Jeudi 10 décembre 2020
Pour garder son « demo-koursi », Trump fait appel aux généraux algériens !
Dans ce monde où règne une bêtise humaine plus contagieuse que le Covid-19, il est plus que recommandé de prendre de la distance et porter un regard raillant sur le ridicule affiché par certains hommes politiques, notamment ceux de nos cousins d’Amérique.
Après tout, n’avons-nous pas la chance d’assister en direct à ce que l’Histoire retiendra comme l’une des pages les plus incertaines et des moins glorieuses de la politique américaine depuis Georges Washington ? Une page écrite par un président qui ne sera retenu comme rien d’autre qu’un accident malencontreux de la Démocratie de ce grand pays.
Tout au long de son mandat M. Trump nous a servi une bouffonnerie jamais égalée dans un pays censé donner l’exemple de sérieux au sommet depuis la déclaration d’indépendance de 1776. Une déclaration respectée dans l’esprit et la lettre par tous les présidents qui se sont succédé depuis Georges Washington.
En guise d’exception à une règle qui a fait la grandeur de l’Amérique, Mr Trump restera sans doute dans l’Histoire de ce grand pays comme un clown qui a outrepassé la commune mesure qu’impose le statut de président des États-Unis d’Amérique.
Inutile de revenir sur ce mandat et les bévues qui se comptent par centaines, voire par milliers, Tweeter faisant foi. Il suffit de dérouler les étapes de ses réactions depuis les élections du 3 Novembre pour se marrer à pleins poumons.
– Le soir même des résultats partiels M. Trump ose se proclamer vainqueur alors que la plupart des états clefs n’avaient pas encore terminé leurs décomptes.
– Les résultats s’affinant au cours des heures en sa défaveur, M. Trump exige d’arrêter le comptage des votes par correspondance lesquels, selon lui, ne sont qu’une façon de tricher inventée par les démocrates pour lui nuire, et par conséquent nuire à tout le pays ! Ah s’il suffisait d’une seule insulte à la démocratie !
-Les états clefs délivrant des résultats en sa défaveur, Mr Trump martèle à qui veut l’entendre que ces décomptes n’étant pas conformes à ceux initialement annoncés il ne peut qu’y avoir falsification de la part des démocrates. Ces imposteurs qui veulent sa chute et donc celle du pays ! Il réclame des recomptages à tous vents ! Ah s’il suffisait d’une deuxième insulte à la démocratie !
Recomptages effectués par ci par là, les résultats restent inchangés. Mais Donald Trump n’en démord pas pour autant. Il cherche à actionner, pour la première fois dans l’Histoire du pays, son ultime recours, celui de la justice, afin de déclarer les résultats nuls et non avenus et convoquer le corps électoral une deuxième fois !
Il faut être fou, et doublement fou pour un Américain, de croire en la possibilité de soudoyer ou d’infléchir la Justice à son avantage. La justice et le Sénat ne sont pas entre les mains des généraux algériens pour espérer quelconque procuration à un projet de fous élaboré par un fou !
Que dire d’autre sinon que Monsieur Trump aurait eu plus de chances de rester président s’il avait fait appel à l’expertise des généraux algériens pour introduire l’Amérique dans le club bien fermé des républiques bananières.
Ouf ! le monde peut enfin respirer. En plus d’un démocrate convaincu à sa tête, c’est un général afro-américain qui prendra en mains l’armée américaine !
Quant aux généraux algériens, manigancez toujours, vous n’avez pas intéressé ceux qui nous ont précédés, vous ne nous intéressez pas et n’intéresserez jamais aucun Berbère d’Afrique du nord ! Notre Histoire est plus grande et plus merveilleuse que vos petits galons et petites étoiles alignés sur des épaules à la merci d’un clanisme pervers et autres jeux enfantins.