Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Sofiane Mimouni et son homologue kiribatien, Teburoro Tito, ont procédé fin octobre à la signature d’un communiqué conjoint relatif à l’établissement des relations diplomatiques entre l’Algérie et les Kiribati, selon la mission permanente de l’Algérie à l’ONU.

Les deux ambassadeurs ont fait part cérémonieusement de leur volonté de promouvoir la coopération bilatérale entre l’Algérie et cet archipel du pacifique dans différents domaines d’intérêt mutuel. Lesquels ? Mystère !

La question de cette nouvelle relation diplomatique mérite d’être posée. A priori, on croirait bien que celle-ci pouvait être un énième exploit diplomatique du très médiatique Ramtane Lamamra ! Que nenni ! Mais alors qu’en est-il réellement ?

En vrai, Kiribati est un tout petit pays composé d’archipels perdus au milieu de l’immense océan Pacifique. La superficie de Kiribati est environ 800km2, soit beaucoup moins que n’importe quelle wilaya algérienne. La population de cette république parlementaire est d’environ 120 000, autant dire d’aucun poids.

Mais alors pourquoi l’Algérie accorde-t-elle de l’importance à un micro-Etat confronté à une terrible montée des eaux due au changement climatique ?

Seul avantage, c’est que Kiribati est un paradis fiscal très apprécié de ceux qui cherchent à cacher leurs placements.