18.5 C
Alger
samedi 17 mai 2025
AccueilCommuniquésPlus de 17 400 détenus ont bénéficié de libération conditionnelle en 2024

Plus de 17 400 détenus ont bénéficié de libération conditionnelle en 2024

Date:

Dans la même catégorie

Intempéries : trois décès et plusieurs blessés près de Djelfa 

Les violentes intempéries qui frappent le nord de l'Algérie...

Saisie de plus de 500 kg de cannabis à Sidi Bel Abbes

Le juge d'instruction près le pôle pénal spécialisé d'Oran...

Importation de café et des bananes : les opérateurs publics comme recours

Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation...

Le service e-paiement des cotisations sociales pour les émigrés lancé

La Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés...

Pepe Mujica s’est éteint, ciao guérillero-président !

C’est un président comme on ne fait qu’un tous...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Plus de 17 400 détenus ont bénéficié de mesures de libération conditionnelle depuis le début de l’année en cours grâce aux programmes de réinsertion sociale visant à lutter contre la criminalité et à réduire le phénomène de la récidive, a indiqué ce mardi à Tipaza le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi.

«Afin d’encourager la participation aux programmes de réinsertion sociale visant à lutter contre la criminalité et à réduire le phénomène de la récidive, il a été décidé de renforcer l’efficacité de la libération conditionnelle», a déclaré le ministre qui a assisté, en compagnie du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnel, Yassine Merabi, et de plusieurs hauts responsables de l’Etat, à une cérémonie organisée à l’établissement pénitentiaire d’El Koléa en l’honneur des meilleurs bacheliers et des meilleurs élèves du cycle moyen parmi les détenus.

« Le système pénal algérien accorde une grande importance à la réinsertion sociale des détenus, concrétisée par le mécanisme de la libération conditionnelle, qui s’inscrit dans le cadre de l’aménagement des peines pour inciter les détenus qui font preuve d’un bon comportement à participer aux différents programmes de réinsertion», a déclaré M. Tabi, ajoutant que « le système de la libération conditionnelle est une incitation à encourager les détenus qui font preuve d’un bon comportement à participer aux différents programmes de réinsertion».

Il a souligné que « la libération conditionnelle est un mécanisme efficace pour un retour progressif dans la société sous la supervision des juges d’application des peines et des services extérieurs».

Evoquant les programmes d’éducation et de formation, le ministre a rappelé l’initiative du président de la République, à l’occasion du 62e anniversaire de l’indépendance et de la jeunesse, de promulguer un décret présidentiel d’amnistie au profit des détenus ayant obtenu des diplômes dans le domaine de l’éducation ou de la formation, afin de les motiver et de leur permettre de poursuivre leur parcours éducatif et professionnel.

Concernant la dernière saison académique, le ministre de la Justice a indiqué qu’elle a enregistré une augmentation «remarquable» des résultats obtenus par les détenus par rapport à la dernière saison académique, soulignant que le taux de réussite des détenus au certificat du baccalauréat 2024 a dépassé 63 % du total des participants à cette catégorie.

Ce résultat, ainsi que les résultats obtenus dans d’autres examens scolaires, traduit «l’efficacité» de la politique de réinsertion de l’Etat, dans laquelle l’enseignement général à tous les niveaux et la formation professionnelle occupent une «place importante», a affirmé le ministre.

A cette occasion, le ministre de la Justice, accompagné de sa délégation, a supervisé le lancement d’un projet caritatif en coordination avec le Croissant rouge algérien pour la couture de plus de 50 000 tabliers scolaires par plus de 600 détenus dans 18 ateliers au sein des établissements pénitentiaires à travers le pays.

A titre de référence, les trois meilleurs résultats au baccalauréat et BEM ont été honorés : la moyenne la plus élevée au baccalauréat a été enregistrée au pénitencier de Babar à Khenchela avec 18,39, tandis que la moyenne la plus élevée au BEM a été de 17,06 au pénitencier d’Oum El Bouaghi.

APS

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici