purement scientifique du monde. Pourtant, cette idée simpliste ne résiste ni à l’histoire, ni à la réalité intellectuelle.
De nombreux scientifiques de génie, parmi les plus instruits et les plus rigoureux de leur époque, ont été croyants. Isaac Newton, père de la physique moderne, consacra autant de temps à la théologie qu’à la mécanique céleste. Blaise Pascal, mathématicien et physicien, fut aussi un penseur chrétien profond, dont les Pensées sont encore étudiées en philosophie. Johannes Kepler, Copernic, Max Planck — tous voyaient dans l’ordre du cosmos une trace de l’intelligence divine.
Ces hommes n’étaient pas ignorants. Ils étaient érudits, curieux, critiques, et leur foi n’était pas une soumission aveugle, mais une réflexion nourrie par l’expérience, la logique et l’intuition. Leur croyance ne contredisait pas leur science ; elle l’accompagnait, parfois même la motivait.
L’idée que la religion serait une « superstition des ignorants » repose sur une confusion entre dogmatisme et spiritualité réfléchie. Il existe des formes de foi qui ne s’opposent pas à la raison, mais qui la prolongent. La science explore le comment du monde ; la foi interroge le pourquoi. Ces deux démarches ne sont pas ennemies, mais complémentaires.
Enfin, réduire la croyance à un manque d’éducation revient à mépriser des milliards de personnes dont la spiritualité est souvent le fruit d’une quête personnelle, d’une culture riche, et d’une réflexion profonde. Ce mépris n’est pas scientifique — il est idéologique.
Quand à prendre comme exemple c’est le comble comme vouloir sortir de la religion par son entrée principale. Ce Mec est un bigot comme les autres qui a ouvert sa propre boutique.
Mohamed Arkoun est souvent présenté comme une figure emblématique de la réforme intellectuelle de l’islam, un penseur éclairé, porteur d’un « islam des Lumières ». Pourtant, à y regarder de plus près, son œuvre ne s’éloigne pas fondamentalement de la religion — elle la réinterprète, la reconfigure, mais sans jamais la remettre radicalement en question. Et c’est là que réside le paradoxe : son projet ne brille pas plus que celui des obscurantistes qu’il critique.
Arkoun ne propose pas une sortie de la religion, mais une relecture. Il ne déconstruit pas la foi, il la recompose à l’aide des outils modernes : linguistique, anthropologie, philosophie. Mais cette démarche, aussi érudite soit-elle, reste enfermée dans le cadre religieux. Elle ne libère pas l’individu de la croyance, elle l’invite à croire autrement.
En cela, Arkoun ne s’éloigne pas des apôtres ou des théologiens traditionnels : il impose sa propre interprétation, en prétendant l’élever au rang de pensée critique. Mais si l’on part du principe que Dieu n’existe pas, alors ses écrits — comme ceux des dogmatiques — reposent sur une fiction, et leur rationalité devient purement interne, sans fondement réel.
Pire encore, en donnant à la religion une apparence de modernité, Arkoun renforce son emprise. Il la rend acceptable, fréquentable, intellectuellement séduisante. Il ne combat pas la croyance, il la raffine, la sauve de l’obsolescence. Et ce faisant, il empêche une véritable émancipation. Il ne propose pas une rupture, mais une continuité masquée.
Loin d’être un penseur des Lumières au sens voltairien, Arkoun est un rénovateur du sacré, un artisan de la foi réinterprétée. Mais une foi réinterprétée reste une foi. Et dans un monde où l’on cherche à penser librement, sans dogme ni transcendance, ce type de discours ne libère pas — il détourne.
Salut, Dda Hend. La religion est une partie de l’idéologie, et comme tu le sais bien, l’idéologie c’est du solide, presque à couper au couteau. L’idéologie, ce n’est pas des idées légère comme des feuilles volantes. C’est comme l’éléctricité : on ne la voit pas, on ne la sent pas, mais elle a une force inimaginable. La religion, c’est justement comme un câblage que parcout le courant électrique. Quel que soit le courant que tu appliques, il suivra les câbles en place, et ce câblage est installé dans les cervelles depuis un âge très tendre. Pour refaire le câblage, il faudrait des efforts énormes. Une fois qu’il est en place, même chez les plus intelligents parmi les humains, il n’est pas toujours facile de se re-câbler. Donc tu as des gens élevés dans la croyance qui ne veulent pas s’en délester malgré toutes les preuves. Par contre, je ne pense pas que quelqu’un qui a vécu jusqu’à l’âge adulte libre de cette coyance décide tout d’un coup qu’il veut l’adopter. En résumé, les gens très intelligents qui restent croyants le restent, ils ne le deviennent pas. Ils ne veulent pas perdre la croyance qu’ils traînent dans leur cervelle depuis leur jeune âge. Mais combien font le parcours inverse, allant de l’incroyance à la croyance? Je ne dis pas qu’ils n’existent pas, mais je n’en connais pas personnellement.
Je cite: « Pour refaire le câblage, il faudrait des efforts énormes. »
Je me limite au cas desastreux de chez-nous, ils sont tout de meme efficaces les Arabes, ils ont cre’e une methode pour ca. Changer la tete. Faut la demonter d’abord, et biensur…
Peut de l’intrusion, mais pourquoi pas. Ce devient publique des que c’est PUBLIe’ !
Je cite: « citant des Noms, vous concluez par: tous voyaient dans l’ordre du cosmos une trace de l’intelligence divine. » – Je n’ai pas guarde’ les vaches avec eux mais je soupsonne plutot l’inverse, c.a.d. projetaient le mot « divinite’ » sur quelque chose de palpable meme si ca les depasse dans l’ordre cosmique.
Mais dans la realite’, toutes les religions gravitent autour de l’Ordre Social et renvoient leur intuitions ou ombitions a une Autorite’ Anterieure… D’ailleur, le mot Dieu etait utilise’ des le depart pour indiquer une Autorite’ Supreme d’un Clan donne’, defini par sa descendance. Pour nous limiter rien qu’aux religions-poison, il fut un moment ou on invoquait un Dieu different d’un Douar a un autre. Il est bien etabli que jusqu’a l’an 0 de notre ere, le mot Dieu faisait reference a un ancestre lointain. Et plus on remontre dans les Dieux plus on revient vers petit s petit jusqu’en Somalie, Etiopie et a differents endroit ou des tribus sont passe’es de l’autre cote’ de la mer rouge. Bref, a la fin ca devient de la tradition, une espece de fidelite’ aux ancestres – la veneration des ailleux, le contact avec eux, etc. est la religion la plus ancienne partout dans le monde.
Pour les Chretiens que vous citez, il a bien fallut un traitement philosophique de la divinite’ de Jesus par St Augustin pour que ca colle en Europe Occidentale. Il a sorti la divinite’ de l’heridite’ genetique a l’heridite’ spirituelle, celle de caractere(trinite’) et l’a democratise’ dans « la cite’ de dieu », c.a.d. « le corps humain ». En d’autres termes La piete’ se vit dans sa chair. De l’explication a la notion que « Dieu a fait les etres a son image » dans le sens heritage devient « quelconque Humain qui aura libere’ son esprit des contraintes de son corps transcende son Humanite’ et devient Dieu. » De la, tout est devenu de l’abstraction… Et biensur dans son traite’ sur la libre volonte’ il etale que la croyance en la transcendance ne peut que j’aillir de la personne et jamais impose’e.
Une chose est sure, les religions sont devenues religion telles qu’on les connait a partir des evangiles(temoinnages redige’es par les Jouifs). L’Ancient Testament est un veritable livre d’histoire. Le nouveau testament pareil, redige’ par les « apotres » ou les premiers temoins et compagnons de Joshua. Quand Mohamad instruit les siens de lire, pour tous les historiens de l’epoque et de l’Islam, il faisait bien reference soit au nouveau soit a l’ancien testament. Quand a l’ecriture du Qoran, soit disant reconstruit au 9eme et 10eme Siecle a partir des notes et hadiths de ses compagnons – c’est debanque’ !
Maintenant qu’il est etabli que notre race en Afrique de l’Ouest a evolue’ independemment des autres regions, je ne voit pas ou la relevance de s’interesser(sinon par curiosite’ ou lutte contre le terrorisme) a ces religions, traditions ou dogmes. Les traditions et croyances de nos ailleux(ceux qui sont de chez-nous, meme par adoption) ont laisse’ des traditions dont on a une belle esquisse en general et pour ceux qui s’y sont approndis, ils decrivent un joyeux decentralise’ et democratique et surtout SAINT.
Pour moi, les « croyants » sont acceptables avec contraintes, quand aux « Fidels », il faut les foutre dehors, chez leur arriere-baba !
Azul Hend,
Heureux de te retrouver avec le groupe des anciens…tes commentaires sont toujours aussi incisifs et seules la compagnie de Dionysos et une bonne bouteille pourraient nous faire dépatouiller ce sujet auquel nous avons tous consacré un nombre incalculable de commentaires …je ne crois pas qu’il s’agisse de démagogie que de chercher à combattre, à défaut de pouvoir démolir, des textes décousus attribués au tout puissant…une deuxième bouteille s’impose…lol Quant aux positions contradictoires des homme de science, cela se comprend, les uns réfléchissent dans un trou noir et les autres dans trou bouché…lol, je te taquine!
Cheers !
Cher @Kacem Madani
Comme je dis ailleurs, on oublie trop vite l’ADN ou l’ARN dit normal ou l’ARN dit Messager qui est à la base, à l’origine de tout cette situation d’invasion généralisée qui trouve copn origine dans ce que j’appelle l’idéologie politico religieuse arabo islamique exclusive imposée de forces et sans consultée personne par le pouvoir de 62 (armée des frontières ou clan d’Oujda). Le mal vient d’abord de là.
Oui l’épidémie qui se propage gravement en Algérie a son origine à l’indépendance en 1962 , d’autres diront, et ils ont raison, que çà remonte plus loin au mouvement national lui-même phagocyté par des idéologues musulmans très influents, par les Frères Musulmans très actifs à l’époque, par le pouvoir Egyptien de l’époque, par les Wahhabites etc ..etc .. qui ont réussi a faire d’un combat contre le colonialisme français une sorte de guerre de religion » fissabi lillah ». D’où le terme de « moudjahiddine » attribué à nos martyrs. En effet, l’un des décideurs influents au sein du mouvement national qu’est Messali El hadj a été phagocyté personnellement par l’idéologue Chakib Arslan le prince druze libanais, le cheikh syrien et panarabe Muhammad Rashid Rida. Ils sont forts ces gus, car ils ont réussi à convertir un ancien communiste.
Résultat , dès 1962 il y a eu ruissellement progressif, je dirais normal et automatique, sur la société, sur les institutions, sur l’Etat, sur la société civile, sur les familles, sur les partis politiques, sur l’éducation nationale, sur la justice, sur administration etc.. Pour se faire, il ne faut pas oublier que ce redoutable pouvoir de 62 a mis en place une politique de propagande à la Goebbels pour formater les cerveaux et les consciences des algériens sur la base de cette idéologie politico religieuse redoutable.
Avis aux ergoteurs donneurs de leçons
« Ma religion consiste en une humble admiration de l’esprit supérieur illimité qui se révèle dans les petits détails que nous sommes capables de percevoir avec notre esprit fragile et faible. »
Albert Einstein