Quelles que soient les réponses et les entourloupes du tyran de Moscou dans les propositions d’un cessez-le-feu accepté par le président ukrainien, Poutine a depuis longtemps perdu la guerre. On dit toujours qu’une analyse prospective est basée sur les hypothèses du moment qui peuvent, par définition, ne pas se réaliser.
Ma réflexion ne repose pas sur des hypothèses mais sur une certitude validée par l’histoire des plus grands tyrans. Ils ont tous terminé dans des conditions à la hauteur de leurs crimes. Ceausescu, fusillé avec son épouse, Saddam Hussain pendu après avoir été retrouvé dans un trou, tremblant comme un chien en errance et Hitler qui n’avait pas d’autre choix que le suicide dans un autre trou, celui de son bunker. Nous pourrions multiplier les exemples jusqu’à ne plus en finir.
Et tous, sans exception, ont connu ce destin tragique par la rage de ceux qui, la veille encore, hurlaient leur adoration à son passage. Non seulement il n’a pas gagné la guerre qu’il a provoquée en février 2014 mais a dévastée l’Ukraine comme son propre pays pour un résultat contraire à ses objectifs. Il sera tôt ou tard enterré dans les vestiges de sa statue démolie comme toutes celles des autres tyrans russes.
L’Ukraine vient de donner son accord pour entamer des discussions qui aboutiraient à un cessez-le feu. Nous sommes encore loin d’une possibilité d’un accord de paix quelle que soit la réponse de Poutine qui n’est pas encore connue au moment de la rédaction de cet article.
Mais au fond, qu’importe sa réponse. Ce dictateur psychopathe, ce qui est un pléonasme, va certainement refuser de restituer le Donbass et la Crimée, deux territoires pourtant reconnus comme partie de la souveraineté de l’Ukraine par la communauté internationale et la signature de la Russie elle-même.
Avant d’en revenir au destin inéluctable de Poutine il faut rappeler que la guerre entre les deux pays n’a pas débuté en février 2022 mais en 2014 après la victoire de la révolution de Maïdan. L’affaire est simple à résumer car c’est toujours la même histoire, celle du désir obstiné de Poutine à reconquérir les territoires de l’ancienne URSS.
Dès 2013, dans les lendemains de la chute de l’URSS, la population ukrainienne manifestait à Kiev pour protester contre un pouvoir corrompu et exprimer son souhait d’un rapprochement avec l’OTAN et l’Union européenne. La propagande russe n’avait pas réussi, ou très peu, à convaincre la population de revenir à l’inféodation qui restait encore présente avec le gouvernement précédent.
Devant le raz-de-marée du camp européen, la Russie de Poutine tente alors les deux justificatifs qui restent encore aujourd’hui les siens. Le premier est la dénonciation de la présence d’ultranationalistes nazis, selon les termes de Poutine, qui les considère comme menaçants pour la Russie.
On retrouve, dix ans après, le discours du souhait de renverser un pouvoir ukrainien et le remplacer par un pouvoir fantoche à la botte de Moscou. Le second justificatif étant le danger de régimes pro-européens et démocratiques aux portes de la Russie, armés par le dispositif de l’OTAN.
Nous connaissons la suite, Poutine envahit le Donbass et la Crimée sous les deux prétextes précédents qui se déclinent en un autre, celui de la présence d’une population russophone en danger. Adolf Hitler l’avait fait en 1938 en prétendant vouloir libérer les populations germanophones des Sudètes sous le prétexte de l’oppression par la Tchécoslovaque, aujourd’hui nommée République Tchèque.
Il voulait reconstruire le territoire de la nation germanique aryenne comme Poutine veut restaurer la nation Russe. Nous nous souvenons de la réponse à un petit enfant qui lui demandait quel était le territoire de la Russie (une question préparée) et à laquelle il avait répondu « La Russie est partout où il y a un Russe ».
Si nous revenons à 2014, ainsi s’en est suivie une guerre de dix ans par les Ukrainiens pour recouvrer le territoire légitime et repousser l’invasion russe. Poutine a toujours refusé la perte des territoires de l’ancienne URSS et va jusqu’à déclarer que sa disparition était la plus grande catastrophe subie par la Russie dans son histoire.
Ce faisant le rêve de reconquérir les terres anciennes de l’URSS s’est converti en un rêve fou de retrouver les frontières de l’ancien empire des Tsars, celui de la Grande Russie.
Voilà résumé l’épisode crée par le délire d’un fou, ancien officier du KGB, qui avait, pas à pas, gravi les marches du pouvoir en commençant sa carrière par un vaste système de corruption à son profit lors de sa haute fonction à la mairie de sa ville d’enfance, Saint Petersburg.
Un million de morts dont une partie considérable de soldats russes, des centaines de milliers de blessés de part et d’autre, une Ukraine dévastée et une Russie étranglée économiquement. Voilà le résultat du sanguinaire imperator de la Russie qui a muselé le peuple et l’a fait prisonnier d’une propagande qu’il avait apprise dans son ancienne fonction au KGB.
Cette population, totalement convaincue du discours de Poutine sur le danger d’une Europe armée par le dispositif de l’OTAN et la répression des russophones en Ukraine, le soutient comme un seul homme. Les rares opposants ont été écartés par l’emprisonnement et par l’assassinat pour beaucoup.
Quatre ans de bataille sanglante pour que la Russie reprenne… ce qu’elle avait déjà conquis en 2014. En fin de compte, la Russie n’a réussi à reprendre qu’une portion infime au-delà de ses frontières autoproclamées par un referendum à la Poutine.
Ce n’était absolument pas le projet du maître de Moscou qui voulait conquérir toute l’Ukraine en trois jours et renverser le pouvoir qui lui était hostile.
C’est un drame très mal venu que la trahison de Donald Trump car même avec la situation sur le terrain de l’Ukraine, la Russie était au bord de l’écroulement.
Une inflation terrifiante, un étranglement par les sanctions du monde libre qui commençaient à se faire sentir et une économie de guerre qui ponctionne 40 % des moyens financiers du pays.
Poutine va probablement annoncer à sa population qu’il a gagné la guerre et a mis à genoux l’Ukraine. Il devrait pourtant se méfier de ce qu’il sait déjà, c’est-à-dire le risque qu’il court avec le désastre économique et le fleuve de sang des citoyens russes.
Il avait cru en sa puissance atomique et l’avait brandi comme menace, l’Europe est sur le point de voir l’arme nucléaire française et britannique étendre sa protection au bénéfice de tout son territoire. Dans sa folie, il a tout de même compris que son arsenal nucléaire gigantesque n’est pas aussi puissant dans sa force de dissuasion. Une seule bombe en réplique pourrait elle aussi détruire Moscou.
La population russe se réveillera à une autre réalité qu’elle a voulu se cacher, l’armée russe s’est révélée être un tigre en Papier dans sa supposée puissance conventionnelle. Quatre ans de guerre et un territoire pas plus grand que la région parisienne a pu être annexé.
Il pourra, s’il obtient satisfaction de garder le Donbass et la Crimée, prétendre à la victoire. C’est pourtant le début de la fin car ces deux territoires sont si dévastés qu’il aura besoin de beaucoup plus de capacités financières pour les reconstruire que ceux dont il a disposé pour étrangler son pays et la population russe.
Le fou du Kremlin ne pourra pas se maintenir longtemps au pouvoir. Quel sera alors le sort tragique que lui réserveront les Russes et surtout ceux qui voudront faire oublier leur compromission en retour de fortunes considérables ?
Toutes les dictatures ont fait preuve d’une dangereuse imbécilité pour eux, le maintien et le renforcement de la peine de mort pour terroriser le peuple. Cette bêtise leur est inévitablement fatale car elle se retourne contre eux. Le peuple dira que la loi est respectée ainsi que la décision des juges. C’est bien utile pour faire oublier ses errements et la lâcheté de beaucoup.
Poutine n’a rien inventé, il n’est qu’un petit tyran que l’histoire efface toujours par un trait de plume chargée du sang des siens.
Boumediene Sid Lakhdar
Avec des centaines de milliers de morts et de blessés russes et des centaines de milliers de morts et de blessés ukrainiens, que sa guerre a engendré, cet homme ne peut être qualifié que de deuxième Hitler dans l’histoire de l’humanité. Et non pas comme, ami de l’humanité, comme un certain individu grossier et minable l’a déjà qualifié.
sans etre allié de quiconque- ni de poutine et encore moins du monde libre, selon l’expression consacrée par l’auteur- je trouve l’analyse manque de pertinence. « le monde libre » dont parle l’auteur est sous la coupe de la CIA et maintement de TRUMP. Excepté le fait de l’invasion de l’ukraine, le comportement des américains et se alliés européens via l’OTAN, est quand même une provocation de taille. Maintenant, si l’on parle des sanctions anti- russe, je trouve que ce sont les européens qui traversent une conjncture économique des plus dures. cette analyse ressemble curieusement à ces analyses des « experts » propagandistes de la chaine télévisée LCI. l’exemple parlant est cette crise que traverse l’économie française qui s’écroulent de plus en plus au fil des mois.
Le meme denigrement vis a vis de la russie que de l’algerie.nul besoin de ce mr.si lakhdar il y a deja des khawanas russes sur les chaines poubelles cnews et co…
Tous les tyrans dictateurs du monde on le même dénominateur commun: Créer des instabilités permanantes et des ennemis virtuels pour maintenir les peuples en otage perpetuel dans la peur et la menace.
Sans guerre, sans instabilité politique, et sans la création « d’ennemis intérieurs et exterieurs », aucun dictateur ne pourra survivre.
Pour ce qui est du reste, j’epère que l’Europe, la terre de la liberté et de la démocratie se reveillera enfin pour prendre son destin entre ses mains.
Avec ses 500 millions d’ames (GB inclue) et son PIB de plus de 20 trillions de dollars, ils n’auront besoin de personne.
La France, la GB, l’Allemagne et l’Italie et bien d’autres telles que l’Espagne, la Suède et la Hollande etc. doivent travailler en commun pour développer de nouvelles armes de dissuasion, lancerr leurs économies avnant que les dictaterus russes et américains les envahissent.
Dorénavant personne de doit compter sur les USA.
Dans le nouveau monde, on voit bien que sans ses propres forces, sans le génie de son peuple, tout pays pourra etre pris en otage militairement et économiquement.
Imaginez un pays qui ne produit presque rien et importe presque tout …
Ce pays sera pris dans les tenanilles du chantage pour toute opportunité.
Apparemment les problèmes de la palestine et du polisario – qui n’ont et n’auront JAMAIS de solution – sont plus urgents pour les squatters de la nouvelle algérie.